Éric Lenoir et les jardins punks.

Le courant punk dans la musique a eu l’immense vertu (c’est un peu paradoxal quand on parle de punk !) de montrer à de jeunes musiciens qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une parfaite maîtrise pour pouvoir se produire ou tout simplement jouer. Des milliers de gamins ont pris les instruments avec le cœur, et il en est sorti quelque chose qui tenait de la liberté d’expression et d’une forme de biodiversité artistique tout à coup accrue.
L’idée du jardin punk est la même : faire tomber les limites qu’on s’impose parfois, par timidité ou peur de mal faire, et qui empêchent certains jardins d’exister, alors qu’ils pourraient être bien plus formidables que leur absence.

Et celui-là, je vais m'en faire cadeau : Petit traité du jardin punk - Apprendre à désapprendre. :)

Avant d'être une réflexion, le jardin punk est une réaction épidermique,
une riposte contre le béton et l'intolérable rectitude des espaces de vie.
Il invite à discerner le potentiel de tout lieu pour l'investir, l'améliorer, reconquérir la biodiversité...
et faire passer la nature d'un statut dérisoire, voire inexistant, à un statut remarquable.
S'émancipant des règles du jardinage traditionnel, les espaces créés (publics ou privés) sont décomplexés,
plus libres,
plus beaux,
plus sauvages — et les jardiniers aussi.
Le règne végétal peut enfin reprendre ses droits !
Fainéants, rebelles, fauchés, écolos... découvrez, au fil des pages de ce petit livre, les conseils et astuces (à transgresser bien évidemment) qui vous permettront de "punkiser" efficacement votre jardin.
De quoi joyeusement lier transgression et transition.

#jardinage #biodiversité #végétation #nature