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1999/2020
L’Afghanistan, la Georgie, l’Irak, l’Iran, la Libye, la Palestine,…aujourd’hui l’Ukraine, le défi écologiste, la crise financière, le racisme, la xénophobie. Le bruit et la fureur partout. Je reste dubitative devant un tel maelström de situations juxtaposées qui semblent s’enchaîner sans que véritablement l’homme au centre de ces phénomènes n'en maîtrise véritablement le déroulement. Là une « guerre contre le terrorisme » là des revendications de territoire, là les méfaits d’un libéralisme déjanté. Vaste débat qui laisse sans voix « l’homo vulgaris » que je suis. Comment en effet maîtriser un tel déchaînement  de faits, d’informations où ’homme est à la foi l’auteur principal, la marionnette et la victime. La guerre contre le terrorisme, certes, mais où est son efficacité,  face aux combattants de l’ombre ? Aux morts renvoyés dans leur famille ? Envers des populations malmenées, bombardées, dégâts collatéraux par destination ?  Rendre aux peuples leur souveraineté dans un état de droit ? Mais à quel peuple ? Quelle souveraineté ? Quel état de droit ? Faut-il faire entrer de force, toute velléité d’indépendance, dans le giron du modèle des nations  occidentales qui elles seules auraient la réponse adéquate ? La démocratie ? Laquelle ? Celle de l’économie de marché ? des subprimes, des smartphones ? De la course effrénée aux matières premières, à l’énergie ? De la rentabilité à tout prix ? La priorité serait sans nul doute l’éducation, mais là aussi laquelle ? Celle des télévisions, des câbles ? Celle laissée aux ayatollahs de toutes obédiences ? Les revendications de territoire « comme à la belle époque » semblent dérisoires à tous ceux qui n’ont jamais connu le problème. Mais la patrie tant acclamée et valorisée aux JO et dans le sport en général, c’est ça aussi : la défense du territoire. Quelle Histoire ? Qui a cédé aux provocations ? Qui a tiré le premier ? Au jeu du poker menteur, de la fanfaronnade, nous savons « les politiques » très forts. L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs.

Pauvre de nous, au milieu de ce capharnaüm sans plus savoir vers qui se tourner pour croire encore et encore à une vie tranquille dans un pays de cocagne où on élèverait ses enfants dans l’espoir d’une vie meilleure, sans les sacrifier régulièrement à d’improbables enjeux géopolitiques, ethniques, religieux, de suprématie nationale et internationale. Mais ce fût toujours un rêve, bien loin des  cruelles réalités. Je pleure, sur moi, sur ma participation à cette tragédie,  sur la course haletante vers ce bonheur mythique, toujours plus loin, toujours pour demain.

(Texte écrit en 1999). Mireille MOUTTE

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