#victimes

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#Livre, #Lecture, #Lire, #AntiRépression, #Inégalités, #Justice, #Repression, #Prison #Police #ACAB #Oppression #Domination

“Décarcérer. Cahez cette prison que je ne saurais voir” de Sylvain Lhuissier

«L’ #enfermement des corps est une #violence. Cette violence ne peut qu’engendrer de la fracture, là où il faudrait du lien et de la réparation. Nous ne pouvons que tendre vers un monde sans prison, en cherchant dans chaque situation, le chemin d’une moindre violence».

On vous conseille vivement de lire "Décarcérer. Cachez cette prison que je ne saurais voir" de Sylvain Lhuissier, aux éditions Rue de l’échiquier.

Résolument #anti-carcéral, l’ouvrage “Décarcérer” de Sylvain Lhuissier nous apporte des arguments concrets et documentés pour contrer et déconstruire les éléments de langage #réactionnaires et les fausses informations diffusées sur la prison en #fRance.

Reprenant point par point les arguments sécuritaires qui n’ont pour but que d’enfermer les classes populaires, les personnes étrangères, les toxicomanes et autres indésirables, l’auteur démontre statistiquement que la prison ne sert à rien. Ni en termes de réparation du préjudice pour les #victimes, ni pour la #prévention de la délinquance, ni en termes de #réinsertion et de lutte contre la récidive.

Car la vraie raison de l’existence de ces lieux d’emprisonnement indignes, qui deviennent des mouroirs, c’est qu’ils jouent un «formidable rôle d’exclusion et de ségrégation». Voilà le rôle effectif, beaucoup moins avouable mais réellement efficace, des prisons. Surveiller, punir et évincer de l’espace public certaines populations car «elle ne concerne qu’une classe sociale restreinte. On fraude et on triche dans tous les milieux, mais seule une partie d’entre nous est destinée à aller en prison». «C’est aussi pour ça que peu la connaissent» explique l’auteur, et que beaucoup la fantasment. Parfois à travers des médias ou des séries télé qui ne reflètent en rien la réalité carcérale mais alimentent, sous prétexte de faits divers macabres, l’argument principal des défenseurs ignorants de la prison : on ne peut pas laisser les criminels dehors !

La réalité c’est que seules 1,5% des personnes incarcérées sont des tueurs ou des violeurs. Les criminels ne représentent que 1,5% de la population carcérale. Voilà un chiffre qui démonte tous les discours mensongers sur le fait que la prison permet d’écarter les personnes réellement dangereuses de la société. Non, la majorité des prisonniers le sont, pour 26%, pour des faits de vol et de recel.

On savait déjà que seulement 0,6% des viols étaient condamnés. Les crimes policiers restent eux aussi impunis… Et si on entend encore trop souvent que la prison met en sécurité la reste de la population, on entend trop peu que la récidive concerne plus de la moitié des ex-taulards. Oui, 59% des personnes enfermées dans ces conditions inhumaines se feront arrêter à nouveau, en état de récidive.

«On ne peut pas construire notre politique pénale et carcérale sur 1,5% de faits divers, aussi atroces soient-ils».

L’auteur de “Décarcérer” déconstruit les idées reçues et revient sur le traitement inhumain des prisonnier-es, les conditions d’insalubrité, la surpopulation, l’isolement, la violence physique, morale et sociale qu’ils subissent. La rupture avec les proches, la perte d’emploi, de logement consécutive, les symptômes de stress post-traumatique qui s’installent parfois pour de longues années après la sortie.

Sylvain Lhuissier amène plus largement à se questionner sur notre société de contrôle, de surveillance et de domination, et appelle chacun-e à prendre ses responsabilités, en tant que magistrat-es, politiques ou médias. Car tous portent la responsabilité de participer et de diffuser l’idée que la prison est la seule possibilité.
Plus largement, nous portons toutes et tous la responsabilité de fermer les yeux sur ce qui se passe dans les lieux d’enfermement. Cela nous concerne, concerne la société dans laquelle nous voulons vivre : «Ne laissons plus passer les caricatures et les mensonges sur la prison. Osons nous demander ce qu’on attend de notre justice. Comment on voudrait qu’elle soit rendue». Car «légitimer la prison, c’est légitimer une forme de violence et de domination».

Comme le démontre Sylvain Lhuissier, les alternatives sont multiples, mais nécessitent une réelle volonté de mettre fin au système d’oppression et de domination que représente la société carcérale. Ainsi, il interroge la justice pénale au sens large en tant qu’institution centrale, au cœur de notre société, et nous invite à repenser celle-ci au regard de la justice sociale, de la défense de nos services publics, de l’accès aux soins, au logement, à l’éducation… plutôt que par la répression et l’enfermement inhumain.

On vous conseille vivement de lire “Décarcérer. Cachez cette prison que je ne saurais voir” de Sylvain Lhuissier, aux éditions Rue de l’échiquier.

bliter@diaspora-fr.org

#OlivierPiacentini : “ Les #agriculteurs, #victimes des charges #sociales instaurées par la #Gauche ” - #StellaKamnga

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https://www.youtube.com/watch?v=tuIL1EusfsA

Le #Dossier noir du #socialisme #français : Comment, de #Mitterrand à #Hollande, les #socialistes ont défiguré la #France. Dans cet #essai au #vitriol, nourri d' #anecdotes, l' #économiste Olivier #Piacentini brosse la #chronique détaillée des #politiques conduites par Mitterrand, #Rocard, #Fabius, #Jospin, #Lang, #Hollande..., agents actifs de la #désespérance #française #actuelle. C'est en effet la #victoire de #FrançoisMitterrand qui, en consacrant le #triomphe des idées de #mai68, en oeuvrant à la transformation du #pays en un #monde #laxiste et #assisté, a balayé en quelques années les #valeurs qui avaient forgé l #'identité française au cours des siècles, et fondé sa #prospérité et son rayonnement. #Déficit #public, #dette, #étatisation et #bureaucratisation à outrance, #chômage endémique, #immigration incontrôlée, #insécurité, identité dévoyée, affaissement #éducatif, #culturel et #intellectuel, perte d' #autorité et d' #efficacité de l' #État, effacement #international, tels sont les traits d'une #gouvernance qui aura duré 14 ans.

📚 Retrouvez le lien vers l'ouvrage d'Olivier Piacentini ici :
https://amzn.eu/d/giBnufT

#politique #agriculteurs #europe #UE #actualités

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mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #film #société #bienveillance #violences #victimes #détenus

Je verrai toujours vos visages,
Un film revigorant, qui fait du bien…(comme les contes de fées de notre enfance avec le Prince Charmant et la citrouille etc). J’ai eu quelques difficultés à croire à cette bulle hors du temps où chacun viendrait chercher une étincelle d’espoir dans le fratras de leurs existences. Pourtant je veux y croire. Je suis presque sûre qu’en creusant un peu, avec beaucoup de bonne volonté, (extrêmement rare ces temps ci) on pourrait encore trouver des gens chaleureux, généreux, accueillants, désintéressés qui rencontreraient des détenus exemplaires, à l’écoute, empathiques, voire sympathiques pour essayer de rafistoler ce qui est encore rafistolable. Un happy end de générosité où tous seraient presque sauvés des violences de la vie. Je suis tellement sentimentale que j’ai eu même la larme à l’œil, c’est vous dire !!! Je le recommande fortement aux nostalgiques de l’humanité bienveillante et aux désespérés revenus de tout.

bliter@diaspora-fr.org

20 #politiciens qui n'ont PAS tenu parole - #JulienLeLièvre

""J’ai peut-être le #droit de parler avec #liberté du parlementarisme, ayant passé dix-sept années de ma vie au #parlement. J’y étais entré à l’époque de ma jeunesse, au lendemain de la #guerre, avec toutes les illusions, et j’en suis sorti de mon plein gré, après cette trop longue expérience. J’ai cherché à y faire du bien, et je n’y ai pas réussi. Bien certainement, je ne saurais avoir la prétention de m’être trouvé seul dans ce cas ; et je ne peux pas condamner ceux qui sont encore aujourd’hui les #victimes et les #dupes des illusions qui jadis furent les miennes, et que partagèrent mes #électeurs. J’ai eu conscience de tenter de remplir mon mandat, d’empêcher les iniquités, d’introduire dans nos institutions un peu d’ #humanité et de #justice. La chose était impossible ; le #gouvernement de la #bourgeoisie s’y oppose par sa nature même, et les lois n’ont pour objet que de régulariser l’injustice, d’assurer la domination des plus forts sur les plus faibles. Le système exige la cruauté, la férocité, alors même que les individus qui l’appliquent seraient humains et bons." -A. Laisant, L'Illusion Parlementaire

"Dans nos parlements où toute lutte est bornée à la conquête du pouvoir pour le pouvoir, les programmes ne sont que des tremplins bons à duper l'électeur où à renverser un ministère. On les met de côté dès qu'on a conquis le maroquin désiré, sauf à les reprendre dès qu'on retombe dans l'opposition." -Député Alfred Naquet, Temps Futurs

00:02 1789 Robespierre
00:18 1839 Barbès
01:04 1839 Martin Bernard
01:40 1840 Etienne Cabet
02:35 1848 Napoléon III
03:26 1869 Gambetta Jules Ferry
03:53 1871 Louis Blanc
05:24 1887 Jules Grévy
05:41 1887 Sadi Carnot
06:27 1900 Millerand et Viviani
06:43 1905 Clémenceau et Briand
07:13 1914 Hugo Haase
07:35 1914 les "antimilitaristes"
11:51 1919 Gustav Noske
12:19 1924 Cartel des Gauches
13:15 1936 Front Populaire
15:27 1944 PCF
15:38 1958 la gauche
16:05 1980 Georges Marchais
16:39 1981 François Mitterrand
18:17 1999 Jean-Luc Mélenchon

https://www.youtube.com/watch?v=r0f2Bj8TMTI
#politique

bliter@diaspora-fr.org

#Immigration, le dessous des cartes - #UnionPopulaireRépublicaine

Dans cette #vidéo, #FrançoisAsselineau démonte tous les #narratifs sur l’immigration imposés par les #gouvernements, les #ONG et les #médias de l' #oligarchie.
Ceux qui nous présentent l’ #ImmigrationClandestine comme un #drame inéluctable et subi mentent car ils savent qu'elle est #organisée et même #financée par des #structures qui ont pignon sur rue en #France.

#SOS #Méditerranée à l' #origine de l' #opération #OceanViking, qui reçoit des #financements des #pouvoirs #publics #français - mais pas que -, en est un exemple flagrant.
L’immigration #clandestine est certes lourde de #drames #humains car elle cause de nombreuses #victimes, prive les #pays du #Sud d’une partie de leur #jeunesse et attise un #ressentiment #anti-immigrés dans les pays du #Nord.

Mais à qui la faute ?

La faute en revient d'abord à ceux qui se sont fait une #spécialité de ce #nouveau #trafic d' #êtres #humains entre l' #Afrique et l' #Europe.

Elle en revient aussi aux #contraintes #bruxelloises qui imposent à la France de #payer des #sommes #exorbitantes à #Bruxelles et aux pays de l' #Est, sans bénéfice pour nous et dont une petite partie seulement suffirait à développer une nouvelle #relation avec les pays #africains, permettant de #stabiliser leur #population chez eux.

Entre la " #Construction #européenne" et une nouvelle relation avec les pays africains, #équilibrée et fondée sur la #coopération, la France doit choisir.

Les différents chapitres de cette vidéo sont :
0:00 - Introduction
01:34 - Les #mensonges sur les flux non maîtrisés de #migrants #clandestins
06:00 - Les #transports de migrants vers l’ #Europe s’opposent aux #Droits de l’ #Homme
08:16 - #SOS #Méditerranée, financée par des #fonds #publics, bafoue la #loi.
13:00 - La France se retrouve sans #défense face à l’immigration clandestine
13:55 - L’ #hypocrisie de l’ #OQTF
17:17 - #Espace #Schengen : un État sans #frontières peut-il contrôler ses flux #migratoires ?
19:28 - L’impéritie des #gouvernements français successifs et de leurs oppositions face à l’ #avenir du #monde
22:46 - La #situation #explosive à #Mayotte
24:15 - Il faut aider les pays d’Afrique pour #endiguer les vagues d’immigration #malheureuse
28:06 - Il faut rétablir des relations d’État à État avec les pays d'Afrique, mutuellement respectueuses et équilibrées
29:12 - Il faut réorienter vers l’Afrique des milliards d’ #euros que la France verse à l’ #UE et à l’ #Ukraine en pure perte
33:46 - L’ #Émir du #Qatar financerait l’immigration clandestine à Mayotte
35:54 - Qui sont ceux qui déstabilisent les pays #occidentaux en finançant l’immigration clandestine ?
36:25 - Conclusion, ce qu’il faut faire avant qu’il ne soit trop tard

https://www.youtube.com/watch?v=pMqDSXlToXI
#politique #économie

bliter@diaspora-fr.org

Le #film noir des #violences #sexuelles - #KarlZéroAbsolu

Ce #documentaire d’une heure est totalement #inédit: il est réalisé pour vous par la #journaliste #belge #indépendante, #autrice et #réalisatrice de #documentaires, #AuroreVanOpstal. Qui est aussi une #militante #féministe engagée. Connue en #France pour ses #articles et éditoriaux, tant dans L'Envers des Affaires que le #MondeDiplo, le #Club de #Mediapart que #Causeur, Aurore Van Opstal a lancé un #crowdfunding sur la #plateforme #KissKissBankBank pour pouvoir tourner ce "film noir des violences sexuelles", #adaptation du #livre de #MurielSalmona : "Le livre noir des violences sexuelles" (Ed.Dunod).
En confrontant son propre parcours avec celui de ces #femmes (Orchidée et Pascale, qui ont accepté de témoigner face caméra) et en rencontrant les rares #spécialistes de la question dont la #docteure #MurielSalmona, #psychiatre et #présidente de l’ #association " #MémoireTraumatique", Aurore démontre que le mode opératoire des #agresseurs, la réaction de la #société et les impacts sur la #vie des #victimes sont similaires :

1) L’EMPRISE ET LE DÉNI : Le plus souvent intrafamiliales ou institutionnelles, les violences sexuelles faites aux #enfants n’ont rien à voir avec l’amour : il s’agit de domination. L’enfant est là pour assouvir les #désirs #pervers des #adultes. Orchidée ou Pascale racontent comment elles se sont retrouvées, tout comme Aurore, sous l’emprise de leurs agresseurs, des agresseurs qui présentent, plus ou moins, le même profil #psychologique. Engluées dans cette #relation #toxique, elles évoquent cette immense solitude, le silence et le déni auxquels elles ont été confrontées.

2) LES IMPACTS : Ces violences sexuelles les ont exposées à d’autres violences lors de leur #adolescence et tout au long de leur vie d’adulte et ont eu des conséquences #dramatiques sur leur #santé #mentale et #physique (tentatives de #suicide, conduites destructives, #addictions, nouvelles violences sexuelles…). Bien que ce soient des #délits ou des #crimes ( #viols, actes de #barbarie, tentatives de #meurtre…) avec circonstances aggravantes ces violences ont rarement été identifiées, signalées ou prises en charge de façon adaptée et condamnées.

3) LA VIE D' APRÈS : - Ces jeunes femmes n’en sont pas mortes. Aujourd’hui elles parlent enfin. Elles racontent comment elles tentent de s’en sortir et pourquoi la culture du viol qui règne dans nos sociétés les fragilise dans leurs tentatives de reconstruction. Un #combat de tous les jours qui n’est jamais définitivement gagné comme pour Pascale chez qui la #catastrophe #sanitaire liée au #Covid19 a réveillé de vieux démons en la confrontant à sa mémoire traumatique.

Bon visionnage à toutes et à tous !

https://www.youtube.com/watch?v=-i_qhcdAfQc
#KarlZéro

bliter@diaspora-fr.org

Comment les #Narcos ont Envahi #Miami dans les Années 80 ? - #professiongangster

Lors des années 80, Miami a été le théâtre d’une terrible #guerre liée au #trafic de #cocaïne.
Différents #cartels originaires d’ #Amérique du Sud ( #Cuba, #Colombie entre autres) ont effectivement fait régner la #terreur dans le sud de la #Floride.
Nombreuses étaient alors les #victimes (la plupart innocentes).

Pour comprendre comment une telle guerre de la #drogue a pu s’amorcer, je vous propose dans ce #documentaire de retracer l’ #Histoire du #banditisme floridien.
En commençant par les années 20 et en terminant par les années 80 (période pendant laquelle Miami était considéré comme la capitale mondiale de la drogue).

Ainsi, dans cette vidéo, nous nous pencherons sur les #gangsters qui ont joué un rôle déterminant dans l’acheminement de produits illicites à Miami.
Parmi eux, on peut notamment citer #PabloEscobar, #FabioOchoaRestrepo, #RafaelCardonaSalazar, #MaxMermelstein et bien sûr #GriseldaBlanco.

https://www.youtube.com/watch?v=GohIzlJV_8A

citoyen_candide@diaspora-fr.org

Un policier pariait en ligne avec les cartes bleues de gardés à vue, le #parquet veut un #procès

L’enquête, ouverte après la #plainte d’une jeune femme délestée de 500 euros, a permis d’identifier six #victimes au sein du #commissariat du Xe arrondissement de #Paris. Un adjoint de sécurité, licencié depuis, a reconnu les faits. Le parquet requiert son renvoi devant le #tribunal correctionnel pour « escroqueries ».

https://www.mediapart.fr/journal/france/210522/un-policier-pariait-en-ligne-avec-les-cartes-bleues-de-gardes-vue-le-parquet-veut-un-proces

#police #impunité

my_pal_jm@diasp.org

Le Silence des mots : la parole de femmes tutsies violées par l’armée française

Le documentaire « le Silence des mots » recueille la parole de femmes tutsies violées par l’armée française pendant l’opération « Turquoise » au Rwanda. Il sera diffusé le 23 avril sur Arte. Rencontre avec les réalisateurs, Michaël Sztanke et Gaël Faye.

Du 7 avril au 17 juillet 1994, a eu lieu le dernier #génocide du XXe siècle. Au #Rwanda, plus de 800 000 #Tutsis ont été assassinés par des #Hutus. Après des semaines de massacres, la #France intervient et lance, en juin de cette même année l’ opération «#Turquoise », qui a pour mission officielle de mettre fin aux tueries. Au cours de cette mission de pacification, l’armée française a mené bien des #exactions. Dans des camps de réfugiés tutsis, des femmes ont été violées par des soldats hexagonaux. Trente ans plus tard, malgré des plaintes, aucune d’entre elles n’a obtenu justice. « Le Silence des mots », diffusé samedi 23 avril sur #Arte, raconte cette histoire. Gaël #Faye et Michaël #Sztanke en sont les deux réalisateurs. Entretien croisé.

Michaël, en 2019, vous aviez réalisé un film intitulé « Rwanda, chronique d’un génocide annoncé ». Pourquoi ce nouveau film ? Et pourquoi avoir approché Gaël Faye ?

Michaël Sztanke. Dans ce premier film, j’avais pu traiter la question de la responsabilité de l’État français dans ce génocide, mais pas celle des exactions commises par l’armée française pendant l’opération « Turquoise ». J’ai donc voulu réaliser un film uniquement sur cette question. J’ai proposé à Gaël d’y collaborer parce que j’estime qu’il a une légitimité pour parler de ce sujet qu’il tient de son histoire et de son implication dans le Collectif des parties civiles pour le Rwanda.

Dans quelles conditions avez-vous recueilli les #témoignages des #victimes ?

Gaël Faye. Le préalable, pour filmer, c’était que ces victimes comprennent nos intentions. Ces femmes associent la France au #crime et à la #responsabilité du génocide. Alors, forcément, même si j’ai la nationalité rwandaise, elles nous voient comme deux Français. Dida #Nibagwire, notre coproductrice, qui vit au Rwanda, a été une interlocutrice parfaite. Elle a su leur parler. Elle vient de la même histoire qu’elles, elle sait ce que c’est que d’être un #survivant dans la société rwandaise. Il faut arriver avec une psychologie particulière pour accéder à cette parole. Je pense que nous avions, Michaël et moi, également conscience qu’on abordait des témoignages pour l’ #Histoire avec un grand H.

Michaël Sztanke. Il y avait une envie commune d’archiver, de mémoriser. Ces femmes ont le droit à une #mémoire. Une mémoire que leur refuse la #justice française malgré des plaintes déposées. Nous avons voulu leur donner la possibilité de raconter avec leurs mots ce qu’elles ont vécu.

Gaël, votre roman « Petit Pays » raconte le génocide à travers les yeux d’un enfant. Ce documentaire la raconte à travers les yeux de survivantes. Voyez-vous là une sorte de continuité logique ?

Gaël Faye. Il s’agit vraiment d’un travail très différent. Bien sûr, il y a un contexte qui me nourrit artistiquement. Je vis au Rwanda et côtoie des survivants, donc toutes ces histoires me nourrissent. Mais quand j’aborde ce sujet avec Michaël, je me demande simplement comment je peux être utile en tant qu’artiste pour réparer cette injustice. Car il s’agit bien d’une injustice : dix ans après leur plainte, rien n’avance. À côté, on continue de faire passer l’opération « Turquoise » pour une opération humanitaire presque parfaite. Dans le rapport #Duclert (remis le 26 avril par 2021 à Emmanuel #Macron par Vincent Duclert, au nom de la commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda – NDLR), il n’est pas du tout fait mention de ces crimes. Il y a ce discours de Macron qui parle de la responsabilité mais affirme qu’il n’y a eu aucune complicité, donc aucune culpabilité à avoir. Faire ce film, c’était une façon de remettre la lumière sur un sujet qui est passé complètement inaperçu. En France, cette histoire n’est pas connue. Au Rwanda, c’est pareil.

Quand on a, comme vous, un lien direct avec ces événements, comment vit-on le fait de s’y replonger dans le cadre d’un documentaire ou d’un livre ?

Gaël Faye. Je ne m’y replonge pas, je vis avec. C’est comme la perte d’un être cher. Tous les Rwandais vivent avec cette histoire. Mais, effectivement, lors d’un tournage comme celui-là, c’est particulier. Certaines en parlaient pour la première fois. La #parole des survivants est une parole brute. Elle nous renvoie à l’événement du cataclysme du génocide. Les mots ne sont même pas suffisants pour l’expliquer. Il faut qu’on soit un petit peu à la hauteur du courage qu’elles ont. C’est comme un travail d’accueil. On reçoit cette parole, elle est difficile. Mais c’est avant tout difficile pour elles. Nous sommes là pour les aider à aller au bout de ce processus de témoignage.

Espérez-vous que ce documentaire puisse aider d’autres victimes à sortir du silence, raconter leur histoire et obtenir justice ?

Gaël Faye. Nous espérons au moins que cette histoire apparaisse dans notre conscience et dans la réalité de ce génocide. Au sujet de l’opération « Turquoise », on entend souvent parler de l’épisode #Bisesero (60 000 Tutsis massacrés entre le 27 et le 30 juin 1994 – NDLR), mais jamais des femmes violées par des militaires français dans des camps de #réfugiés. Il s’agit de les réhabiliter dans l’histoire globale de ce génocide. Et aussi de nous interroger nous, en tant que citoyens français, sur ce que nos politiques et notre armée font à l’étranger en notre nom. Il faut faire la lumière sur ces #accusations. Et je crois que c’était important pour elles de déposer leurs témoignages, pour leurs enfants, pour d’autres femmes.

Michaël Sztanke. Dans l’actualité récente, il y a eu le rapport Duclert et une volonté de Macron d’ouvrir et de normaliser les relations avec le Rwanda. Mais, derrière cette volonté affichée, il y a surtout celle de dire : « Regardez, j’ai tellement ouvert qu’il y a eu un rapport qui montre les responsabilités. On a fait ce travail d’histoire. » C’est peut-être un peu plus complexe que cela. L’angle mort de ce rapport, c’est l’attitude de l’armée française sur le terrain. Il n’y en a pas la moindre évocation.

Gaël, le Rwanda est omniprésent dans votre œuvre. Vous intervenez dans le documentaire pour déclamer des textes. Pensez-vous que l’art puisse libérer la mémoire et guérir la souffrance ?

Gaël Faye. Je pense que ça peut apaiser et permettre de sortir d’une forme de #solitude en créant des liens entre les gens. Ça a aussi des vertus thérapeutiques et cathartiques. Le génocide, c’est la #déshumanisation. Par l’art, on permet de se réapproprier une dignité, une consistance humaine. Moi, j’utilise des mots, et on sait très bien que les mots ont été travestis pour perpétrer un génocide. C’est donc une manière de se réapproprier la langue pour reconstruire. Mais, comme je le dis, le silence des mots, ça veut dire aussi qu’il restera toujours une dimension qui dépasse l’entendement et ne pourra jamais être formalisée.

Le documentaire pose la question clé de la transmission de la mémoire aux nouvelles générations. Quel rapport la société civile rwandaise et son gouvernement entretiennent-ils avec ce souvenir ?

Gaël Faye. Au #Burundi où j’ai grandi et vécu, il y a une histoire d’amnésie. Les nouvelles générations ignorent les crimes qui ont été commis. Une maladie de l’impunité abîme ce pays. Au Rwanda, le gouvernement mis en place après le génocide a eu cette volonté de placer le souvenir au centre de la #reconstruction. De nombreuses lois punissent le négationnisme. Chaque année, les commémorations durent trois mois. C’est abordé dans les écoles. Il n’y a pas un Rwandais qui ignore ce qu’il s’est passé en 1994. Après, c’est comme dans tous les pays, il faut construire des mythes autour desquels tout le monde est d’accord. Ça reste la parole officielle. C’est pour ça que, si les politiques ont un rôle à jouer, les historiens en ont un aussi. La société rwandaise est loin d’être monolithique. Les survivants eux-mêmes ressentent parfois des choses qui sont en contradiction avec les décisions étatiques.

Michaël Sztanke. Tout le monde n’adhère pas à cette politique de réconciliation nationale. Pour être précis, elle suppose de ne plus parler ni de Hutus ni de Tutsis, juste de Rwandais. Mais il y a des Rwandais qui se considèrent comme Tutsis. Et au sujet de la transmission, ce qui nous a frappés chez ces femmes, c’est qu’elles ont une manière de transmettre différente. Certaines parlent frontalement de ce qu’elles ont vécu. D’autres non. C’est un travail sur le long terme.

https://www.humanite.fr/

#guerre #arméeFrançaise #PetitPays #opérationHumanitaire
#politique #société #dictature #fascisme #censure #manipulation #démocratie #oligarchie #questionner #comprendre #agir

fl@diaspora.psyco.fr

#diaspora #internet #réseau #social #partager #enfant #criminalité #protéger #pédophilie #aider #dénoncer #dire #parler #conseiller #anonyme #prévention #suisse #soutient #parents #victimes #harcèlement #psychologie #droit #adolescent #école #éducation #

En Suisse ils ont créé un site internet pour annoncer anonymement des pages de pédophilie qui se trouveraient sur internet, cela peut sauver les enfants. Vous pouvez aussi trouver des conseils pour aider les jeune à faire face et à agir face à ce type d'images #pédocriminelles.

Le site est là : https://www.clickandstop.ch/

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #guerres #victimes #cauchemar #humanité #Hommes #civilisations #paix #souffrance #morts #territoires #hégémonie
1999/2020
L’Afghanistan, la Georgie, l’Irak, l’Iran, la Libye, la Palestine,…aujourd’hui l’Ukraine, le défi écologiste, la crise financière, le racisme, la xénophobie. Le bruit et la fureur partout. Je reste dubitative devant un tel maelström de situations juxtaposées qui semblent s’enchaîner sans que véritablement l’homme au centre de ces phénomènes n'en maîtrise véritablement le déroulement. Là une « guerre contre le terrorisme » là des revendications de territoire, là les méfaits d’un libéralisme déjanté. Vaste débat qui laisse sans voix « l’homo vulgaris » que je suis. Comment en effet maîtriser un tel déchaînement  de faits, d’informations où ’homme est à la foi l’auteur principal, la marionnette et la victime. La guerre contre le terrorisme, certes, mais où est son efficacité,  face aux combattants de l’ombre ? Aux morts renvoyés dans leur famille ? Envers des populations malmenées, bombardées, dégâts collatéraux par destination ?  Rendre aux peuples leur souveraineté dans un état de droit ? Mais à quel peuple ? Quelle souveraineté ? Quel état de droit ? Faut-il faire entrer de force, toute velléité d’indépendance, dans le giron du modèle des nations  occidentales qui elles seules auraient la réponse adéquate ? La démocratie ? Laquelle ? Celle de l’économie de marché ? des subprimes, des smartphones ? De la course effrénée aux matières premières, à l’énergie ? De la rentabilité à tout prix ? La priorité serait sans nul doute l’éducation, mais là aussi laquelle ? Celle des télévisions, des câbles ? Celle laissée aux ayatollahs de toutes obédiences ? Les revendications de territoire « comme à la belle époque » semblent dérisoires à tous ceux qui n’ont jamais connu le problème. Mais la patrie tant acclamée et valorisée aux JO et dans le sport en général, c’est ça aussi : la défense du territoire. Quelle Histoire ? Qui a cédé aux provocations ? Qui a tiré le premier ? Au jeu du poker menteur, de la fanfaronnade, nous savons « les politiques » très forts. L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs.

Pauvre de nous, au milieu de ce capharnaüm sans plus savoir vers qui se tourner pour croire encore et encore à une vie tranquille dans un pays de cocagne où on élèverait ses enfants dans l’espoir d’une vie meilleure, sans les sacrifier régulièrement à d’improbables enjeux géopolitiques, ethniques, religieux, de suprématie nationale et internationale. Mais ce fût toujours un rêve, bien loin des  cruelles réalités. Je pleure, sur moi, sur ma participation à cette tragédie,  sur la course haletante vers ce bonheur mythique, toujours plus loin, toujours pour demain.

(Texte écrit en 1999). Mireille MOUTTE

bliter@diaspora-fr.org

#Enquête | Les vidéos secrètes de Peter Nygard - #RadioCanada

#Reportage du 18 février 2021

L’ #histoire de #PeterNygard est couronnée de succès. Ce fils d’immigrants, devenu le #magnat #canadien de la #mode, est l’un des 100 #Canadiens les plus #riches au pays. Mais aujourd’hui, à 79 ans, Peter Nygard fait face à la #justice. Il aurait utilisé son #prestige et sa #fortune pour recruter et utiliser sexuellement des #femmes et des #filles, des accusations qu’il nie.

Nos collègues de #CBC ont mis la main sur des images inédites tournées par son #vidéaste personnel, qui nous permettent de voir ce qui se passait dans son domaine aux #Bahamas et même dans son jet privé.

Avec plus de 80 #victimes alléguées et des #crimes commis dans de nombreux #pays, pourquoi les gestes reprochés à #Nygard ont-ils pu rester #secret pendant près de 25 ans?

#Production : The Fifth Estate, CBC
#Journaliste : Bob McKeown
Réalisateurs : Timothy Sawa, Lynette Fortune
Production The Fifth Estate
Narration : Marie-Maude Denis
Réalisateurs à l’adaptation : Sonia Desmarais, Denis Roberge
Monteur à l’adaptation : Jean-François Boutin

https://www.youtube.com/watch?v=LXB9WaNT8to

bliter@diaspora-fr.org

Le #secours en #montagne, un #métier pas comme les autres ! - Le Zoom - Pascal Sancho - #TVL

La Montagne, Pascal Sancho est tombé dedans quand il était tout petit. Il en a d’ailleurs fait son métier : #secouriste en montagne chez les #CRS de la #Police #Nationale. 30 ans de #carrière et d' #aventures dans cette unité d' #élite qu'il raconte dans ce deuxième ouvrage, "Ligne de crête", publié aux éditions Mareuil. Un #métier passionnant et exigeant qui demande beaucoup de contrôle, et de grande qualité #humaine. Un bel #esprit de #corps avec des collègues qui prennent des risques tous ensemble parfois jusqu'au bout de leurs engagements. Un métier dangereux qui a coûté, depuis 1958, la vie à une quarantaine de #sauveteurs en #service. En milieu hostile, quand la vie ne tient qu'à un fil, ce sont eux qu'on envoie souvent en hélicoptère pour intervenir auprès des #victimes et éviter le #drame. L'occasion pour Pascal Sancho de rendre #hommage à tous ses camarades et à ceux que la montagne a rappelé.

https://www.youtube.com/watch?v=_eTTXHjzEWk

bliter@diaspora-fr.org

#VIDÉO - #Prostitution: #ados en #danger

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synopsis

#Film #documentaire. Louna n’a que 17 ans mais peut enchaîner une dizaine de passes par jour dans des chambres d’hôtels payées par ses #proxénètes en #région #parisienne : « On ne peut pas dire qu’on est bien dans sa peau quand on fait ça. On ne peut pas dire que c’est du plaisir quand 15 hommes nous passent dessus. A un moment, on ne ressent plus rien...» L’ #adolescente s’adonne à la #prostitution depuis l’âge de 14 ans : «Quand tu vois que tu gagnes le #salaire de quelqu’un en une journée, tu te dis « un #travail normal, ça sert à quoi ?». Ces dernières années, la #prostitution des #mineures a explosé en #France : elles seraient entre 7 et 10 000 à vendre leur corps sur des sites de petites #annonces. Les #enquêteurs de la #police et de la #gendarmerie, la #Justice, les services sociaux sont désormais débordés par les #dossiers. Avec un #problème majeur : si certaines #adolescentes sont enlevées, séquestrées, forcées de se #prostituer, beaucoup d’entre elles sont au départ volontaires, en quête d’ #argent facile, ne se considèrent pas comme des #victimes et refusent de témoigner. Une #loi du silence qui pose de vraies difficultés aux #autorités qui veulent lutter contre cette activité, plus rentable et moins risquée que le# trafic de #drogue. Qui sont ces #jeunes #prostituées, dont certaines affichent fièrement une vie #glamour sur les #RéseauxSociaux, sans #conscience du #danger ? Comment fonctionnent les #réseaux pour lesquels elles travaillent ? Comment protéger ces #adolescentes, recrutées parfois en quelques clics et qui se retrouvent prises au piège des #proxénètes ? Durant plusieurs mois, la #réalisatrice #PaulineLiétar a mené l’ #enquête et obtenu des #témoignages inédits : adolescentes, proxénètes, enquêteurs...

info

Titre d'émission : Prostitution : ados en danger
Chaine TV : TF1
Date de diffusion : 23/09/2021
Réalisé par : Pauline Liétar
Présenté par : Harry Roselmack
Nationalité : Français
Genre : #Documentaire / #Reportage, #Enquête / #Investigations, #Histoire, #Sexualité, #Société, #Découverte
Durée : 53min
Langue : #Français

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