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Nantes Révoltée
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🔴 LREM UTILISE NANTES RÉVOLTÉE POUR SA CAMPAGNE LÉGISLATIVE

Le #tract assez ridicule nous a été envoyé par un lecteur qui habite à #Orvault, au Nord de #Nantes. Nous avons eu du mal à y croire, mais il est bien authentique. Il s’agit du tract conçu par des communicants et déposé dans de nombreuses boites aux lettres de la 1ère circonscription de #Loire-Atlantique, par les équipes du candidat #LREM Mounir Belhamiti. Ça se passe dans le fief du mangeur de homard De Rugy, qui passe le flambeau à son poulain.

Ce tract est une charge contre les candidats de gauche : il oppose le clan #Macroniste aux candidats de la #NUPES. Et parmi les oppositions, il y a d’un côté : «un député pour voter l’augmentation des effectifs de police et de justice» face à «un candidat rallié aux partisans des activistes de #Nantes-Révoltée». Notre #média, présenté comme un #groupuscule et utilisé comme repoussoir par le parti présidentiel. Pas sûr que l’argument fasse mouche, dans une ville déjà sur-fliquée, où l’affaire #Steve et les très nombreuses #violences d’ #État ont laissé des traces.

Il faut dire que la droite nantaise cultive une obsession maladive contre #NantesRévoltée. Ce sont des élus LREM locaux qui ont exigé la #dissolution de notre média. Ce sont eux qui font des envolées lyriques mensongères après chaque manifestation. Et ce jeudi 9 juin encore, lors d’un débat entre les candidats sur Télénantes, le présentateur a demandé au représentant LREM : «un mot sur Nantes Révoltée Mounir Belhamiti, il y avait une demande de dissolution et on en entend plus parler». Réponse : «pour Nantes révoltée, le dossier est en cours». «Ça prend quand même énormément de temps» s’excite la présentatrice, dont on se demande si elle est journaliste ou attachée de la Préfecture.

Belhamiti conclut : «le projet de Nantes Révoltée pour notre ville et pour notre territoire on le voit tous les samedis après midi à Nantes. Et je crois que c’est aussi le projet de #désordre que nous présentent les candidats NUPES». Du délire complet, dans la droite ligne de la campagne agressive d’un macronisme en plein naufrage.

4 réponses à ce tract qui frôle la #diffamation :

  • ➡️ Nantes Révoltée est un média, et pas un épouvantail facile pour les électeurs de droite gavés de la propagande de #Cnews et de #BFMTV.

  • ➡️ Merci quand même pour la publicité. Peut-être que ce tract nous amènera de nouveaux lecteurs et lectrices. Notre petit média bénévole est la cible des attentions de toutes les autorités policières, judiciaires et élues à Nantes. Nous leur faisons peur. Il est donc à notre portée de faire trembler les gouvernants et de jouer un vrai rôle de #contre-pouvoir. Rejoignez-nous, soutenez-nous financièrement, nous pourrons ainsi vraiment les déranger.

  • ➡️ Nantes Révoltée n’a rien à voir avec la NUPES. Dans cette 1ère circonscription, le candidat NUPES est un apparatchik du #Parti-Socialiste qui a passé les dernières semaines à critiquer les mobilisations sociales. Un politicien centriste de la trempe de Johanna Rolland ou Manuel Valls. Faire croire qu’il puisse être «rallié aux activistes de Nantes Révoltée» est parfaitement #grotesque.

  • ➡️ La NUPES présente un projet #social-démocrate modéré, qui prône une timide répartition des richesses et un peu moins de répression. C’est en-dessous du programme du PS de 1981. Et très très loin d’une #révolution ou de l’ #anticapitalisme, même si cela reste évidemment moins cauchemardesque que le régime en vigueur. La diabolisation de la NUPES, présentée comme le parti du «désordre», montre une fois encore que LREM n’est qu’une des nombreuses nuances de l’ #extrême-droite.

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://www.bfmtv.com/police-justice/proces-troadec-le-recit-glacant-d-hubert-caouissin-sur-la-nuit-du-quadruple-meurtre_AV-202106280473.html

Hubert Caouissin a décrit méticuleusement et de manière hallucinée les meurtres, mais s'est emmêlé les pinceaux dans la chronologie.
La journée a été extrêmement éprouvante devant la cour d'assises de Loire-Atlantique. Ce lundi, #HubertCaouissin, principal suspect dans le quadruple #meurtre de la famille Troadec, a raconté la nuit du drame. "Je ne voulais tuer personne", a-t-il répété à plusieurs reprises.

Alors que le #procès est entré dans sa deuxième semaine, la présidente a longuement interrogé sur le fond l'accusé de 50 ans, s'intéressant à ses déplacements au pavillon d'Orvault en juin et novembre 2016, février 2017. Ces déplacements ont précédé les meurtres de son beau-frère et de sa belle-soeur, Pascal et Brigitte Troadec, 49 ans tous les deux, et de leurs enfants, Charlotte, 18 ans, et Sébastien, 21 ans, que Caouissin a tués à coups de pied de biche, la nuit des 16 et 17 février.

Sachant la #famille absente et convaincu de l'existence d'un "magot", le quinquagénaire a expliqué s'être rendu à leur domicile en juin, avec sa compagne Lydie Troadec, "pour voir si quelque chose bougeait" dans la maison.

Quand, le 11 février, en pleine nuit, l'accusé effectue un trajet de 600 km aller-retour pour "espionner", il sait, dit-il, que "la manne (doit) être à l'étranger depuis longtemps".

"Je suis excité"
Cinq jours plus tard, Hubert Caouissin revient à Orvault, vêtu d'une veste de jardinage, d'un bonnet et de gants. Il apporte avec lui un stétoscope, acheté pour les problèmes cardiaques de son fils, né de son union avec Lydie Troadec, afin, affirme-t-il, d"écouter aux portes".

"Je suis excité, je ne tiens pas en place, je vois de la lumière à l'étage, alors j'attends. J'ai plein de pensées, j'ai des tremblements, je prends la boucle de ma veste dans ma mâchoire pour l'empêcher de faire du bruit", se rappelle-t-il.
"Je voulais rentrer pour trouver quelque chose d'exploitable. Je voulais prendre un dessin de la clé (de la maison) et revenir plus tard pour inspecter les papiers, regarder leurs comptes, prendre des photos", soutient Caouissin.

Arrivé à Orvault à 1h, l'accusé dit avoir coupé le compteur électrique "à 3H00", empêchant le couple Troadec d'appeler à l'aide avec leur téléphone. Le couple, qui dort à l'étage, est réveillé par Caouissin qui, le visage dissimulé, s'est introduit par le garage. S'ensuit un "déchaînement" de violences, selon la présidente.

"Je voulais tuer personne"
Armé d'un pied de biche, trouvé, affirme-t-il, dans la maison, #HubertCaouissin décrit méticuleusement et de manière hallucinée les #meurtres, mais s'emmêle les pinceaux dans la chronologie. Selon son récit, il assène des coups sur le crâne de Pascal puis de Brigitte, qui venaient d'alerter leurs enfants, avant de frapper mortellement ces derniers.

À la demande de la cour, il mime depuis le box, l'un des coups portés sur le crâne de Pascal. "Je voulais tuer personne", répète l'accusé sans dévier de sa ligne de défense.

Caouissin transportera ensuite les corps dans sa ferme de #Pont-de-Buis ( #Finistère ) où il procède à leur éviscération, avant de les brûler. Aux alentours de cette grande propriété, les enquêteurs ont indiqué avoir retrouvé parmi les ronces "379 morceaux de #chair humaine", dispersés dans l'espoir "que les animaux sauvages les feraient disparaître".

"À aucun moment, vous ne pensiez que vous pourriez les tuer?", lui demande la présidente. "Non", répond #Caouissin. "Pourquoi ne vouliez vous pas laisser les corps dans la maison?", l'interroge-t-elle. "C'était une énorme erreur. Ce qui s'est passé à #Orvault ne peut pas exister", glisse l'accusé.

Distorsion de la réalité?
Selon Me Olivier Pacheu, avocat de la famille de Pascal Troadec, il est "hautement improbable" que les faits se soient déroulés tels que Caouissin les relate. "Je pense qu'il a tué tout d'abord l'un des enfants, Sébastien", affirme l'avocat, dubitatif sur la sincérité d'un accusé qui "peut raconter ce qu'il veut".

Les débats se poursuivront mardi avec l'audition des experts, qui donneront leur éclairage sur les faits décrits par l'accusé. On attend aussi prochainement l'interrogatoire de Lydie Troadec, 52 ans, l'ex-compagne du principal accusé et soeur de Brigitte #Troadec. Elle comparaît pour recel de #cadavres et modification des preuves du crime.

#faitdivers #folie #bfm