#nantesrévoltée

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#Justice, #Répression, #Solidarité

Assigné à résidence depuis 14 ans : la justice refuse de lever la mesure pour ses “liens” avec l’ultra-gauche

On lui reproche d’avoir publié un #livre et signé une #pétition de #soutien à #Nantes-Révoltée

Savez-vous qu’en #France, un homme est assigné à résidence depuis plus de 14 ans, en-dehors de toute condamnation ? Il s’appelle #Kamel-Daoudi, et sa vie est une #prison à ciel ouvert, sous haute surveillance, depuis avril 2008. L’État expérimente la mise à mort sociale d’un homme avec des procédures d’exception. Dans l’indifférence.

Septembre 2001, en pleine fièvre suite aux attentats de New York, Kamel Daoudi est interpellé par les services anti-terroristes. La police le soupçonne de liens avec des réseaux liés à Al Qaida, et évoque des projets de violences contre l’ambassade des Etats-Unis en France, qui n’ont jamais été mis à exécution et que le prévenu a toujours contesté. Il va purger quatre ans de détention préventive, puis sera condamné en 2005 à presque sept ans de prison pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», il est donc libéré trois ans plus tard.

Mais l’État français, en plus de l’enfermement, lui retire aussi la nationalité française et tente de l’expulser vers l’Algérie. La Cour Européenne des Droits de l’Homme s’oppose à l’expulsion. La situation devient kafkaïenne : Kamel Daoudi se retrouve interdit de territoire tout en étant inexpulsable. Depuis, il est assigné à résidence.

Il est envoyé dans un petit village de la Creuse. C’est le début de 14 ans d’enfermement extra-judiciaire. Il a déjà purgé sa peine mais il reste privé de liberté sur décision de justice, alors que les services de #police le soupçonnent toujours d’ #islamisme.

Les années passent. Kamel Daoudi tombe amoureux, fonde une famille, tente d’avoir une vie normale. Mais ses faits et gestes restent surveillés en permanence par des agents qui le suivent. Il est notamment renvoyé en prison parce qu’il a accompagné sa femme à une échographie. À sa sortie, il est assigné à résidence dans une commune à plusieurs centaines de kilomètres de sa compagne. Sans cesse déplacé, il cumulera 7 lieux d’assignation à résidence au total, et vit dans un domicile loué directement par le ministère de l’Intérieur, sans aucun droit, sans possibilité de travailler ni de sortir d’un maigre périmètre. Il doit pointer plusieurs fois par jour dans un commissariat. Sa famille vient le voir quand elle le peut. Son quotidien devient «un jour sans fin».

Pendant ces longues années, Kamel Daoudi se bat pour lever ces mesures. Il se heurte systématiquement à des refus. Il a lancé un dernier recours cet été, auprès de la Cours d’Appel de Paris pour lever ces contraintes. Les magistrats ont rendu leur décision à la fin du mois de septembre : un rejet des demandes du plus vieil assigné à résidence de France. Pour motiver la poursuite de ces mesures d’exception, la justice met en avant les liens présumés de Kamel Daoudi avec «l’ #ultra-gauche».

C’est donc le scénario de «l’ #islamo-gauchisme», nouvel épouvantail répressif, qui est utilisé pour justifier une répression hors-norme. Voici ce que qu’écrit la Cour d’Appel : Kamel Daoudi est allé dans un bar «antisystème» d’Aurillac, et il tient «un discours antisystème» sur un compte Twitter. Exprimer son opinion et fréquenter un bar justifie donc une privation de liberté ?

Il est aussi accusé d’avoir signé une tribune pour la libération d’un militant en grève de la faim, enfermé sans jugement, pour un «projet» de violences d’ultra-gauche qui n’a jamais été démontré. Cet inculpé revenait du #Rojava, zone où les #révolutionnaires combattent #Daesh. Kamel Daoudi est donc accusé à la fois d’être une menace #djihadiste et de soutenir ceux qui se battent contre les djihadistes. Kafkaïen, encore. La justice l’accuse aussi d’avoir signé la tribune de soutien à #NantesRévoltée, lorsque notre média était visé par une procédure de dissolution.

Signer notre pétition devient donc un élément à charge dans la #République #autoritaire. Faudra-t-il assigner à résidence les 40.000 signataires de notre pétition ? Surveiller les plus de 300.000 abonnés à nos pages ? Kafkaïen, toujours. Pour l’État français, Kamel Daoudi ne doit pas seulement rester isolé et enfermé, il doit aussi être interdit de communiquer ses idées.

La phrase de conclusion des magistrats est extrêmement inquiétante : «Ces liens et ce militantisme avec une communauté contestant le ‘système’, soit le fonctionnement et les valeurs de la République ne peuvent pas ne pas être rapprochés de la nature des faits objets de la condamnation de 2005». Autrement dit, contester le système équivaut désormais, selon les autorités, à une accusation de #terrorisme ! Et cela justifierait des procédures extrêmement lourdes de #surveillance et de répression.

Cela fait vingt et un ans que Kamel Daoudi est enfermé. D’abord derrière des barreaux et des miradors, puis quatorze à l’air libre. Une vie entre parenthèse. Quoiqu’on pense des accusations portées contre lui, cette affaire est emblématique et va bien au delà d’un cas particulier. On le voit avec le discours ambiant sur le «séparatisme», ou encore pendant l’état d’urgence, quand la police a assigné à résidence à la fois des #musulmans et des #militants-anticapitalistes, ou quand certains #politiciens assimilent la pratique du #black-bloc au #terrorisme : cette procédure d’exception pourrait demain être étendue à d’autres personnes dérangeantes, à mesure que le régime politique se durcit.

Les avocats de Kamel Daoudi lancent de nouveaux recours. Le «jour sans fin» du plus ancien assigné à résidence n’est pas terminé.

Compte Twitter de Kamel Daoudi : @SentierBattant

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LE POINT : DES ANNÉES D’INTOX ET DE MENSONGES

L’hebdomadaire Le Point est possédé par la famille multimilliardaire #Pinault. Situé très à droite, et soutien du gouvernement, ce journal survit grâce aux subventions d’argent public : près de 4,5 millions d’euros de subventions chaque année.

Ces derniers jours, on a beaucoup entendu parler du Point. Le journal a publié des fausses «révélations» sur le couple de députés insoumis Raquel Garrido et Alexis Corbière. Le Point a affirmé qu’ils auraient exploité et menacé une femme de ménage sans-papier. Avant de retirer l’article. Leur reporter Aziz Zemouri, faux journaliste et vrai attaché de préfecture, a tout simplement inventé l’affaire et produit de faux SMS grossièrement montés pour diffamer les deux élus.

Mais Aziz Zemouri n’en est pas à son coup d’essai… Loin de là. Début 2019, terrible répression des Gilets Jaunes. Psychose du pouvoir contre “l’ultra-gauche”. Une opération particulièrement abjecte est organisée. Cédric, qui travaille sur les armes de la police au sein du collectif “Désarmons-les” est attendu à la sortie d’un train par des policiers en civil et arrêté.

“Désarmons-les” travaille depuis 10 ans sur le maintien de l’ordre. C’est un collectif référence, de vrais experts indépendants. Dans ce cadre, le collectif présente les restes de munitions policières pour expliquer de quoi il s’agit, quels sont les risques de chaque grenade, par exemple.

Il s’agit évidemment de cartouches vides, ramassées par terre après des manifestations, ne présentant plus aucun danger. Puisque l’État organise l’opacité sur ses propres armes, il s’agit d’auto-formation avec les moyens du bord. Bref. Cédric est arrêté.

Le petit chien de garde du Point écrit alors avec ses copains policiers : «Un fiché S d’ultragauche qui transportait des grenades». Le gros titre est terrifiant. Cédric est en cellule. Il faut le charger au maximum dans les médias. Faire peur. Justifier la répression politique.

Le membre de Désarmons-les sera finalement libéré après 24h de garde à vue avec un simple rappel à la loi. Il n’y a rien contre lui. Mais cette histoire est emblématique. Une certaine presse anticipe et légitime toutes les opérations répressives. Ces gens veulent rendre “normales” les violences d’État.

Enlèvement d’un spécialiste de la répression. Tir dans la tête d’une passagère. Asphyxie d’un homme lors d’une arrestation. Aziz Zemmouri et Le Point font partie des gens qui travaillent à faire croire que tout cela est acceptable. Depuis longtemps.

À Nantes nous en avons fait les frais. Régulièrement, Le Point publie des articles diffamatoires délirants sur «la capitale de l’ultra-gauche». Invente des policiers «agressés». Parle de «guérilla». Attribue à Nantes Révoltée des centaines de membres «ultra-violents» qui feraient la loi… Et n’évoque évidemment jamais les violences policières récurrentes dans notre ville.

Le Point avait accusé Nantes Révoltée de «populariser la violence», « industrialisé les vidéos de manifs». Le journal décrivait une violence «pré-terroriste» et balançait même des noms de militants, les exposant donc directement à la vengeance de l’État et de l’extrême droite. Tout est bon pour effrayer le lecteur. Plus récemment l’hebdomadaire a multiplié les couvertures islamophobes, diffamé la CGT ou encore qualifié Mélenchon de “nouveau Le Pen”.

Tout cela s’inscrit dans toute une logique de propagande et de contre-insurrection. Désigner des cibles. Préparer les esprits. À l’arrivée, il y a des blessés, des peines de prison, des dissolutions. Et parfois des morts.

Malgré les innombrables mensonges avérés du Point, ses «éditorialistes» restent invités régulièrement sur les plateaux télés. Ces “journalistes” ne rendent aucun compte. Et infusent leur venin toxique dans les esprits.

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Nantes Révoltée
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🔴 LREM UTILISE NANTES RÉVOLTÉE POUR SA CAMPAGNE LÉGISLATIVE

Le #tract assez ridicule nous a été envoyé par un lecteur qui habite à #Orvault, au Nord de #Nantes. Nous avons eu du mal à y croire, mais il est bien authentique. Il s’agit du tract conçu par des communicants et déposé dans de nombreuses boites aux lettres de la 1ère circonscription de #Loire-Atlantique, par les équipes du candidat #LREM Mounir Belhamiti. Ça se passe dans le fief du mangeur de homard De Rugy, qui passe le flambeau à son poulain.

Ce tract est une charge contre les candidats de gauche : il oppose le clan #Macroniste aux candidats de la #NUPES. Et parmi les oppositions, il y a d’un côté : «un député pour voter l’augmentation des effectifs de police et de justice» face à «un candidat rallié aux partisans des activistes de #Nantes-Révoltée». Notre #média, présenté comme un #groupuscule et utilisé comme repoussoir par le parti présidentiel. Pas sûr que l’argument fasse mouche, dans une ville déjà sur-fliquée, où l’affaire #Steve et les très nombreuses #violences d’ #État ont laissé des traces.

Il faut dire que la droite nantaise cultive une obsession maladive contre #NantesRévoltée. Ce sont des élus LREM locaux qui ont exigé la #dissolution de notre média. Ce sont eux qui font des envolées lyriques mensongères après chaque manifestation. Et ce jeudi 9 juin encore, lors d’un débat entre les candidats sur Télénantes, le présentateur a demandé au représentant LREM : «un mot sur Nantes Révoltée Mounir Belhamiti, il y avait une demande de dissolution et on en entend plus parler». Réponse : «pour Nantes révoltée, le dossier est en cours». «Ça prend quand même énormément de temps» s’excite la présentatrice, dont on se demande si elle est journaliste ou attachée de la Préfecture.

Belhamiti conclut : «le projet de Nantes Révoltée pour notre ville et pour notre territoire on le voit tous les samedis après midi à Nantes. Et je crois que c’est aussi le projet de #désordre que nous présentent les candidats NUPES». Du délire complet, dans la droite ligne de la campagne agressive d’un macronisme en plein naufrage.

4 réponses à ce tract qui frôle la #diffamation :

  • ➡️ Nantes Révoltée est un média, et pas un épouvantail facile pour les électeurs de droite gavés de la propagande de #Cnews et de #BFMTV.

  • ➡️ Merci quand même pour la publicité. Peut-être que ce tract nous amènera de nouveaux lecteurs et lectrices. Notre petit média bénévole est la cible des attentions de toutes les autorités policières, judiciaires et élues à Nantes. Nous leur faisons peur. Il est donc à notre portée de faire trembler les gouvernants et de jouer un vrai rôle de #contre-pouvoir. Rejoignez-nous, soutenez-nous financièrement, nous pourrons ainsi vraiment les déranger.

  • ➡️ Nantes Révoltée n’a rien à voir avec la NUPES. Dans cette 1ère circonscription, le candidat NUPES est un apparatchik du #Parti-Socialiste qui a passé les dernières semaines à critiquer les mobilisations sociales. Un politicien centriste de la trempe de Johanna Rolland ou Manuel Valls. Faire croire qu’il puisse être «rallié aux activistes de Nantes Révoltée» est parfaitement #grotesque.

  • ➡️ La NUPES présente un projet #social-démocrate modéré, qui prône une timide répartition des richesses et un peu moins de répression. C’est en-dessous du programme du PS de 1981. Et très très loin d’une #révolution ou de l’ #anticapitalisme, même si cela reste évidemment moins cauchemardesque que le régime en vigueur. La diabolisation de la NUPES, présentée comme le parti du «désordre», montre une fois encore que LREM n’est qu’une des nombreuses nuances de l’ #extrême-droite.

magdoz@diaspora.psyco.fr

LREM/RENAISSANCE : ASSOCIATION DE MALFAITEURS ?
Nantes révoltée
https://nantes-revoltee.com/lrem-renaissance-association-de-malfaiteurs/
https://nitter.unixfox.eu/Nantes_Revoltee/status/1524352236289200130#m

1 – Anne France Brunet, députée de Loire-Atlantique. Responsables de 5 burn out, elle est visée par une plainte pour «violence» et «harcèlement» par d’anciens collaborateurs. Cette élue a aussi fait preuve d’un fort absentéisme à l’Assemblée Nationale. Elle se représente.

2 – Buon Tan, député de Paris : accusé d’ingérence au profit de la dictature Chinoise, il a fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds. Il vient lui aussi d’obtenir l’investiture Renaissance.

3 – Thierry Solère, très proche de Macron, est mis en examen pour pas moins de 13 chefs d’accusation, notamment détournement de fonds publics, trafic d’influence passif et emploi fictif.

4 – Eric Woerth, ancien ministre de Sarkozy venu de LR, est mis en examen car il est soupçonné d’avoir aidé au niveau fiscal Bernard Tapie.

5 – Patricia Mirallès, élue dans l’Hérault : a fait passer le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille ou un séjour à l’hôtel avec son conjoint en note de frais, payées par l’argent public.

6 – M’jid El Guerrab, député des français de l’étranger, poursuivi pour violence avec arme pour avoir frappé à coup de casque un élu socialiste.

7 -Jérôme Peyrat, député de Dordogne, proche de Macron condamné pour avoir frappé sa compagne. Il est réinvesti par LREM.

8 – Laetitia Avia, députée de Paris : elle est visée par une enquête pour harcèlement moral, a fait preuve de maltraitance envers ses associés. Elle est aussi accusée d’avoir «mordu» un chauffeur de taxi.

9 – Sira Sylla, députée de Seine Maritime, reconnue responsable de harcèlement moral, heures supplémentaires non payées et d’un licenciement sans cause réelle.

10 – Pierre Cabaré, député de Haute-Garonne, visé par une plainte pour agression sexuelle.

11 – Benoît Simian, député de Gironde, venu du PS, poursuivi pour des faits de harcèlements envers son ex-femme.

Ne dites plus “majorité parlementaire”, dites “association de malfaiteurs”.

#Politique #France #Macron #LREM #RENAISSANCE #MALFAITEURS #NantesRévoltée

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#Nantes-Révoltée #NantesRévoltée

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🏠 DROIT AU LOGEMENT À GÉOMÉTRIE VARIABLE

Alors que le #gouvernement #Macron et sa #police mènent une #guerre totale aux #précaires et aux #sans-papiers depuis 5 ans dans la continuité de leurs prédécesseurs.

Que les pouvoirs publics #expulsent manu militari toutes les tentatives d’ #occupations populaires pour mettre à l’abri les sans toit, #Emmanuelle-Wargon, ministre déléguée aux #logements nous apprend qu’il est tout à fait possible pour les services de l’ #État de mobiliser et de #réquisitionner des milliers de #logements vacants en un temps record pour les #réfugié-es de la crise #ukrainienne.

Ce traitement différencié est insupportable. Le tri #raciste des autorités entre “bons” et “mauvais” #migrants doit cesser.

Droit au logement pour tout-es sans exception !

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#Nantes-Révoltée

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🔴 LE GOUVERNEMENT LANCE LA DISSOLUTION D’UN GROUPE ANTIFASCISTE LYONNAIS ! 🔴

mars 18, 2022

Le Groupe #Antifasciste #Lyon et Environs vient de recevoir une notification de #dissolution

Le scandale continue. Après avoir dissout des associations musulmanes, le gouvernement a essayé de s’attaquer à Nantes Révoltée, et vient de dissoudre des collectifs locaux de soutien à la Palestine.

Aujourd’hui, c’est au tour du Groupe Antifasciste Lyon et Environ. Il est très clair que l’objectif de l’État français est d’anéantir tous les #contre-pouvoirs existant dans les villes. Qu’il s’agisse d’associations, de médias #indépendants, de groupes #militants.

«Dissoudre les #antifas et les #antiracistes» est un vieux rêve des partis #fascistes. Le gouvernement le réalise. Concernant le collectif #Palestine Vaincra, le gouvernement les accuse de ne «pas avoir modéré les commentaires» publiés par des anonymes sur leur page Facebook, ou «d’appeler au boycott». Des arguments dérisoires. Pour les antifascistes lyonnais, c’est le fait de relayer des appels à manifester qui est mis en cause. C’est extrêmement grave. Quiconque relaie un appel à lutter est désormais potentiellement visé par une procédure d’exception.

Ce #gouvernement #autoritaire n’a plus aucune limite. Réagissons avant qu’il ne soit trop tard, demain, c’est vous !

Le texte de nos camarades :

«Depuis décembre 2021, la préfecture fait peser sur notre groupe la menace d’une possible #dissolution. Ses fondements ? Le relais via les réseaux du groupe d’une vidéo du Lyon Antifa Fest montrant notamment des slogans #anti-police lors d’un concert, puis quelques mois plus tard celui de l’appel du mouvement «Les Soulèvements de la terre» à assiéger #Bayer-Monsanto le 5 mars à Lyon.

#Darmanin a indiqué vouloir dissoudre le groupe, après avoir fait un signalement au ministère de la #justice, et demandé aux services du ministère de l’intérieur d’entamer des investigations sur la GALE et le Lyon Antifa Fest.

Ce jeudi 17 mars des documents de déclenchement de la procédure de dissolution ont été notifiés à des individus considérés par la préfecture comme appartenant à notre groupe. Depuis mercredi 16 mars, c’est un véritable dispositif de harcèlement qui s’est mis en place : des militant.e.s ont été suivi.e.s dans la rue jusqu’à leur domicile et leur travail, iels sont harcelé.e.s au téléphone par la #police lyonnaise, venue sonner et tambouriner aux portes très tôt le matin et à plusieurs reprises dans la journée.

Nous ne sommes bien sûr pas surpris.e.s par cet acharnement, dans un contexte où le gouvernement ne se cache pas d’être en campagne de #criminalisation des #organisations que les médias qualifient «d’ #ultra gauche». D’autres groupes politiques tels que le média #NantesRévoltée et plus récemment les associations Comité Action Palestine et le Collectif Palestine Vaincra sont également visés, voire même déjà dissous. N’oublions pas non plus la dissolution visant les associations musulmanes comme le CCIF. C’est pour cette raison que nous avons toujours refusé d’alimenter les outils répressifs de l’état même s’il est utile de rappeler que la procédure de dissolution a historiquement été établi contre les ligues fascistes des années 30.

Cette dissolution ne nous fait pas peur. L’excitation de Darmanin à dissoudre tous les groupes dits d’«ultra-gauche» est un coup électoral pour attirer les électeurs de droite. C’est aussi un moyen de réprimer un mouvement d’ampleur qui se prépare face à un potentiel second quinquennat du gouvernement #Macron qui s’apprête à poursuivre sa #politique #antisociale et #raciste. Cette procédure témoigne d’une double-méprise des gouvernants.

La première c’est de penser qu’en dissolvant des groupes on arrête des mouvements de contestation, qu’on arrête la #pensée émancipatrice de se diffuser et la critique de se poursuivre. Au contraire, nous espérons que ces démarches #politiciennes auront l’effet inverse. De fait, le procès des 7 antifascistes a eu pour seul effet de resserrer des liens déjà existants et de créer un mouvement de #soutien d’ampleur. Cette #répression est pour nous l’occasion de construire à nouveau un rapport de force et ce avec tout notre camp politique.

La seconde méprise c’est de penser que nos organisations reprennent les mêmes structures hiérarchiques que celles des institutions : que nous avons des bureaucrates, des chef.fe.s, des représentant.e.s et qu’en les déboutant et en les faisant taire ils annihileront les #luttes. On a beau leur expliquer, ils ne comprennent pas ou peut-être pensent-ils qu’il est préférable de nous pousser dans la clandestinité ? Par cette dissolution c’est l’ #autonomie lyonnaise qui est visée. Or c’est beaucoup donner à la GALE que de penser qu’elle représente tout un mouvement qui par essence est hétérogène, disparate et massif.

Encore une fois, les fantasmes du gouvernement alimentent une répression sans précédent : la dissolution d’un groupe antifasciste. Ceci est un appel à un #soutien d’ampleur de la part de tous nos allié.e.s et des forces #progressistes dans leur ensemble. Depuis quelques mois, notre camp social vit un basculement répressif, faire bloc est notre seule issue. On ne dissout pas la #révolte qui gronde. À jamais antifasciste.»

Source du communiqué : https://groupeantifascistelyonenvirons.wordpress.com/2022/03/18/procedure-de-dissolution-du-groupe-antifasciste-lyon-et-environs/

Une interview : https://www.rue89lyon.fr/2022/03/18/une-procedure-de-dissolution-engagee-contre-le-groupe-antifasciste-lyon-et-environs/

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#Nantes-Révoltée ( #NantesRévoltée )

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BIARRITZ : DES MILITANTS “RÉQUISITIONNENT” LA VILLA D’UN PROCHE DE POUTINE POUR ACCUEILLIR DES RÉFUGIÉS

Ce lundi 14 mars au #pays-Basque, trois individus étaient interpellés au pied d’une magnifique demeure de la ville de #Biarritz. L’un des #activistes arrêté sur place est Pierre Haffner, figure du mouvement des #Gilets-Jaunes et militant associatif de la région.

Leur crime : avoir #occupé une luxueuse villa, “l’Alta Mira” avec vue sur l’océan, huit chambres et trois salles de bain pour la mettre à disposition de #réfugié-es. Une #réquisition audacieuse puisque la demeure appartient à un #oligarque #russe très proche du Kremlin. Kiril Shamalov n’est autre que l’ancien gendre du président Vladimir #Poutine.

En effet, les trois militants avaient profité de l’absence de la famille pour s’introduire dans le domicile avant de changer les serrures. Ils avaient ensuite annoncé sur les réseaux sociaux leur intention de transformer ce vaste espace coquet et confortable en lieu d’accueil pour les personnes fuyant la #guerre en #Ukraine. Depuis sa chaîne YouTube, Pierre explique son geste : «Cette maison a été achetée avec de l’argent volé par Poutine, par sa #mafia, au peuple russe et aux peuples #opprimés par la #Russie de Poutine», «la maison du Peuple est prête à accueillir les réfugiés du régime de Poutine».

Ils ont été depuis tous les trois placés en garde à vue en attendant la décision de justice du parquet de Bayonne.

Les vrais héros ne portent pas de capes.

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🇧🇷 IL Y A 4 ANS : L’ASSASSINAT DE LA MILITANTE MARIELLE FRANCO AU BRÉSIL

**Il y a 4 ans, le 14 mars 2018, une #conseillère-municipale de #Rio-de-Janeiro, au #Brésil, #MarielleFranco et son chauffeur #Anderson-Gomes étaient #assassiné.e.s à coups de mitraillette alors qu’iels quittaient un événement en voiture.

Le double homicide est jusqu’à aujourd’hui impuni. Marielle était une #militante issue des #favelas. #Noire, #féministe, elle militait pour les #droits-humains et se battait contre les #violences-policières. Elle amplifiait la voix des familles des morts par la #police. Ce sont ces combats qui l’ont rendue dérangeante pour la classe politique de Rio et c’est pour cela qu’elle a été assassinée. Le soir même de l’exécution, les rumeurs d’un assassinat à motivation politique émergent.

Au Brésil, les assassinats politique sont courants, Global Witness affirme que «207 militants #écologistes, défenseurs des droits de l’homme, de la terre ou de la forêt ont été assassinés au Brésil entre 2010 et 2015». On découvre assez vite des liens entre une organisation milicienne composée d’anciens policiers et des personnalités politiques brésiliennes, ce qui expliquerait la lenteur de l’investigation.

Parmi les 3 chefs #miliciens identifiés, deux sont des anciens policiers. Le personnage central, #Adriano-da-Nobrega était un ancien policier du BOPE – une troupe d’élite meurtrière – en fuite depuis 2019 et proche de la famille #Bolsonaro. L’épouse et la mère de Adriano étaient embauchées au cabinet du Député Flavio Bolsonaro, le fils du président.

En 2020 le milicien a été tué par des policiers et n’a donc jamais pu être interrogé… Ce mois-ci on découvre que les effets personnels d’un des tireurs ont finalement été transmis aux procureurs après être resté 3 ans en possession de la police de Rio. Visiblement les autorités n’ont vraiment pas envie de résoudre cette affaire… La #pression-populaire est la seule chose qui fait que l’on parle de ces assassinats, autrement ils auraient été oubliés comme les centaines d’ #assassinats-politiques au Brésil.

Un #festival est actuellement organisé pour rendre #hommage à la militante à la date anniversaire de son assassinat. «Ceux qui l’ont tuée ne s’y attendaient pas, mais son héritage est immense et pas qu’en politique. Marielle est présente dans chaque femme des favelas qui part travailler aux aurores, dans la jeune fille qui veut entrer à l’université», rappelle la responsable d’un institut fondé en sa mémoire.

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net voyne – c’est à dire «non à la guerre».

#Nantes-Révoltée

🇷🇺 🇺🇦 RUSSIE : MANIFESTATIONS CONTRE LA GUERRE

Des manifestations spontanées ont eu lieu dans de nombreuses villes russes contre la guerre menée en Ukraine. À #Novossibirsk, #Saint-Pétersbourg, #Moscou ou #Ekaterinbourg, partout les manifestant-es criaient «нет войне» – net voyne – c’est à dire «non à la guerre».
Il fallait beaucoup de #courage pour descendre dans la #rue contre l’offensive #nationaliste et #militariste du #pouvoir, dans un pays cadenassé par la #police et où les opposants sont traqués, torturés et emprisonnés.

À Saint-Pétersbourg un #rassemblement a eu lieu, entouré de #policiers. À Ekaterinbourg une soixantaine de personnes ont été arrêtées. Au total, selon une ONG, 788 personnes ont été interpellées dans 42 villes, dont près de la moitié à Moscou.

#Courage à celles et ceux qui luttent. Vive la #solidarité entre les #peuples.

#NantesRévoltée #Ukraine #Russie #guerre #manifestation #pacifiste

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Nantes-Révoltée

#Féminicide #Police

LE POLICIER RECHERCHE POUR AVOIR TUÉ SA COMPAGNE ARRÊTÉ APRÈS TROIS SEMAINES DE FUITE

Le ministre de l’Intérieur l’a annoncé ce matin : Arnaud B., #policier recherché pour avoir #étranglé à mort sa compagne, a été arrêté. Ou plutôt, il s’est rendu «sans incident» ce mardi 22 février. L’agent de 29 ans était recherché depuis le 28 janvier, soit plus de trois semaines, alors qu’il était en cavale avec son arme de service. Au moment des faits, ses collègues ont découvert dans son appartement parisien le corps de sa compagne sans vie.

Quelques rappels :*

– Arnaud B. était connu pour des actes de #violences-conjugales. À tel point qu’en 2019, il a fait une Garde à vue pour ces violences. Il avait bénéficié d’une alternative aux poursuites. Selon Le Monde «il avait été sanctionné d’un avertissement, une sanction disciplinaire parmi les plus légères de la fonction publique, dont aucune mention n’est portée dans le dossier de l’agent».

– Immédiatement après les faits, un syndicaliste policier était en direct à l’antenne de BFM TV pour «demander à ce collègue de se manifester très rapidement», et déclarait : «on va tous trouver une solution ensemble, qu’il ne se sente pas seul et qu’il ne commette pas l’irréparable». Comme si #tuer une #femme n’était pas irréparable. Et que voulait-il dire par «trouver une solution ensemble» ?

– Depuis trois semaines le policier Arnaud B. était en fuite avec son arme de service, alors qu’il était théoriquement sous le coup d’une sanction administrative qui lui interdisait de conserver son pistolet en dehors du travail.

– Aucun avis de recherche n’a été diffusé pendant plus de 10 jours, procédure pourtant classique dans ce type d’affaire. C’est d’ailleurs une amie de la victime qui a d’abord diffusé le signalement du policier sur les réseaux sociaux. Ce n’est que le 8 février que le préfet de Paris a mis en ligne, pour la première fois, des photos de l’individu.

– Le policier Arnaud B. a effectué un retrait de 1500 euros deux jours avant que sa voiture ne soit retrouvée. C’était le 10 février à Breteuil. Cela veut dire que son compte en banque n’était toujours pas bloqué.

– Le policier Arnaud B. a finalement été interpellé dans le Var, dans la petite commune où réside son père. L’agent a donc non seulement pu retirer de l’argent, se promener avec son arme, mais aussi traverser la France pour rejoindre sa famille qui n’était pas surveillée.

– Selon des infos du Parisien, il s’est constitué prisonnier en se présentant de lui-même à la gendarmerie de la commune de Montmeyan. L’arrestation a eu lieu en douceur, comme le souligne Gérald Darmanin.

Nous ne tirons aucune conclusion du déroulé de cette affaire. Ce n’est pas notre rôle. Demandez vous seulement : si le #tueur avait exercé n’importe quelle autre profession que #policier, aurait-il pu faire tout cela ? Aurait-il pu rester 10 jours sans avis de recherche ? Aurait-il pu retirer de l’argent ? Et enfin, est-il possible qu’Arnaud B., policier, ait bénéficié d’une aide de la part de ses collègues ?

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LE SAVIEZ VOUS ? 160 MILLIARDS D’EUROS PAR AN POUR DES CABINETS PRIVES

Le #Sénat a lancé une «commission d’ #enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil au sein de l’ #État». L’occasion, pour les sénateurs, d’auditionner des experts de ces questions, des élus, des associations, mais aussi des représentants de cabinets privés.

Cette commission révèle une #privatisation de fond de l’appareil d’État dans son ensemble, avec un recours généralisé à «l’ #externalisation-privée». En clair : on arrose des #entreprises privées avec de l’ #argent #public pour effectuer, cher et mal, des missions qui auraient pu être réalisées par le public. Par exemple, la gestion de la crise sanitaire et de la vaccination confiée à l’entreprise américaine McKinsey, la prise de rendez-vous pour les piqûres par Doctolib, les données de santé hébergées par Microsoft, des vigiles privés pour contrôler les Pass dans les hôpitaux, la communication d’un service public confiée à un cabinet privé…

L’externalisation représente aujourd’hui plus de 160 milliards d’euros. C’est l’équivalent du quart du budget de l’État ! Autant dire que ces sommes colossales versées à des cabinets comme Mac Kinsey représentent beaucoup plus que ce qu’il faudrait pour garantir des retraites décentes pour toustes, un vrai accès à la santé et à l’éducation gratuites, entre autre choses.

Alors pourquoi engloutir des sommes aussi astronomiques pour des cabinets privés ? Parce que c’est obligatoire ! Le collectif «Nos services publics», composé d’agents de l’État, alerte sur ce phénomène : quand l’État donne un budget à une collectivité ou un service public, il ne l’autorise pas à dépenser comme il le souhaite : «Nous avons fréquemment l’interdiction de recruter», car l’État «plafonne» le budget destiné au public et en réserve à des cabinets #privés. «C’est un constat clef de notre pratique de l’État : le recours à l’ #externalisation est plus souvent une contrainte qu’un choix stratégique. Il est plus facile d’externaliser que de recruter un fonctionnaire, même si cela coûte plus cher.»

Résultat : le service public est “sous-traité” au privé partout. Et tout ça pour des résultats catastrophiques. Un responsable de McKinsey expliquait par exemple devant la commission du Sénat qu’il avait facturé plus de 500 000€ à l’État pour préparer un séminaire sur «les évolutions du marché de l’enseignant», oubliant que dans notre pays l’éducation n’est pas sensée être un marché. Sans être simplement capable d’expliquer aux élus ce que contenait le rapport qu’il était sensé avoir rédigé à ce prix ! Sous prétexte de «maîtrise de budget» et de «réduction des dépenses», c’est exactement l’inverse qui se produit : l’argent public coule à foison pour des consultants privés totalement incompétents et même nocifs.

Le collectif «Nos services publics» explique : «L’externalisation entraîne une perte de savoir-faire des services publics. On devient incapables de faire seuls. Même en situation de crise». On l’a vu avec la pandémie : une gestion calamiteuse qui a coûté des vies. Même chose avec la Poste ou les trains, toujours plus cher et toujours moins efficace à mesure que la privatisation avance.

Le #néolibéralisme est un #dogme irrationnel et dangereux. Il n’est bénéfiques que pour les #ultra-riches. L’État français est aux mains de #managers arrogants et opportunistes qui arrosent leurs amis issus d’entreprises privées. C’est un hold-up massif, qui ne s’arrêtera pas seul.

Source : https://twitter.com/nosservicespub/status/1490988964236378112

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Soirée de soutien à Nantes Révoltée

Au programme : prises de parole, vente de leur excellente revue… et de la convivialité !
Le 25 janvier, une poignée d’élus de droite et d’extrême droite ont réclamé la «dissolution» de Nantes Révoltée. Demande immédiatement exaucée par #Darmanin, en personne, à l’Assemblée Nationale, qui annonçait la procédure de dissolution : https://nantes-revoltee.com/%f0%9f%94%b4-darmanin-engage…/
Nantes Révoltée est un média, lu par plusieurs millions de personnes chaque mois, et comptant plus de 250 000 abonnés sur différentes plateformes. Nantes Révoltée a documenté la charge qui a tué Steve, les mobilisations des Gilets Jaunes, la lutte sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, les occupations pour les sans-abris. Depuis 10 ans, Nantes Révoltée a donné de la force et du soutien à celles et ceux qu’on n’entend pas ; Animé la vie sociale, politique et artistique à Nantes et bien au delà.
Texte de la pétition : https://www.change.org/p/contre-la-dissolution-de-nantes-révoltée-pour-la-liberté-d-expression
Tribune : https://blogs.mediapart.fr/…/nantes-revoltee-et-nous…
Parution du hors-série “Contre-attaque” : https://nantes-revoltee.com/categorie-produit/revues/

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