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Sôseki

Oreiller d’herbe ou le Voyage poétique (page 122)

Mais celui qui devient poète ou peintre mord à pleines dents la fleur de ce monde conflictuel et connaît une pureté sans mélange. Les poètes et les peintres consentent à l'ordre du monde, se nourrissent de brume, s'abreuvent à la rosée, aiment la beauté des couleurs du printemps et de l'automne, et ignorent le regret jusqu'à la mort. Ils ne trouvent pas leur plaisir dans l'attachement aux choses. Ils ne font qu'un avec elles, ils deviennent la chose elle-même, dans une identification parfaite. Lorsqu'ils sont parvenus à l'unité, l'espace où ils se déploient est si vaste qu'il est impossible d'en définir les limites. Lavés de toute souillure, purifiés de tout désir, ils baignent dans une atmosphère transparente. [...] pour le dire autrement, ce qu'on nomme poésie ou peinture n'est qu'un chemin que chacun peut choisir.

peintre

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Sôseki

Oreiller d’herbe ou le Voyage poétique (page 122)

Pour celui qui vit dans l'univers et doit le traverser sur la corde de l'intérêt, l'amour vrai est vain. La richesse que nous voyons avec les yeux est comme le sable. Le nom que nous portons, la gloire dont nous pouvons nous emparer, sont comme le miel qu'une abeille maligne nous fait croire qu'elle l'a distillé, mais qui abandonne son dard. Le plaisir naît de l'attachement, il contient donc toutes les souffrances.

anarchisme Japon

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Sôseki

Oreiller d’herbe ou le Voyage poétique (page 122)

C’est parce que je sais que mes pieds foulent le sol, que me vient une inquiétude à l’idée qu’il pourrait s’effondrer.
C’est parce que nous savons que le ciel est au-dessus de notre tête, que nous craignons l’allure vertigineuse des éclairs.
Comme le monde ne nous laisse pas en paix tant que nous ne nous confrontons pas aux autres, il nous est impossible d’échapper à une vie de souffrance.
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Je suis en train de découvrir cet auteur : Sôseki

Sôseki est né en 1867 d’une mère âgée qui le rejette et qui mourra alors qu’il n’a que quatorze ans. Au collège, il se passionne pour la littérature chinoise. À l’université, il commence des études d’architecture mais étudie en même temps l’anglais. Son goût pour l’Occident l’amènera même à étudier le français et l’allemand, chose très rare à l’époque. Sa rencontre avec Shiki (grand poète de haïku) sera pour lui l’occasion de s’initier au haïku et à en écrire 2500 tout au long de sa vie (dont un très bel échantillon de 135 haïkus est à découvrir aux éditions Philippe Picquier).

Extrait

Quand la difficulté de vivre s'intensifie, l'envie vous prend d'aller ailleurs. Une fois que vous avez compris que la peine est partout la même, alors la poésie peut naître, alors la peinture peut naître".

Sôseki