#anti-bassines

anar65@diaspora-fr.org

#Dijon

#Surveillance #Espionnage #Surveillance-Policière #Surveillance-Politique #Criminalisation #Répression des #Luttes #Écologistes #éco-Terroriste

Plus de 300 collectifs et personnalités dénoncent la surveillance dont ils ont fait l’objet aux Tanneries et aux Lentillères

Publié le 15/02/2023
Quartier Libre des Lentillères
#Solidaires #21

A l’initiative de l’Union Syndicale Solidaires 21, plus de 300 #artistes, #penseurs-euses, #associations, #collectifs, #partis-politiques et #organisations-syndicales dénoncent, par le biais de cette tribune, la surveillance dont elles et ils ont fait l’objet en tant qu’usager.e.s du Quartier Libre des #Lentillères et de l’Espace autogéré des #Tanneries, à Dijon (21), où des caméras dissimulées ont récemment été découvertes.

Nous, artistes, penseurs et penseuses, associations, collectifs, partis politiques et organisations syndicales, sommes scandalisé.e.s de découvrir par le communiqué en date du 26 janvier 2023 que l’Espace Autogéré des Tanneries et le Quartier Libre des Lentillères ont été, pendant plusieurs mois, surveillés par des caméras dissimulées dans des faux boîtiers électriques. Ces lieux, nous les aimons, nous les fréquentons, nous les animons et nous nous y organisons. Au travers de ces dispositifs, ce sont donc nous et nos collectifs qui avons directement été soumis à une surveillance policière particulièrement intrusive.

Cette surveillance politique s’inscrit dans un contexte de criminalisation et de répression des luttes, en particulier des luttes écologistes. Du fiasco de l’affaire #Tarnac, à la récente victoire juridique des opposant·es au projet de site d’enfouissement nucléaire de #Bure, les procédés d’espionnage des groupes militants ont montré à plusieurs reprises ces dernières années leur voyeurisme autant que leur inutilité. Plus récemment, ce sont les militant·es opposé·es à la construction de #méga-bassines qui en ont fait les frais : un militant du collectif « Bassines non merci » a ainsi découvert une caméra dissimulée devant son domicile, puis une balise GPS sur son véhicule. Les manifestant·es #anti-bassines ont quant-à-elle·eux été désigné·es sous le terme d’« éco-terroriste ».

Loin des clichés et des figures repoussoir, l’Espace Autogéré des Tanneries et le Quartier Libre des Lentillères sont des espaces insérés dans le tissu associatif et politique de la ville. Nous sommes nombreux·euses, de tous horizons, à nous y impliquer de diverses manières. Ils sont des lieux d’éducation populaire, d’organisation de distribution alimentaire, de cultures libres, d’accueil et de
maraîchage. Ils sont aussi des lieux d’organisation #politique pour de nombreux collectifs #féministes, écologistes, #anticapitalistes, #syndicaux ou encore #antifascistes.

Cette surveillance dissimulée des faits, des gestes, du quotidien et de l’intimité des dizaines de personnes qui prennent soin de ces espaces et des centaines de personnes qui les fréquentent est inadmissible. Nous, artistes, associations, collectifs, partis politiques et organisations syndicales, apportons notre plein soutien aux personnes qui font vivre ces lieux, dénonçons la surveillance politique dont nous avons fait l’objet, et soutenons les futures mobilisations et éventuelles démarches judiciaires visant à éclaircir les responsabilités et à mettre un coup d’arrêt à de telles pratiques.

Pour signer la tribune et voir la liste complète des signataires : https://framaforms.org/tribune-contre-la-surveillance-politique-au-quartier-libre-des-lentilleres-et-a-lespace-autogere-des

anar65@diaspora-fr.org

bonjour, Bonsoir, au revoir, bonne soirée et nuit

#Répression #Violences sur un #Militant #anti-Bassines #mégaBassines #Ecologie #Agro-industrie, #FNSEA #Etat #Gouvernement #Darmanin #police #Complice fnsea #affameur, #pollueur #réactionnaire voir ... + et maintenant #Criminel (mais rien de nouveau ! )

Agression brutale d’un militant anti-bassine devant chez lui

“Ecolo de merde”, “On te pisse dessus”, “Il est beau l’antibassine”

Un communiqué du collectif Bassines Non Merci :
Ce jeudi 24 Novembre, notre camarade Valentin a déposé plainte à la gendarmerie de Melle (79), accompagné par son avocate suite à l’agression dont il a été victime vendredi 18 Novembre à son domicile.

De retour devant son domicile après son footing quotidien, Valentin a surpris un individu qui tentait de forcer une des portes de son domicile pour vraisemblablement s’y introduire.
Apostrophant cet individu, Valentin a été violemment frappé au visage par un deuxième homme, tapi dans l’ombre. Mis au sol, Valentin a alors été roué de coups sur tout le corps et insulté en des termes qui ne laissent aucune ambiguïté quant aux motivations réelles de ses agresseurs “Enculé d’écolo de merde”, “On te pisse dessus”, “Il est beau l’antibassine”.

Cette agression a nécessité l’hospitalisation de Valentin à plusieurs reprises, débouchant sur une Incapacité Totale de Travail (ITT) de 15 jours. Il présente en effet plusieurs blessures graves : fractures et/ou fêlures des côtes et du nez sur le flanc gauche, entorse cervicale et entorse de la cheville gauche, multiples contusions, plaies au visage et sur l’ensemble du corps. Cette ITT pourrait être réévaluée au vu des incapacités plus longues causées par le choc psychologique; et le temps nécessaire à se remettre des entorses et fêlures sur les diverses parties du corps avant de pouvoir retrouver une activité normale.

👉 Pourquoi Valentin était ciblé ?
Le caractère politique de cette agression ne fait aucun doute. Voici ce que nous dit Valentin sur le caractère public de son engagement et sur ce qui a pu motiver ses agresseurs : “Très attaché à la protection de mon territoire, le Marais Poitevin, depuis très jeune, j’ai toujours entretenu une relation privilégiée avec mon milieu de vie, imaginant un temps devenir guide de pêche. C’est tout naturellement que j’ai rejoint ces derniers mois le collectif Bassines Non Merci et que j’ai rendu public mon investissement dans ce combat vital.

En amont de la manifestation, j’avais diffusé, le 22 Octobre, un appel à rejoindre la manifestation de Sainte-Soline les 29 et 30 octobre sur mon compte Instagram qui a été assez largement diffusé. Le jour de la manifestation, j’ai été horrifié par la quantité de munitions en tout genre utilisées par les forces de l’ordre et par les blessures qu’elles occasionnaient. Je me suis investi dans le soutien des plus fragiles et des plus impactés. Le lendemain et les jours suivants, j’ai participé à des opérations de ramassage et d’inventaires des centaines de bombes de désencerclement, assourdissantes, lacrymogènes et LBD laissées éparses dans les champs. Certaines grenades étant encore susceptibles d’exploser et de blesser.
Les dégâts constatés par l’impact des bombes de désencerclements m’ont amené à la conclusion que ce jour là, les forces de l’ordre auraient pu, comme lors de la mort de Rémy Fraisse à Sivens, commettre l’irréparable. J’ai fait part à visage découvert de ces réflexions et constats sur les réseaux sociaux.”

Il se trouve que Valentin est aussi le neveu d’un des porte-paroles du Collectif Bassines Non Merci, Julien Le Guet, menacé lui-même à différentes reprises, ce qui l’expose d’autant plus.

👉 Les faits précédents – La lourde responsabilité du gouvernement et des promoteurs des bassines.
De nombreuses questions demeurent quant à l’identité, aux mobiles précis, aux complicités ou aux commanditaires des agresseurs. Nous ne pouvons qu’attendre à ce titre des réactions et procédures rapides après le dépôt de plainte de cet après-midi. Mais il nous faut mettre en avant dès aujourd’hui un ensemble de faits et d’acteurs qui ont pu cautionner et générer cette agression.
Voilà en effet ce que suscite le sentiment d’impunité qui peut naître – au vu des partis pris affirmés des pouvoirs publics et des forces de l’ordre – chez les partisans des bassines et leurs complices, qu’ils soient exploitants, représentants des entreprises de travaux publics… Depuis plusieurs années, les membres du collectif Bassines Non Merci avaient déposé à de nombreuses reprises des plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui et menaces de mort.
👀 https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/face-face-tres-tendu-entre-agriculteurs-collectif-bassines-non-merci-greve-mignon-1704170.html
👀 https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/ragondin-mort-une-tentative-d-intimidation

Ces plaintes étaient restées lettre morte. A contrario des gendarmes du territoire avaient pu récemment présenter un diaporama des membres du collectif Bassine Non Merci devant une assemblée des irrigants du pays mellois. Et tout récemment encore, le président de la chambre d’agriculture interdépartementale, Jean-Marc Renaudeau, justifiait par des propos scandaleux les menaces de mort contre le porte-parole de la Confédération paysanne Benoit Jaunet.

👀 https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/le-president-de-la-chambre-d-agriculture-denonce-l-escalade-de-la-violence-des-anti-bassines-59f112ba-69b2-11ed-8d4d-08b259fcf3f5

Cette agression est par ailleurs emblématique de la montée des tensions sur un territoire lorsqu’un gouvernement tente d’imposer par tous les moyens, y compris répressifs et militaires, un projet contesté depuis des années par une large part de la population, habitant.es, paysan.nes, naturalistes, pêcheurs, scientifiques… Les projets de bassines et le modèle agricole industriel qu’ils maintiennent à bout de souffle sont déjà condamnés par l’accélération des bouleversements climatiques. Pourtant, d’autres solutions existent et peuvent garantir la souveraineté alimentaire de la population et la préservation de la ressource en eau, tant en quantité qu’en qualité. Mais le gouvernement a choisi de ne pas en tenir compte et de passer en force, quitte à créer un climat explosif.

💥 Cette agression témoigne de la violence qu’autorise et cautionnent les prises de paroles honteuses d’un ministre de l’intérieur, Darmanin qui choisit sciemment de diaboliser des milliers de citoyen.ne.s mobilisé.es pour la défense d’un bien commun et d’éviter ainsi de parler du fond du dossier.

💥 Cette agression est le pendant apparemment “civil” d’une criminalisation croissante des militant.e.s écologistes, que le gouvernement invite à punir sévèrement. Une circulaire “d”exception”, signée par le garde des sceaux Dupond-Moretti, à été adressée aux procureurs de France pour les enjoindre à punir de manière expéditive et exemplaire tou.te.s les citoyen.ne.s qui osent s’en prendre à des “projets d’aménagements du territoire” (pour ne pas dire explicitement mégabassines).

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/le-president-de-la-chambre-d-agriculture-denonce-l-escalade-de-la-violence-des-anti-bassines-59f112ba-69b2-11ed-8d4d-08b259fcf3f5

Nous rappelons pour notre part que nos actions de désobéissance n’ont jamais pris pour cible l’intégrité physique des personnes, nous nous sommes toujours fermement opposés à toute initiative à l’encontre des bénéficiaires de ces projets et de leurs soutiens. Nos actes collectifs de désarmement des équipements sont motivés par «l’état de nécessité», car ceux-ci font peser un danger imminent sur l’ensemble de la population et du vivant. À l’inverse, depuis de nombreuses années, les menaces physiques sont le mode d’action privilégié par le camp des pro-bassines afin de faire pression sur les membres du Collectif Bassines Non Merci. Elles trouvent leur débouché aujourd’hui dans l’attaque envers Valentin.

👉 Pour empêcher qu’une agression de ce type ne se reproduise, le gouvernement à l’heure des choix.
Avec cette agression et quels qu’en soient les responsables, le Rubicon a été franchi. La situation est grave et le risque d’embrasement réel. Il serait impensable que les citoyen.ne.s en viennent à constater que tous les moyens ne soient pas mis en œuvre pour trouver les agresseurs de Valentin. Comme Valentin l’affirme dans sa déclaration, “Il s’agit ici d’interroger le choix fait par l’État entre la protection d’un dispositif qui met en danger la ressource en eau d’un côté et la protection des personnes contre les violences physiques, mais aussi la préservation de ce qui est essentiel à la vie de l’autre. Des millions pour protéger un cratère, combien d’agents et de temps pour enquêter sur mon agression ? L’avenir nous le dira.”

Au-delà du suivi de cette agression et pour que la paix revienne sur tout le territoire, il n’y a aujourd’hui qu’un seul chemin responsable :

✅ la mise en place urgente d’un moratoire sur les projets de méga-bassines et l’arrêt immédiat des chantiers en cours.
✅ l’établissement d’une concertation apaisée sur une gestion de l’eau partagée et un changement de pratiques agricoles, avec toutes les parties prenantes.

Le collectif BNM et toutes ses composantes ne se laisseront pas intimider par ces pratiques ignobles et lâches. Nous poursuivrons dans les jours et semaines qui viennent le combat juste pour la préservation de l’eau et du vivant.

⚠ Notre priorité est cependant pour l’heure d’apporter protection à la victime. C’est dans ce cadre que nous demandons à tout.e.s les camarades qui voudraient apporter leur soutien à Valentin à ne pas le contacter directement.

✊ La mobilisation contre toute forme de répression ou d’intimidation se poursuit également :
🗓 Vendredi 25 à 10h00 devant la chambre d’agriculture de La Rochelle, pour une action portée par la Confédération Paysanne en réaction aux propos scandaleux de Jean-Marc Renaudeau.

🗓 Lundi 28 novembre à Niort, où une mobilisation aura lieu devant le tribunal judiciaire à 12h, à l’occasion du procès des 5 camarades inculpés suite à la manifestation de Sainte-Soline

https://www.facebook.com/events/455495950066328

fiel@diaspora-fr.org

#Sainte-Soline #Eco-terrorisme #DésobéissanceCivile #Eau #MegaBassine #agro-industrie #Moratoire

communiqué - Sainte-soline :

exigence de moratoire sur les bassines, nouvelle action nationale en vue et vigie sur le chantier
Le mouvement laisse une vigie face au chantier, exige un moratoire sur les projets de bassines et s'engagera dans une nouvelle action nationale si le gouvernement maintient son passage en force

Les 29 et 30 octobre, nous nous sommes introduits en masse dans le chantier de la méga-bassine de Sainte-soline en déjouant un nouvelle fois un dispositif policier pléthorique et avons démonté une canalisation destinée à remplir cette bassine. Après ces deux actions qui ont démontré la montée en puissance du #mouvement #anti-bassines et sa détermination, nous repartons avec des souvenirs éblouissants, des camaraderies renforcées et laissons sur le champ dans lequel s'est déployé le camp, une Outarde canepetière géante ainsi qu'une vigie. Celle-ci servira de tour d’observation autant pour les oiseaux que pour l’avancée du chantier de la #bassine de Sainte-Soline. Cette accueillante prairie, foulée par 10 000 personnes, entretenue par un #paysan ex-irrigant et désormais opposé aux bassines, pourra servir de nouveau à l'avenir de point d’appui pour des mobilisations. Mais ces actions pourront aussi ressurgir à n'importe quel moment, partout là où des bassines menacent de se construire et d'aggraver la dégradation des cours d'eau et des nappes au profit d'une minorité d'irrigants.

Le large coalition de plus 150 organisations ayant portées la #manifestation « pas une bassine de + » exige de nouveau l’arrêt du chantier de Sainte-Soline et un moratoire sur l’ensemble des autres méga-bassines en projet. Le gouvernement, aux abois, agite l'épouvantail grotesque de l'éco-terrorisme mais c'est bien lui qui appuie et finance aujourd'hui des crimes contre l'eau et les terres. S'il persiste à passer en force et à imposer des dispositifs d’accaparement de l’eau pour un modèle agro-industriel toxique, une nouvelle date de mobilisation nationale et de désobéissance civile sera annoncée d’ici 15 jours. Nous montrerons une nouvelle fois s'il le faut que ces dispositifs sont atteignables et qu'au vu de l'urgence climatique, les arrêtés préfectoraux et autres montées de fièvre répressives ne peuvent plus arrêter les défenseurs.euses de l'eau.

Nous appelons à maintenir une #solidarité très forte avec nos camarades placé.es en contrôle judiciaire après un premier passage au tribunal aujourd'hui et avec les blessé.es lors de la manifestation de samedi et attendu.es par la #police à la sortie de l'hôpital. Nous remercions infiniment toutes celles et ceux qui ont rendu cette nouvelle étape possible, bravé les interdictions pour amener la logistique, les cantines, la fête et les outils de manifestation, qui se sont mis.es en jeu de façon aussi renversante sur les terres rouge de Sainte-Soline. Nous nous retrouverons plus nombreux.ses encore à l'avenir !

No Bassaran !

Bassines Non Merci et les Soulèvements de la Terre.