#bien-commun

elsa_capunta@diasp.eu

Touche pas à ma rivière !

pétition
Je ne saurais trop vous recommander d'utiliser une adresse courriel jetable pour signer des pétitions.
La Mairie de Brignais et le SMAGGA projettent de construire un écrêteur de crues parallèle au Chemin du Gué, et à 100 mètres environ des habitations. Cet ouvrage bétonné d'une hauteur de 7 à 8 mètres s'étalera du lit du Garon au Chemin de Barret en coupant une propriété en deux parties.
Les énormes travaux engendreront de graves dégâts au niveau du sol et du sous-sol des habitations et de la nappe phréatique proche des habitations: carottages à 15 m de profondeur, fouilles avec pelles mécaniques, passage de gros engins de chantier sur le chemin de Barret, véhicules de fort tonnage...alors que cette zone est ESPACE NATUREL SENSIBLE, avec circulation réglementée pour les riverains.
Des solutions alternatives aux barrages écrêteurs existent.

https://agir.greenvoice.fr/petitions/non-a-la-construction-d-un-ecreteur-de-crues-dans-la-vallee-de-barret-a-brignais

#eau #riviere #bien-commun #rhone #garon #beton #betonnage #ecologie #biodiversité

tina@diaspora.psyco.fr

Le maire d'Aulus-les-Bains redonne à l’eau son statut de bien commun.

En 2018, la vente frauduleuse de la centrale hydroélectrique d’Aulus-les-bains en Ariège à la société Igic, a été officiellement annulée.
C’est l’aboutissement de quinze ans d’une bataille juridique (et politique) pour que la centrale hydroélectrique – et ses fruits – soient restitués aux habitantes et habitants de la commune.

En France, lorsqu’un cours d’eau n’est pas déclaré navigable, les riverains sont propriétaires de son lit. Mais dès lors qu’un barrage, une centrale, un moulin… y est installé, il est obligatoire d’obtenir une autorisation d’État pour en exploiter les fruits. Cette autorisation est communément appelée “droit d’eau”.
À Aulus-les-Bains, ce droit d’eau avait été transféré à un groupe de particuliers qui avaient la propriété des usines principales. Opération juteuse : la centrale achetée 30 000 francs à l’époque, générait 15 à 18 millions de kilowattheure par an, pour un chiffre d’affaires d’1 million d’euros.

#eau #bien-commun #hydroélectricité #propriété #argent #fraude