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Le maire d'Aulus-les-Bains redonne à l’eau son statut de bien commun.

En 2018, la vente frauduleuse de la centrale hydroélectrique d’Aulus-les-bains en Ariège à la société Igic, a été officiellement annulée.
C’est l’aboutissement de quinze ans d’une bataille juridique (et politique) pour que la centrale hydroélectrique – et ses fruits – soient restitués aux habitantes et habitants de la commune.

En France, lorsqu’un cours d’eau n’est pas déclaré navigable, les riverains sont propriétaires de son lit. Mais dès lors qu’un barrage, une centrale, un moulin… y est installé, il est obligatoire d’obtenir une autorisation d’État pour en exploiter les fruits. Cette autorisation est communément appelée “droit d’eau”.
À Aulus-les-Bains, ce droit d’eau avait été transféré à un groupe de particuliers qui avaient la propriété des usines principales. Opération juteuse : la centrale achetée 30 000 francs à l’époque, générait 15 à 18 millions de kilowattheure par an, pour un chiffre d’affaires d’1 million d’euros.

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