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En Roumanie, le bison a été peu à peu réintroduit depuis 2014 après deux siècles de disparition. Aujourd’hui, une horde de 170 bisons évoluent librement dans les Carpates roumaines et régénèrent les écosystèmes.
Pâturant sur près de 50 km² de prairies, le troupeau permet de capturer 9,8 fois plus de carbone dans les sols. Ils participent ainsi à stocker 54 000 tonnes de carbone par an, ce qui correspond au CO2 annuel émis par 43 000 voitures à essence américaines moyennes, ou 123 000 voitures européennes.«Les animaux sauvages pourraient augmenter considérablement le bilan carbone d’un écosystème, de 60 à 95 %, et parfois même plus. Cela pourrait améliorer la capture et le stockage du carbone dans les écosystèmes à l’échelle mondiale d’au moins 6,4 milliards de tonnes par an. Ce montant rivalise avec chacune des cinq principales mesures du GIEC pour réduire rapidement les émissions nettes, y compris une transition rapide vers les technologies solaires et éoliennes.
Beaucoup d’espèces (éléphants de forêt tropicale, bœufs musqués, loutres de mer...) présentent des perspectives aussi prometteuses que ces bisons, doublant souvent la capacité d’un écosystème à absorber et à stocker du carbone, et parfois même beaucoup plus.
Il s’agit vraiment d’une option politique au potentiel énorme». Pr. Oswald Schmitz de la Yale School of Environment.
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