#chanson

miguela@diaspora.psyco.fr

Saez - La beauté du Coeur

https://youtu.be/piXD9RlBPo4

À tous les utopistes et à tous les rêveurs
Tous les fraternels de ce monde
À mes frères anarchistes, à la beauté des fleurs
À cette petite fille sous les bombes

Dessinant une étoile comme une destination
Créant de sa plume orpheline
À ces gens bras ouverts qui offrent l'horizon
Aux yeux de ces enfants de l'exil

À celui qui héberge celui qui va sans toit
Au migrant accueilli en chemin
Au soignant tenant main à celui qui s'en va
Au mendiant, à l'offrande du vin
À l'alcool partagé à celui qui a froid
À celui qui offrira son pain
À ces gens dont la vie reste le seul combat
À celui dont survivrait le destin

À celle qui donnera le sein à l'orphelin
À ceux dont le seul dieu est partage
À la mère pardonnant un jour à l'assassin
De son enfant sachant les naufrages

Que la haine fait ici quand sonne la vengeance
À celui dont le cœur reste amour
À ces âmes éclairées qui n'ont pour seule violence
Que les larmes à leurs yeux en tambours

À l'animal courant droit vers le sacrifice
De sa vie pour sauver son maître
À celui se jetant corps dans le précipice
Pour remonter le corps d'un autre être

À celui dans les flammes qui sacrifie sa vie
Pour tenter de sauver un berceau
À l'oiseau dont les ailes blessées par le fusil
Recouvrent leur envol pour là-haut

À ces chants de marins, la nuit venant du large
Ami trinquons nos vins, nos sanglots
C'est à l'encre des yeux que s'écrivent nos pages
Aux mémoires de ceux partis là-haut
Aux étoiles éclairant l'univers de la nuit
Des prénoms oui de nos amis morts
À ces soleils toujours faisant naître la vie
Des ténèbres en accouchant l'aurore

Au partage de l'avoir pour la beauté de l'être
Puisque c'est notre histoire, malheureux
Toujours la lutte entre l'être ou bien le paraître
Entre le milliardaire et le gueux

À celui dont la gloire oui se compte en offrant
Bien plus qu'en nombre de diamants
À ces gens qui n'ont rien que leur propre viande
Si tu savais comme leur cœur est grand

À ces adolescents pavés contre matraques
Poing levé vers le ciel, tête haute à la mort
À ces fous magnifiques, la rose face aux chars
Corps des disparus de ces navires sans port

Qui seuls face au naufrage bravant tous les typhons
Dans la brume soudain aperçoivent une plage
À celui dont l'amour le laisse sur un carrefour
Comme on laisse une balise, comme on laisse un bagage

À la femme violée redécouvrant tendresse
À ces enfants battus découvrant la caresse
Quand l'amour vous offre la délicatesse
Au croyant sans église redécouvrant la messe
À toute l'humanité dans ce mouchoir tendu
À celui dont les yeux s'inondent sous les crues
Contre tous les outrages, contre toutes les moqueries
Il n'est pas de plus grand courage qu'être gentil

Il n'est pas de plus grand courage qu'être gentil
Il n'est pas de plus grand courage qu'être gentil
Contre tous les outrages, contre toutes les moqueries
Il n'est pas de plus grand courage qu'être gentil

#art, #chanson, #musique, #poésie, #Saez

redj18@diaspora.psyco.fr
Chanson inspirée de minou...

J'suis caché
Derrière le frigidaire
Pis j'entends pas
zun Miaou-miaou-miaou
Pis le chat grimpe
Pas sus l'frigidère
La voisine est très calme à soir
J'va avoir un brake pour un soir
Son chum a dû
La Krisser là...
J'va me r'poser
Assis tout seul avec mon chat
À côté d'moé!

#music, #musique, #chanson

magdoz@diaspora.psyco.fr

Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
https://yewtu.be/watch?v=RSJmN-Mg978 (with #english subtitles)

Les gens marris aigris et sectaires, l'esprit à réaction qui font machine arrière, avant, ne voyageaient guère plus loin que leur propre #village, alors "l'autre", "l'étranger", c'était le Polonais, l'Italien, le Portugais...
Aujourd'hui, explosion de consommation d'énergie oblige, on part facilement en week-end à Berlin, Rome ou Lisbonne, et donc l'Étranger est celui d'au-delà les mers et océans...
Mais par contre, chez nous, les #Imbéciles, sont toujours les mêmes....

La #France est celle qu'on a aujourd'hui. Et les #Français sont ceux qui y résident. Il n'y a pas de Français de souche, sauf pour de sombres cons.
Par contre, tout le monde va morfler, vu le déclin annoncé d'énergie par le #MIT depuis 1972... Mais là, de sombres cons et surtout criminels, seront encore là, pour pointer l'autre, l'étranger, comme étant le #BoucÉmissaire.

Il existe une théorie pour ces gens « #aigris et #sectaires » comme dit #LaTordue : La loi de #Brandolini, ou L'asymétrie des imbécilités.
L'étranger vient manger le pain des #Français, c'est dit en 2 secondes, mais il faut une chanson entière, pour expliquer à ces imbéciles que cet #Étranger joue un rôle fondamental dans l'obtention de ce #pain, chez nous...

En #chanson OU par une quelconque #théorie.... un imbécile reste un imbécile #aigri et #sectaire.... !!!

Georges #Brassens - La ballade des gens qui sont nés quelque part
C'est vrai qu'ils sont plaisants, tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est d'être habités
Et c'est d'être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part

Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour tout's sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours, leurs musé’s, leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris, ou de Rome, ou de Sète
Ou du diable vauvert ou de Zanzibar
Ou même de Montcuq, ils s'en flattent mazette
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel, douillettes, leurs autruches
Enfouissent la tête, on trouve pas plus fin
Quant à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon, c'est du souffle divin
Et, petit à petit, les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux, même en bois, rend jaloux tout le monde
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur naissance
Ils plaignent de tout coeur les pauvres malchanceux
Les petits maladroits qui n'eur’nt pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu, qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on n'y rencontrait cette race incongru’
Cette race importune et qui partout foisonne :
La race des gens du terroir, des gens du cru
Que la vi’ serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant ces jobards
Preuve, peut-être bien, de votre inexistence :
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part

Quant à ceux qui votent du côté de la #droite dure, pensant voter pour leur intérêt.. là encore... la chanson sait y répondre.... La #Politique en chansons, donc... Et le #racisme en embuscade partout...

linuxmao.org@diaspora-fr.org

Éditorial de septembre 2022

#art #art_libre #artiste #artlibre #cc-by-sa #chanson #copyleft #creative-commons #creative_commons #creativecommons #culture #culture-libre #culture_libre #culturelibre #francophone #français #gnu #gnu-linux #gnulinux #gpl #informatique-musicale #informatique_musicale #informatiquemusicale #libre #libre-art #linux #linux-mao #linux_mao #linuxaudio #linuxmao #logiciel-libre #logiciel_libre #logiciellibre #mao #mao-linux #mao_linux #maolinux #musicien #musiciens #musique #musique-libre #musique_libre #numerique #productionmusicale

C’est dans les années 2000 que débutèrent de sérieuses restrictions concernant l’abattage de certaines essences d’arbres. L’industrie des instruments de musique en pâtit naturellement mais sut s’adapter, tant bien que mal.

Cependant, c’est autour de 2050, alors que les forêts avaient presque entièrement disparu, que les interdictions de fabrication d’objets en bois se multiplièrent, engendrant toutes sortes de trafics.

Les riches amateurs de menuiserie, d’ébénisterie voire de lutherie s’adressèrent alors à des chasseurs de bois anciens, de vrais mercenaires dont les méthodes se firent de plus en plus agressives et violentes tant les montants en jeu devinrent astronomiques.

Les musiciens qui avaient conservé leurs anciens instruments se firent dépouiller les uns après les autres. Pianos, violons, guitares changèrent de mains et peu importaient les moyens de se les approprier. On déplora même nombre de décès, les chasseurs ne reculant devant aucune atrocité.

Les bois, une fois débités, servaient de placages pour les demeures des quelques milliardaires qui pouvaient s’offrir les services de ces chasseurs de primes.

Le même scénario se reproduisit vers 2070 pour tout ce qui concernait les instruments à vent et les cuivres. Au tournant du siècle, ce furent les plastiques puis les composants électronique qui firent l’objet de ces horribles pratiques.

Les musiciens dépouillés, privés de leur raison de vivre, se regroupèrent en unités de combat, connues sous le nom de Légions Mozart.

Au terme de combats sans merci, les Légions obtinrent, autour de 2120, la capitulation des milices de desperados, purent récupérer les matières premières des objets spoliés. Ils obligèrent les vaincus et leurs commanditaires à se former à la lutherie, à l’électronique, à la facture d’instruments divers, au terme de traités inaliénables.

C’est ainsi que les anciens rois de la finance, de l’industrie, de l’espace, de l’internet, mêlés aux pires bandits que les décennies précédentes avaient pu connaître, se retrouvèrent à assembler de magnifiques instruments, vêtus de blouses grises, le crayon sur l’oreille, une cigarette mal roulée au coin des lèvres, de mauvaises lunettes sur le bout du nez, au sein d’ateliers poussiéreux, baignant dans les senteurs de colle et de vernis.

C’est en 2128 que ces derniers fondèrent le Syndicat de…

Mais c’est une autre histoire !

Bonne rentrée à toutes et tous, ne vous éloignez quand même pas trop de vos instruments...