#classeouvrière

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"Germinal" d'Émile Zola

Étienne Lantier, un syndicaliste, trouve un travail dans la mine de charbon du Voreux. Logé chez les Maheu, une famille de mineurs, il tombe amoureux de leur fille Catherine. Le travail est rude, mal payé, et les conditions de sécurité ne sont pas respectées : la grève commence.

Publié en 1885, #Germinal est le treizième roman de la série des #Rougon-Macquart, celui avec lequel #Zola se penche sur la condition ouvrière, et plus particulièrement sur le monde des mineurs. Histoire de la misère ouvrière et d’un soulèvement réprimé dans le sang, Germinal raconte l’éveil de la #classeouvrière, la prise de conscience de ses droits, et même si la révolte des #mineurs du #roman se termine mal, Zola laisse planer un espoir, celui d’une organisation future, encore souterraine mais prête à éclore, à « germer » et à renverser l’ordre #capitaliste établi. C’est avec ce roman que Zola exprime avec le plus de force « la lutte du #capital et du travail » qui sera, selon lui "la question la plus importante pour le XXème siècle".
Adapter ce roman aujourd’hui, c’est d’abord faire le constat malheureux de son actualité car les questions qu’il soulève sont encore prégnantes aujourd’hui (écart croissant entre riches et pauvres, détérioration des conditions de #travail, pouvoir d’achat, loi du marché qui prévaut toujours sur toutes les lois humaines, etc.). Il y a une résonance contemporaine de ce roman et c’est avec cet écho que le travail d’adaptation s’est inventé.
Resserré autour du personnage principal du roman, Étienne Lantier, le feuilleton suit le parcours de ce machineur sans emploi qui, arrivant aux #mines de Montsou au début du roman, y trouve un travail et se retrouve à la tête du mouvement de #grève des mineurs. Héros d’un jour sitôt haï et rejeté, Étienne repart, à la fin du roman, en « soldat raisonneur de la #révolution », prêt à rejoindre l’ #Internationale des travailleurs et à y jouer un rôle à Paris. Son expérience est celle de la responsabilité (politique, sociale, morale…) des « meneurs » et de l’avancement politique gagné sur le malheur des travailleurs. Parce qu’il n’est ni tout blanc, ni tout noir, le personnage d’Étienne Lantier permet de faire entendre la complexité des forces en germe et des combats à venir face à un capital au visage de plus en plus anonyme. »
#PaulineThimonnier
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