L'anthropologue Lise Foisneau, qui partage le quotidien de communautés Roms depuis dix ans, met en ligne un site sur lequel les «gens du voyage» pourront retrouver les noms des membres de leurs familles, internés ou assignés à résidence dans la période 1939-1946.

Au prétexte de travaux rarement réalisés, les gestionnaires des espaces destinés aux voyageurs les ferment pendant l’été. Les familles ont été relogées dans des conditions indignes ou contraintes au stationnement illégal.
Les expulsions sont légalement possibles, au regard du statut des aires d’accueil considérées comme des zones de stationnement et pas d’habitation. Mais la conséquence est l’expulsion de familles les plus précaires, qui se retrouvent sans solution.
Ces fermetures surviennent alors que de nombreuses communes ne respectent déjà pas leurs obligations légales en matière d’accueil des gens du voyage.