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7ème mort en Kanaky : la police tue un kanak

Ce vendredi 24 mai, alors que Macron a traversé la planète pour venir jeter de l’huile sur le feu en Nouvelle-Calédonie et mépriser les justes revendications des Kanak, la police a tué.
7ème mort en Nouvelle-Calédonie : la police tue un kanak

Alors que la révolte consume l’archipel du Pacifique depuis 12 jours, un homme de 48 ans a été abattu sur l’un des nombreux barrages qui bloquent les routes. Selon le procureur «un policier a fait usage de son arme alors qu’il était pris à partie physiquement avec son collègue par un groupe d’une quinzaine de personnes».

Les témoignages et les vidéos sur place montrent une réalité très différente. Une voiture banalisée a tenté de forcer le barrage, et rien n’indiquait qu’elle était occupée par des policiers. Les Kanak voulaient contrôler le véhicule pour vérifier qu’il n’avait pas d’armes, une précaution logique, dans un contexte où des milices de colons patrouillent lourdement armées, et ont déjà tué et blessé plusieurs habitants.

Les deux occupants du véhicule ont refusé ce «contrôle», des Kanak auraient alors jeté des projectiles. L’un des occupants aurait sorti son arme et crié «police nationale», avant de tirer. Le véhicule a ensuite démarré à vive allure.

Une enquête pour #homicide-Volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte par le parquet de Nouméa.

C’est le 7ème décès depuis le début de la révolte. Deux gendarmes, dont un par un tir «ami» de ses propres collègues, et l’autre dans une fusillade dont les circonstances semblent troubles. Un « #caldoche», le surnom des blancs vivant en Kanaky, a trouvé la mort alors qu’il forçait un barrage. Enfin, 4 Kanak ont été assassinés : deux hommes de 19 et 36 ans abattus pas des colons, le plus jeune d’une balle dans le dos alors qu’il fuyait, une adolescente de 17 ans d’une balle dans la tête au milieu d’une route, et enfin, le 4ème ce 24 mai, par des policiers en civils.

Un nombre de morts aussi élevé dans un laps de temps aussi court dans le cadre d’une révolte est inédit depuis bien longtemps sur le territoire administré par la fRance. Le bilan, déjà particulièrement tragique sur l’archipel colonisé, s’alourdit donc avec ce #crime.

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POLICE : EXÉCUTIONS SOMMAIRES, ÇA S’ARRÊTE QUAND ?

Le soir du second tour de la Présidentielle, au cœur de Paris. Un #policier dégaine un fusil d’assaut, une #arme de #guerre extrêmement puissante, en principe réservée aux situations #antiterroristes. La menace ? Un refus d’obtempérer. Une voiture a démarré lors d’un contrôle. L’agent tire une rafale de munitions de mitrailleuse sur le véhicule. Deux frères sont tués sur le coup. Un troisième homme, passager, est gravement blessé.

Deux morts par balles en pleine rue par une rafale policière. Du jamais vu en France depuis des décennies. Pourtant l’affaire ne provoque pas vraiment de remous. Pire, la presse de préfecture s’empresse de dire que le policier était en « #légitime-défense» et qu’il a eu «peur pour sa vie». Mais les éléments sont tellement accablants que le tireur est mis en examen pour « #homicide-volontaire», ce qui est rarissime, et laissé libre. Les #syndicats-policiers manifestent même pour soutenir le fou de la gâchette. Un vrai cauchemar #fasciste.

Presque deux mois après, tous les témoins, dont un policier étranger à l’affaire, assurent qu’aucun des agents n’était face à la voiture. Les victimes sont mortes de balles dans le dos, à l’arrière de la tête. Le fou de la gâchette a fait un carton avec son fusil d’assaut. Il a tiré dix fois. Le tireur a #menti, ses collègues ont menti pour lui. Deux hommes ont été exécutés sommairement.

Le 4 juin, des policiers à vélo tirent une dizaine de munitions en pleine rue, en plein jour, pour un «refus d’obtempérer» à Paris. Au milieu des passants. La passagère meurt d’une balle en pleine tête. Le conducteur est gravement blessé. Une jeune femme a été tuée parce qu’elle était assise là. Par hasard. Les témoins disent qu’il n’y avait pas de danger. Une autre #exécution.

Le 26 mars dernier, un père de famille était tué au volant dans la ville de Sevran. Même motif, «refus d’obtempérer». Là encore, les policiers ont menti. Le tireur a fait feu alors que ni sa vie, ni aucune autre n’étaient en danger. La balle s’est logée dans le dos de la victime.

4 exécutions sommaires en quelques semaine en France, commises par la #police. En toute #impunité. Et le nombre de tirs à balles réelles explose dans la police française, de même que les tirs de balles en caoutchouc et de grenades dans les #manifestations. Désarmer les forces de l’ordre est une urgence vitale. La désarmer concrètement, c’est-à-dire lui retirer les armes de guerre qu’elle utilise pour tirer sur la population. La désarmer politiquement aussi, en lui retirant le pouvoir délirant qu’elle a désormais en France, car c’est la police qui gouverne de fait. La désarmer médiatiquement, en combattant systématiquement les #mensonges répandus par les #journalistes de préfecture pour justifier les crimes policiers, et salir les victimes. Demain, c’est vous ou vos proches qui peuvent tomber.

#ACAB

Sources :
https://www.mediapart.fr/journal/france/140622/affaire-du-pont-neuf-le-policier-tue-en-tirant-dans-le-dos

https://www.mediapart.fr/journal/france/070622/sevran-la-legitime-defense-du-policier-mise-mal

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/document-franceinfo-refus-d-obtemperer-a-paris-je-suis-en-colere-les-policiers-n-etaient-pas-obliges-de-tirer-directement-temoigne-ines-passagere-rescapee_5183881.html