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#FakeNews, #ViolencesPolicières
lien de la vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2022/09/305813273_829753551359058_662197443023981202_n.mp4
2 morts en 24h. C’est le bilan humain de l’action policière en France, le 7 septembre 2022. La nuit dernière, des #policier tuaient par balle une jeune femme de 22 ans à #Rennes. La passagère d’un véhicule coupable de «refus d’obtempérer». Une «victime collatérale».
Cet après-midi, un deuxième mort à #Nice, pour les mêmes raisons. Une vidéo (sans son), montre clairement une #exécution sommaire. On voit le véhicule, bloqué par une voiture de #police. Un policier braque le conducteur. Le véhicule commence, doucement, à reculer. Il n’y a absolument aucun danger. Le policier fait feu au niveau de la vitre : un tir destiné à tuer. Le conducteur meurt peu après. Le passager qui a frôlé la mort est arrêté et mis en garde à vue. Une scène digne des USA.
Immédiatement, les #médias des #milliardaires se précipitent pour déverser leur habituelle #propagande. Les policiers seraient «blessés», ils seraient «choqués», répète en boucle une présentatrice. Pas un mot pour la victime. Et un représentant des forces de l’ordre, en direct, répète que la vie des policiers était en danger et qu’il fallait absolument tirer. #Mensonges habituels. Manque de chance, une vidéo prouve le contraire.
C’est la dixième personne tuée par balle par la police française depuis le mois de mars. À chaque fois le même scénario. À chaque fois les mêmes mensonges médiatiques. À chaque fois, la même impunité. Demain, ça peut être vous, un ami, un frère ou une sœur… Où s’arrêtera le massacre ?
Actualités en direct, infos sur les luttes environnementales et sociales à Nantes et dans le monde
Le soir du second tour de la Présidentielle, au cœur de Paris. Un #policier dégaine un fusil d’assaut, une #arme de #guerre extrêmement puissante, en principe réservée aux situations #antiterroristes. La menace ? Un refus d’obtempérer. Une voiture a démarré lors d’un contrôle. L’agent tire une rafale de munitions de mitrailleuse sur le véhicule. Deux frères sont tués sur le coup. Un troisième homme, passager, est gravement blessé.
Deux morts par balles en pleine rue par une rafale policière. Du jamais vu en France depuis des décennies. Pourtant l’affaire ne provoque pas vraiment de remous. Pire, la presse de préfecture s’empresse de dire que le policier était en « #légitime-défense» et qu’il a eu «peur pour sa vie». Mais les éléments sont tellement accablants que le tireur est mis en examen pour « #homicide-volontaire», ce qui est rarissime, et laissé libre. Les #syndicats-policiers manifestent même pour soutenir le fou de la gâchette. Un vrai cauchemar #fasciste.
Presque deux mois après, tous les témoins, dont un policier étranger à l’affaire, assurent qu’aucun des agents n’était face à la voiture. Les victimes sont mortes de balles dans le dos, à l’arrière de la tête. Le fou de la gâchette a fait un carton avec son fusil d’assaut. Il a tiré dix fois. Le tireur a #menti, ses collègues ont menti pour lui. Deux hommes ont été exécutés sommairement.
Le 4 juin, des policiers à vélo tirent une dizaine de munitions en pleine rue, en plein jour, pour un «refus d’obtempérer» à Paris. Au milieu des passants. La passagère meurt d’une balle en pleine tête. Le conducteur est gravement blessé. Une jeune femme a été tuée parce qu’elle était assise là. Par hasard. Les témoins disent qu’il n’y avait pas de danger. Une autre #exécution.
Le 26 mars dernier, un père de famille était tué au volant dans la ville de Sevran. Même motif, «refus d’obtempérer». Là encore, les policiers ont menti. Le tireur a fait feu alors que ni sa vie, ni aucune autre n’étaient en danger. La balle s’est logée dans le dos de la victime.
4 exécutions sommaires en quelques semaine en France, commises par la #police. En toute #impunité. Et le nombre de tirs à balles réelles explose dans la police française, de même que les tirs de balles en caoutchouc et de grenades dans les #manifestations. Désarmer les forces de l’ordre est une urgence vitale. La désarmer concrètement, c’est-à-dire lui retirer les armes de guerre qu’elle utilise pour tirer sur la population. La désarmer politiquement aussi, en lui retirant le pouvoir délirant qu’elle a désormais en France, car c’est la police qui gouverne de fait. La désarmer médiatiquement, en combattant systématiquement les #mensonges répandus par les #journalistes de préfecture pour justifier les crimes policiers, et salir les victimes. Demain, c’est vous ou vos proches qui peuvent tomber.
https://www.mediapart.fr/journal/france/070622/sevran-la-legitime-defense-du-policier-mise-mal
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Samedi matin, deux #policiers à vélo ont tiré une dizaine de munitions sur une voiture, en plein Paris, au milieu des passants, pour un refus d’obtempérer. Les fous de la gâchette ont #tué une jeune femme de 21 ans. Une passagère, là par hasard. Deux témoignages de passagers apportent des précision sur ce qui s’apparente à une #exécution.
Inès, une amie de la défunte, raconte : «J’étais avec mon amie #Rayana, une copine très proche». Elles terminent leur soirée et rentrent en voiture avec deux amis d’amis qu’elles ne connaissent pas. «Trois policiers à vélo ont toqué à la vitre du conducteur parce qu’il ne portait pas sa ceinture de sécurité. Il n’a pas voulu baisser sa vitre.» C’est pour ce motif dérisoire que la #violence va se déchaîner. «Tout est allé très vite. Je n’ai même pas entendu “Sortez de la voiture” ou “Mains en l’air”. Ils ont cassé les vitres en tapant avec leurs armes. La scène était très violente. Le conducteur n’a même pas eu le temps d’enlever les mains du volant […] On a entendu des coups de feu, la voiture qui repart. Tout cela s’est passé en même temps. La voiture n’est pas d’abord partie et ensuite ils ont tiré, c’est en même temps. Ils ont dû tirer une dizaine de coups de feu, ça a duré longtemps.»
Les passagers paniquent, hurlent au conducteur de s’arrêter, d’abandonner la voiture, craignant que les policiers ne tirent encore. Ce qu’il fait.
«J’ai cru que ma copine Rayana, qui était sur le siège devant moi, était tombée dans les pommes. J’ai essayé de l’appeler plusieurs fois en criant son prénom à voix haute. Son corps était lâche. C’est là que j’ai vu son cou rempli de sang. Je n’ai même pas eu le temps de bien réaliser et de la prendre dans mes bras.» Les policiers tireurs arrivent : «ils nous ont braqués en disant : “Mains en l’air, mains sur la tête”, ce qu’ils auraient dû dire la première fois pour nous laisser une chance, peut-être, de sortir. On était en état de choc, on criait. C’est là que j’ai réalisé que Rayana avait pris une balle.» Les passagers sont alors arrêtés, menottés, sans pouvoir consulter un médecin. «Ils nous ont laissé sur un coin de la scène, plus de trois heures en plein soleil, devant la foule».
La passagère précise, pour illustrer la disproportion des tirs : «Personne dans la rue n’a été blessé ou renversé. J’ai perdu une amie devant moi.» Elle souligne la mise en danger insensé causée par les policiers tireurs : «Il y avait d’autres gens dans la rue, des enfants notamment. Un enfant, une mère de famille, n’importe qui aurait pu prendre une balle perdue. Les policiers n’ont pas pensé à ça.»
Le passager avant de la voiture, Ibrahima, témoigne également : «On était à un feu rouge et un policier à vélo est venu taper à la vitre du conducteur pour lui demander de se mettre sur le côté pour un contrôle, Mon ami a bougé la tête […] et ne s’est pas arrêté». Puis «ils sont revenus à côté de nous et nous ont braqués directement». Les agents «étaient en train de trembler, ils tenaient les pistolets», l’un d’eux «a tiré directement, au moins dix coups de feu […] Après ça, on est sorti de la voiture et on a vu que la fille devant était pleine de sang, inconsciente».
Quel était le risque pour les tireurs ? Le conducteur «n’a percuté aucun policier. Le policier est venu sur le côté et a frappé à la vitre. Comment pouvez-vous frapper sur une vitre conducteur et que quelqu’un vous percute en même temps ? C’est impossible ! Ils voulaient se déchaîner. Pourquoi ils ont tiré dans la tête de la fille ? Même dans les films on ne voit pas ça.» Qui cause le plus de danger ? Un homme qui ne porte pas sa ceinture de sécurité ou des policiers surarmés, sûrs de leur impunité, recrutés avec 6 de moyenne et autorisés à tirer ?
Rayana, la jeune femme défunte, avait 21 ans et la vie devant elle.
Un compte Instagram a été ouvert par ses proches : @justicepourrayana
Sources des témoignages :
https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/document-rtl-tirs-de-police-a-paris-les-policiers-voulaient-se-dechainer-raconte-un-passager-du-vehicule-7900161164