#reading

joyce_donahue@diasp.org

When you read, you enter The Land of Enchantment.

#art #books #reading

The Land of Enchantment Norman Rockwell (1934) is a large canvas belonging to the New Rochelle Public Library. The painting, depicts romantic figures drifting over two reclining children reading storybooks. Around the border of the painting are the names of storybook characters: Little Red Riding Hood, Uncas Last of the Mohicans, Aladdin, The Jester, Knights of the Round Table, Old King Cole, Robin Hood of Sherwood Forest, Rip Van Winkle, Hiawatha, The Bluebird, Long John Silver, Romeo and Juliet, David Copperfield, Alice in Wonderland, Robinson Crusoe, Bre’er Rabbit, Old Dog Tray, Huckleberry Finn, Mary and her Little Lamb, The Seven Dwarves, Old Mother Goose and her Nursery Rhymes, and The Cat and the Fiddle.

Also, this rhyme by Byron:

Parent of golden dreams, Romance!
Auspicious queen of childish joys,
Who lead’st along, in airy dance,
Thy votive train of girls and boys.

girlofthesea@diasporasocial.net

#dylan #books #reading
I discovered Bob Dylan while I was sitting on a floor in the basement of a Mobile, Alabama bookstore. Down in the basement where the Used Books were at a marked down price. This was the book. I had never heard his voice, singing or his songs. I was reading the lyrics of his songs, and his scribbled notes. It was like being struck my lightning. I discovered that most all the world knew of him, but I did not.

girlofthesea@diasporasocial.net

#books #literature #reading #us #west
WESTERN WEDNESDAY
I loved reading his books. I first took notice of him because I spell ‘grey’ with an “e’ not an"a”. (I had numerous arguments with teachers. I brought my dictionary to school). I was pleased when I saw a photograph of him - the look in his eyes and his serious expression.

Zane Grey at Lonely Dell, where he was with Buffalo Jones and Jim Emett on a mountain lion hunting adventure to the North Rim of the Grand Canyon, Arizona, circa 1908 | Photo courtesy Wikipedia Commons, St. George News (Utah)

wist@diasp.org

A quotation from Montesquieu

Study has always been for me the sovereign remedy against life’s unpleasantness, since I have never experienced any sorrow that an hour’s reading did not eliminate.

[L’étude a Ă©tĂ© pour moi le souverain remĂšde contre les dĂ©goĂ»ts de la vie, n’ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipĂ©.]

Charles-Lewis de Secondat, Baron de Montesquieu (1689-1755) French political philosopher
Pensées [Thoughts], # 213 (1720-1755) [tr. Clark (2012)]

#quote #quotes #quotation #anxiety #coping #irritation #reading #remedy #research #study #trouble #worry
Sourcing / notes: https://wist.info/montesquieu/70281/

nadloriot@diaspora.psyco.fr

N.K. Jemisin - La CinquiĂšme saison

Je suis en train de le lire, c'est vraiment trĂšs bien Ă©crit et l'histoire est captivante... 👍👍👍

Une critique dans Jeune Afrique :
Jeune Afrique, no. JA3089H
Culture(s), lundi 1 juin 2020 1162 mots, p. 131

La révolte des magiciennes par Sabine Clerc

Dans Les Livres de la Terre fracturĂ©e, N. K. Jemisin raconte le destin de femmes orogĂšnes seules capables de protĂ©ger l’humanitĂ© d’une nature enragĂ©e. Et en lutte contre l’empire qui les asservit.

Alors que la littĂ©rature de science-fiction reste dominĂ©e par les hommes blancs, gĂ©nĂ©ralement anglo-saxons, de nouvelles voix africaines-amĂ©ricaines Ă©mergent, qui crĂ©ent des mondes parfois terrifiants mais diablement fascinants. Si l’on connaissait dĂ©jĂ  l’AmĂ©ricano-NigĂ©riane Nnedi Okorafor (lire page ci-contre),on ignore peut-ĂȘtre encore l’existence de la fabuleuse conteuse qu’est l’Africaine-AmĂ©ricaine Nora K. Jemisin, et notamment ses Livres de la Terre fracturĂ©e, Ɠuvre inclassable oscillant entre science-fiction et fantasy.

Dans cette trilogie violente et sombre, la nature rappelle rĂ©guliĂšrement Ă  l’humanitĂ© qui est le maĂźtre. Sur le Fixe, « vaste continent sans solution de continuitĂ© » d’une planĂšte torturĂ©e par une activitĂ© sismique dĂ©chaĂźnĂ©e, l’humanitĂ© doit survivre Ă  d’interminables hivers de « six mois minimum », les « Saisons », provoquĂ©es par des cataclysmes tels que tremblements de terre, raz de marĂ©e, Ă©ruptions volcaniques, pluies acides. Seule capable d’apaiser la fureur de « PĂšre Terre », la caste des orogĂšnes est pourtant opprimĂ©e par l’Empire.

Et c’est justement Ă  l’aube d’une Saison qu’une femme, Essun, retrouve un jour son fils, Uche, « mort sous les coups de son pĂšre », Jija. Lequel a aussi enlevĂ© leur fille, Nassun, ne supportant pas de dĂ©couvrir que ses enfants Ă©taient des orogĂšnes, capables de « manipuler les forces thermiques et cinĂ©tiques, ainsi que d’autres formes d’énergie, pour influencer les secousses sismiques ». Et donc de tuer les « fixes » (ceux qui, comme Jija, sont « incapables d’orogĂ©nie ») quand, tel Uche, ils ne maĂźtrisent pas encore leur don. Mais aussi de protĂ©ger l’humanitĂ© des catastrophes naturelles qui l’empĂȘchent de dĂ©velopper toute civilisation sur le long terme.

Cette puissance aussi vitale qu’effrayante a Ă©tĂ© domptĂ©e. Des Gardiens « traquent » et mettent au pas les orogĂšnes (ou « gĂȘneurs ») dĂšs leur plus jeune Ăąge Ă  force de sĂ©vices physiques et psychologiques. Le glaçant Schaffa dresse ainsi Damaya, une enfant que sa propre famille a rejetĂ©e lorsque son don s’est manifestĂ©, en lui brisant la main. Au sein de cet « ordre militaire », des professeurs sans pitiĂ© lui apprendront Ă  contrĂŽler son pouvoir, mais surtout Ă  devenir une « arme » docile de l’Empire.

« BĂȘtes noires »

Les orogĂšnes n’ont aucun droit, ni sur leur propre vie, ni sur celle de leur progĂ©niture imposĂ©e. On les pousse Ă  la maĂźtrise parfaite de leur don « Ă  travers des gĂ©nĂ©rations de viols, de coercition, de sĂ©lection tout sauf naturelle ». MalgrĂ© sa puissance et sa contribution Ă  la stabilitĂ© de l’Empire ainsi qu’à la survie de la population, tout un pan de la sociĂ©tĂ© est ainsi dĂ©shumanisĂ© – en premier lieu Ă  ses propres yeux. « Une fillette traitĂ©e de monstre assez souvent finit par Ă©pouser cette Ă©tiquette. » Quoique tolĂ©rĂ©s pour leur utilitĂ©, les orogĂšnes impĂ©riaux, « reconnaissables Ă  leur uniforme noir », sont ainsi appelĂ©s des « bĂȘtes noires ». Et ils l’acceptent. Un systĂšme esclavagiste bien huilĂ©, en somme.

Si l’humanitĂ© subit ravages aprĂšs ravages, c’est parce que, dans un lointain passĂ© dont il ne reste que quelques vestiges, elle a dĂ©tournĂ© les mystĂ©rieuses Ă©nergies qui irriguent la croĂ»te terrestre Ă  son profit. En asservissant la nature, elle a dĂ©fiĂ© un ĂȘtre qui la dĂ©passait, « PĂšre Terre ». En proie Ă  une rage dĂ©mesurĂ©e depuis, celui-ci n’a de cesse qu’il Ă©radique l’humanitĂ©.

À l’aube de la CinquiĂšme Saison,Essun part Ă  la poursuite de sa fille dans un dĂ©cor digne de celui de LaRoute,de Cormac McCarthy : elle doit marcher des jours durant au milieu de cohortes de rĂ©fugiĂ©s parfois hostiles. Mais elle n’a rien d’une Sarah Connor prĂȘte Ă  organiser la rĂ©sistance contre le Terminator. « Elle a 42 ans, est dotĂ©e de hanches qui ont portĂ© deux enfants sans difficultĂ©, de seins qui les ont nourris sans difficultĂ©. Elle a l’air solide, bien en chair. » Une figure qui occupe rarement le devant de la scĂšne dans les rĂ©cits de science-fiction et de fantasy. Or c’est prĂ©cisĂ©ment ce type de personnage que Jemisin veut mettre en lumiĂšre : des femmes qui lui ressemblent et auxquelles d’autres Africaines-AmĂ©ricaines pourront s’identifier.

Revanche

Car les hĂ©ros noirs sont rares dans le monde de la fiction, malgrĂ© une forte attente (comme en tĂ©moigne le succĂšs de Black Panther) dont Ă©diteurs et producteurs semblent seulement prendre conscience. Jemisin a mĂȘme vu son premier roman rejetĂ© sous prĂ©texte qu’il n’y aurait qu’un lectorat noir pour lire l’Ɠuvre d’un auteur noir
 Mais Jemisin, qui est nĂ©e dans l’Iowa en 1972, dĂ©couvre Ă  l’adolescence un roman dĂ©crivant un futur oĂč les Noirs sont encore bien prĂ©sents : Dawn (1987), de l’Africaine-AmĂ©ricaine Octavia E. Butler. Une rĂ©vĂ©lation. Elle se sent alors la lĂ©gitimitĂ© nĂ©cessaire pour Ă©crire de la science-fiction.

Rien de surprenant Ă  ce que la tĂȘtue Essun soit aussi le personnage prĂ©fĂ©rĂ© de Jemisin. Comme la puissante orogĂšne, l’auteure a dĂ» se soumettre aux rĂšgles imposĂ©es par la sociĂ©tĂ© avant de pouvoir s’en affranchir. Bien que fille d’un artiste vivant de ses crĂ©ations, Jemisin a toujours entendu sa famille lui dire qu’elle ne pouvait embrasser la carriĂšre d’écrivain, qu’il lui fallait gagner sa vie avec un mĂ©tier sĂ©rieux. Elle est ainsi devenue psychologue et Ă©ducatrice.

Heureusement, elle a fini par rĂ©aliser son rĂȘve et en a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e. Chaque tome des Livres de la Terre fracturĂ©e a dĂ©crochĂ© la plus prestigieuse distinction en littĂ©rature de science-fiction, le prix Hugo du meilleur roman (en 2016, en 2017 et en 2018). Ce qui n’est pas un mince exploit dans un cercle non seulement trĂšs masculin, mais aussi affligĂ© d’une aile d’extrĂȘme droite blanche ultra-raciste. Dans son discours de remerciement, en 2018, la New-Yorkaise a d’ailleurs vilipendĂ© ceux qui prĂ©tendaient qu’un auteur noir n’avait droit aux honneurs qu’en vertu d’une bien-pensante politique identitaire – contrairement Ă  l’homme blanc, qui, lui, serait toujours couronnĂ© pour la vraie valeur de son travail.

Cette reconnaissance officielle sonne comme une revanche pour la communautĂ© africaine-amĂ©ricaine en gĂ©nĂ©ral, et pour les femmes en particulier. Dans la Terre fracturĂ©e,Jemisin, militante fĂ©ministe, les montre sous un jour souvent sombre mais toujours dĂ©terminĂ©. Loin d’ĂȘtre des victimes impuissantes ou des objets dĂ©coratifs, elles sont ici pleinement sujettes. Et Essun accomplira ce qu’aucun orogĂšne avant elle n’avait pu rĂ©aliser.

https://www.jeuneafrique.com/mag/989128/culture/n-k-jemisin-ou-la-revolte-des-magiciennes-face-a-lapocalypse/

#lecture #reading #vendredilecture #Jemisin #sf #fantasy

katharsisdrill@hub.volse.no

I am reading a lot these days, my daughter has vowed that she will read one hour in Danish and half an hour in English every day and has for a couple of month kept to it... so I am following her lead.

#books #reading