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🔴 LA POLICE LUI TIRE DESSUS, L’HÔPITAL MANQUE DE PERSONNEL POUR L’OPÉRER

Cette histoire est une terrible illustration du régime en place. Un régime #criminel, à la fois #répressif et #néolibéral. La #police attaque, et les #hôpitaux n’ont plus les moyens de #soigner.

Samedi 26 mars, à #Aulnay-sous-Bois en banlieue parisienne, la #BAC ouvre le feu sur un véhicule. Un #policier, sans brassard ni signe d’identification, touche le chauffeur d’un fourgon soupçonné de «vol», qui va s’encastrer un peu plus loin. #Jean-Paul, père de famille de 33 ans est touché à la cage thoracique. Il ne représentait aucune menace, ni pour les policiers, ni pour quiconque. Quelques jours plus tard, le policier tireur est mis en examen pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner».

Il n’y avait pas de «vol de véhicule». Jean-Paul était en conflit avec son employeur qui lui devait de l’argent et continuait d’utiliser sa camionnette pour ses livraisons. Un contentieux relativement banal dans le cadre d’un différend au travail. Et l’enquête, basée sur des images de surveillance, montre les circonstances du tir. Jean-Paul est arrêté au niveau d’un feu rouge, l’un des policiers s’avance vers la camionnette et tire alors même que ni lui ni ses collègues ne sont en danger. Lors du coup de feu, les agents ne sont pas devant mais derrière le fourgon, et éloignés. L’impact de balle est d’ailleurs relevé derrière la vitre. Le tireur n’a pas visé les pneus, il a tiré pour #tuer. Les faits sont tellement injustifiables que le policier prétend maintenant qu’il a tiré par «accident». À #Sevran, dans sa ville, Jean-Paul était apprécié, il gérait une entreprise de livraison et était impliqué dans la vie associative et sportive.

Le #Canard-Enchaîné du 6 avril nous révèle un autre aspect du drame. Arrivé à l’hôpital Pompidou, fleuron de l’hôpital français, il y a une pénurie d’infirmières de bloc opératoire – IBODE – qui contraint régulièrement l’établissement de soin à arrêter les opérations. C’est dans cet hôpital réputé que Jean-Paul est envoyé après avoir reçu le tir. Très gravement blessé, il ne peut pas être opéré en urgence, faute de personnel. Un temps précieux passe. Le blessé est finalement transféré dans un autre hôpital. Et meurt peu après. «Comment ne pas penser que, peut-être, si nous l’avions pris directement sans perte de temps, sans perte de chance, il serait potentiellement encore vivant ?», se demandent les médecins. Le Canard explique plus loin que pour opérer certaines fois, il avait fallu travailler au bloc avec des intérimaires septuagénaires…

Ce drame, c’est la France actuelle dans toute son horreur. Une police surarmée et impunie qui ouvre le feu. Un hôpital sous équipé qui ne peut même pas assurer des soins vitaux. Le décès de Jean-Paul, c’est le monde de #Macron.

fiel@diaspora-fr.org

Nantes-Révoltée

#Féminicide #Police

LE POLICIER RECHERCHE POUR AVOIR TUÉ SA COMPAGNE ARRÊTÉ APRÈS TROIS SEMAINES DE FUITE

Le ministre de l’Intérieur l’a annoncé ce matin : Arnaud B., #policier recherché pour avoir #étranglé à mort sa compagne, a été arrêté. Ou plutôt, il s’est rendu «sans incident» ce mardi 22 février. L’agent de 29 ans était recherché depuis le 28 janvier, soit plus de trois semaines, alors qu’il était en cavale avec son arme de service. Au moment des faits, ses collègues ont découvert dans son appartement parisien le corps de sa compagne sans vie.

Quelques rappels :*

– Arnaud B. était connu pour des actes de #violences-conjugales. À tel point qu’en 2019, il a fait une Garde à vue pour ces violences. Il avait bénéficié d’une alternative aux poursuites. Selon Le Monde «il avait été sanctionné d’un avertissement, une sanction disciplinaire parmi les plus légères de la fonction publique, dont aucune mention n’est portée dans le dossier de l’agent».

– Immédiatement après les faits, un syndicaliste policier était en direct à l’antenne de BFM TV pour «demander à ce collègue de se manifester très rapidement», et déclarait : «on va tous trouver une solution ensemble, qu’il ne se sente pas seul et qu’il ne commette pas l’irréparable». Comme si #tuer une #femme n’était pas irréparable. Et que voulait-il dire par «trouver une solution ensemble» ?

– Depuis trois semaines le policier Arnaud B. était en fuite avec son arme de service, alors qu’il était théoriquement sous le coup d’une sanction administrative qui lui interdisait de conserver son pistolet en dehors du travail.

– Aucun avis de recherche n’a été diffusé pendant plus de 10 jours, procédure pourtant classique dans ce type d’affaire. C’est d’ailleurs une amie de la victime qui a d’abord diffusé le signalement du policier sur les réseaux sociaux. Ce n’est que le 8 février que le préfet de Paris a mis en ligne, pour la première fois, des photos de l’individu.

– Le policier Arnaud B. a effectué un retrait de 1500 euros deux jours avant que sa voiture ne soit retrouvée. C’était le 10 février à Breteuil. Cela veut dire que son compte en banque n’était toujours pas bloqué.

– Le policier Arnaud B. a finalement été interpellé dans le Var, dans la petite commune où réside son père. L’agent a donc non seulement pu retirer de l’argent, se promener avec son arme, mais aussi traverser la France pour rejoindre sa famille qui n’était pas surveillée.

– Selon des infos du Parisien, il s’est constitué prisonnier en se présentant de lui-même à la gendarmerie de la commune de Montmeyan. L’arrestation a eu lieu en douceur, comme le souligne Gérald Darmanin.

Nous ne tirons aucune conclusion du déroulé de cette affaire. Ce n’est pas notre rôle. Demandez vous seulement : si le #tueur avait exercé n’importe quelle autre profession que #policier, aurait-il pu faire tout cela ? Aurait-il pu rester 10 jours sans avis de recherche ? Aurait-il pu retirer de l’argent ? Et enfin, est-il possible qu’Arnaud B., policier, ait bénéficié d’une aide de la part de ses collègues ?

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