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France : La police nationale utilise illégalement un logiciel israélien de reconnaissance faciale

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En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.

Dans la foulée, ce sont les services de la police judiciaire, les préfectures de police de #Paris et #Marseille, la sûreté publique et la gendarmerie nationale qui vont être dotés du logiciel de Briefcam sur des ordinateurs dédiés. Une installation massive qui s’est faite en dehors du cadre légal prévu par une directive européenne et la loi française Informatique et Libertés.

En France, « plus d’une centaine de villes » ont équipé leur police municipale avec l’application Briefcam, selon son représentant en Europe, Florian Leibovici. C’est notamment le cas de #Nice, #Roanne, #Aulnay-sous-Bois, #Perpignan ou #Roubaix. Les algorithmes de Briefcam scrutent également les visiteurs du parc d’attraction du Puy du Fou et, bientôt, les élu·es de l’Assemblée nationale. Une implantation qui fait de la société l’un des leaders sur le marché hexagonal.

(Le Canard réfractaire en parle)
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🔴 LA POLICE LUI TIRE DESSUS, L’HÔPITAL MANQUE DE PERSONNEL POUR L’OPÉRER

Cette histoire est une terrible illustration du régime en place. Un régime #criminel, à la fois #répressif et #néolibéral. La #police attaque, et les #hôpitaux n’ont plus les moyens de #soigner.

Samedi 26 mars, à #Aulnay-sous-Bois en banlieue parisienne, la #BAC ouvre le feu sur un véhicule. Un #policier, sans brassard ni signe d’identification, touche le chauffeur d’un fourgon soupçonné de «vol», qui va s’encastrer un peu plus loin. #Jean-Paul, père de famille de 33 ans est touché à la cage thoracique. Il ne représentait aucune menace, ni pour les policiers, ni pour quiconque. Quelques jours plus tard, le policier tireur est mis en examen pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner».

Il n’y avait pas de «vol de véhicule». Jean-Paul était en conflit avec son employeur qui lui devait de l’argent et continuait d’utiliser sa camionnette pour ses livraisons. Un contentieux relativement banal dans le cadre d’un différend au travail. Et l’enquête, basée sur des images de surveillance, montre les circonstances du tir. Jean-Paul est arrêté au niveau d’un feu rouge, l’un des policiers s’avance vers la camionnette et tire alors même que ni lui ni ses collègues ne sont en danger. Lors du coup de feu, les agents ne sont pas devant mais derrière le fourgon, et éloignés. L’impact de balle est d’ailleurs relevé derrière la vitre. Le tireur n’a pas visé les pneus, il a tiré pour #tuer. Les faits sont tellement injustifiables que le policier prétend maintenant qu’il a tiré par «accident». À #Sevran, dans sa ville, Jean-Paul était apprécié, il gérait une entreprise de livraison et était impliqué dans la vie associative et sportive.

Le #Canard-Enchaîné du 6 avril nous révèle un autre aspect du drame. Arrivé à l’hôpital Pompidou, fleuron de l’hôpital français, il y a une pénurie d’infirmières de bloc opératoire – IBODE – qui contraint régulièrement l’établissement de soin à arrêter les opérations. C’est dans cet hôpital réputé que Jean-Paul est envoyé après avoir reçu le tir. Très gravement blessé, il ne peut pas être opéré en urgence, faute de personnel. Un temps précieux passe. Le blessé est finalement transféré dans un autre hôpital. Et meurt peu après. «Comment ne pas penser que, peut-être, si nous l’avions pris directement sans perte de temps, sans perte de chance, il serait potentiellement encore vivant ?», se demandent les médecins. Le Canard explique plus loin que pour opérer certaines fois, il avait fallu travailler au bloc avec des intérimaires septuagénaires…

Ce drame, c’est la France actuelle dans toute son horreur. Une police surarmée et impunie qui ouvre le feu. Un hôpital sous équipé qui ne peut même pas assurer des soins vitaux. Le décès de Jean-Paul, c’est le monde de #Macron.