#vendredi-lecture #littérature #livres #nouvelles

Ça ne m'était plus arrivé depuis longtemps : j'ai dévoré un livre, en un soir et une nuit.
Ça s'appelle "J'écris parce que je chante mal", de Daniel H. Rondeau. Ce sont des nouvelles, plus ou moins courtes, plus ou moins longues, toutes prenantes, fines, savoureuses.

Les titres des chapitres eux-mêmes sont dignes d'entrer dans la cour des citations :
— Pourquoi y a-t-il un verbe qui signifie "dire un mensonge" mais aucun pour "dire la vérité" ?
— Ailleurs, c'est comme ici, mais ailleurs.
— La vulnérabilité, c'est la clause écrite en petits caractères au bas du contrat de la sensibilité.

Bref, j'essaie de trouver d'autres oeuvres à dévorer (s'il y en a ?), mais il fallait bien payer ce plaisir par un peu de lassitude, devant l'inanité des réponses données, sur les moteurs d'impasses...

J’écris parce que je chante mal - Quadrature

« Ce matin, je roulais à 120 vers le travail. Rien ne pressait pourtant, mais la moto semblait avoir trouvé l’hiver très long. Je suivais depuis quelques moments une de ces voitures-camions qu’on excuse par l’arrivée d’un enfant. Dans cette boite...

Base de données des boîtes à livres en France.

Accès par départements, par communes... Si vous ne trouvez pas votre commune et que vous y connaissez pourtant une boîte à livres, vous pouvez l'ajouter !... :)

Tuto : Cliquez sur votre département, vous accédez à deux tableaux ; le premier, celui des communes aux boîtes répertoriées, le second, celui des communes "sans boîtes" -> si votre village en fait partie, cliquez dessus. Une page s'ouvre où vous pourrez indiquer coordonnées GPS, horaires, commentaire...
Oeuvre collective issue d'OpenStreetMap et de Wikimédia Commons.

#livres #boîtes-à-livres #lecture #vendredi-lecture

#vendredi-lecture

J'ai finit jeudi l'élégance du hérisson de Muriel #Barbery.
Très jolie histoire, un brin cathartique pour moi : j'ai beaucoup pleuré sur les derniers chapitres.

Boris Cyrulnik. Le Laboureur et les Mangeurs de vent - Liberté intérieure et confortable servitude.

Pourquoi certains deviennent-ils des « mangeurs de vent », qui se conforment au discours ambiant, aux pensées réflexes, parfois jusqu’à l’aveuglement, au meurtre, au génocide  ? Pourquoi d’autres parviennent-ils à s’en affranchir et à penser par eux-mêmes  ?

Certains ont tellement besoin d’appartenir à un groupe, comme ils ont appartenu à leur mère, qu’ils recherchent, voire chérissent, le confort de l’embrigadement. Ils acceptent mensonges et manipulations, plongeant dans le malheur des sociétés entières. La servitude volontaire engourdit la pensée.
« Quand on hurle avec les loups, on finit par se sentir loup. » Penser par soi-même, c’est souvent s’isoler. Seuls ceux qui ont acquis assez de confiance en soi osent tenter l’aventure de l’autonomie.

Très envie de le lire. ;)

#vendredi-lecture #psychologie #société #politique #Cyrulnik

La Sauvagière : une fable initiatique enivrante qui retisse le fil entre humain et animal.

Après un grave accident de moto, la narratrice est transportée dans une cabane au creux d’un vallon boisé. Veillée par Jeanne et Stella, sa vie prend un nouveau tour au contact des saisons.
Stella est brute, repoussante ; Jeanne l’attire autant qu’elle la dérange lorsque, la nuit, celle-ci abandonne ses vêtements pour se fondre dans la forêt. La cabane n’a rien d’un paradis : elle est une autre manière de vivre, moins bruyante et angoissante que la ville, plus en phase avec le vivant.
Un jour, les deux femmes ne sont plus là. Seule, elle passe l’hiver, lentement, près du feu. L’esprit part. La renarde vient.

#vendredi-lecture #envie-de-lire #littérature #roman

En voilà un que je vais aller chercher en librairie, forcément... ^^

La Sauvagière : une fable initiatique enivrante qui retisse le fil entre humain et animal

Avec La sauvagière, l’autrice et militante Corinne Morel-Darleux signe un premier roman onirique et puissant dans lequel l’héroïne-citadine apprend à vivre dans la nature et suit la piste de sa propre animalité.

Le confort nous assujettit de notre plein gré.

Le confort nous conduit à réduire notre participation au monde. Nous vivons dans des mondes isolés et aseptisés, coupés de leurs environnements. Nous adaptons le monde aux processus industriels et technologiques qui sont les nôtres. [...] comme si rien n’était plus précieux que de nous glisser dans nos techno-cocons, dans nos capsules de survie qui détruisent le monde plus qu’elles nous en protègent.
Nos savoir-faire artisanaux ont été perdus, muséifiés.
L’hypertechnologie est le résultat d’un processus continuel de destruction de l’hypotechnologie.
Nous ne changerons pas la structure de la société sans démanteler son ossature technologique.
Boni prône une réappropriation du pouvoir technique par la société, mais cette solution ne promet ni confort, ni une société conviviale, que les gens n’imaginent plus tant nous nous en sommes éloignés...

Bien envie de lire cet opus, tant le résumé me parle... :)

#société #philosophie #technologies #confort #littérature #vendredi-lecture

Homo Confort : le confort en guise de progrès

“La commodité est la force la plus puissante qui façonne nos vies et nos économies”, disait il y a quelques années Tim Wu dans une tribune pour le New York Times (dont je vous avais par…

À lire : Forêt vierge et poudre blanche.

« Partout où la mafia est là, on rase, on scalpe, on balafre des forêts entières. Et puis ils rackettent, massacrant des paysans, des villages et des tribus ! […] Puis ils font des steaks hachés ou produisent du soja pour l’Europe, pour inonder les fast-foods de burgers de merde, de plats déshydratés, de hachés congelés pas chers, de raviolis, de bouillon cube, de nourriture pour animaux. »

Un peu en retard pour le #vendredi-lecture... #BD #Amérique-Centrale #forêts #déforestation

A lire : Forêt vierge et poudre blanche

C’est vache. Dans le roman graphique Jungle beef, l’ethnobotaniste Olivier Behra relate l’ampleur de la déforestation due à l’élevage, arrosé par l’argent de la drogue, qui ravage l’une des plus grandes réserves naturelles de biodiversité au...

Green Man : Itinéraire d’un éco-terroriste.

Dans l’Idaho, état de l’ouest de l’Amérique du Nord, un barrage vient de sauter, libérant la Snake River du réservoir où elle était retenue. Résultat  : la possibilité pour les saumons de migrer à nouveau, mais un bilan humain fort de 12 victimes au moins et une perte matérielle de plus de 2 milliards de dollars.
Après le sabotage de pipelines, le bombardement d’une usine chimique, l’attaque d’installations nucléaires… ce sixième incident en l’espace de deux ans, revendiqué par un mystérieux Green Man dans une lettre-manifeste, n’a pour but que de contribuer à sauver la planète de son pire ennemi  : l’Homme.

#vendredi-lecture #écosystèmes #empreinte-humaine