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(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien

Comme je vous l'ai dit, pendant que j'écrivais ce journal, quelqu'un toqua à la porte. Évidemment, un autre que moi aurait pu aller ouvrir, puisque je n'habitais plus seul, ayant la vache Angela en pension depuis quelques jours (voir ICI) et que notre camarade syndicaliste-vendeur de parapluies, Carla, avait aussi pris ses quartiers dans mon petit pavillon lunaire. Il n'avait pas tellement envie de retourner sur la Terre, et je le comprenais aisément, étant donné les nouvelles épouvantables qu'on en recevait presque quotidiennement.

Ferdinando, de son côté, faisait des allers et retours vers la merveilleuse Commune Lunienne, dont il aidait à la construction, quand il ne partait pas en mission en tant qu'agent de la Petite Île Formidable des Caraïbes. Il reprenait alors sa binette, son sécateur et son costume de jardinier free-lance (ce qui facilite son travail de taupe - je la remets elle me fait toujours rire) et sautait dans son baquet interstellaire. Puis il réapparaissait, et sa compagnie était toujours un grand plaisir. Toute cette activité ne me dérangeait pas, car j'aime la compagnie et que je suis toujours prêt à héberger des camarades, pourvu qu'ils respectassent (vive le subjonctif !) mon goût pour le silence, la lecture et les études.

Mais justement, question silence, dimanche dernier, on pouvait repasser. Carla et Angela avaient décidé de se caler devant la télé pour regarder un événement incontournable, disaient-ils. Mais bientôt, j'entendis de grands éclats de rire qui venaient du salon, ce qui me dérangeait plutôt. Je leur demandai par la porte de quoi ils riaient et Angela, la bouche pleine de gâteau au chocolat (Carla, notre camarade vendeur de parapluies fait très bien la cuisine et sa besace semble sans fond) me répondit un borborygme qui ressemblait à « canon » ou à « canonner ». Là, vraiment, je trouvai qu'ils exagéraient : comment rire d'histoires de canons, de guerre ? Et donc de souffrance et de mort, peut-être ? Mon sens de l'humour ne va pas jusque là.

C'est dans cet état d'esprit, au milieu des éclats de rire de Carla et d'Angela, que j'ouvris la porte...

... à quoi, à qui ? Vous le saurez demain, vibrionnants lecteurs...

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Les épisodes précédents : Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

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