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(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS !

Hier, après le départ du président de l'ectoplasme mineur satellite (ouf !), j'ai eu un coup de cafard et j'ai envoyé promener tout le monde. C'est-à-dire pas trop loin, et pas trop violemment non plus, parce qu'on a vu les effets que ça peut avoir (voir La limace saute de joie) et je me serais retrouvé tout seul sur la Lune, ce dont je n'ai pas complètement envie non plus.

Comme mes camarades sont fins psychologues et très amis (à part la limace, mais il n'est ni mon camarade, ni mon ami ; de toute façon, il était occupé à poser des questions idiotes à Carla l'Ancien pour son torchon Le Nouvel Hebdomadaire de Référence), ils m'ont laissé tranquille un moment et j'ai pu traîner mon banc au bord de la Mer de la Tranquillité (c'est très tranquille) et m'adonner à mon activité favorite : la lecture.

C'est alors que, dans mon petit univers velouté de la Lune, sous le clair d'une Terre calme et rassérénante (il faut vraiment être à 400.000 km de distance de la Terre pour avoir cette impression) sur le petit banc de bois usé par les fesses de tous les aliènes qui avaient absolument voulu l'essayer (ils n'ont pas de jardin public chez eux ?) et qui s'étaient tous exclamé kdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! (il faut vraiment que je demande à Yvonne Ma Tante de me traduire ça), j'ai lu La promenade au phare de Virginia Woolf (la traduction de M. Lanoire, datée de 1929, que je recommande).

J'en tremble encore. Je suis resté scotché sur mon banc, presque à me réconcilier avec le genre humain (se réconcilier avec le genre humain par le biais de Virginia Woolf qui s'est suicidée, je sais, présente un certain hiatus - est-ce que M. Lanclous a trouvé la Terre, finalement ? - Voir [Merci qui ? Merci qui ?]((https://diaspora.psyco.fr/posts/fe4f46e00f53013ad83f001e67d879df))).

Je me demande vraiment pourquoi Virginia Woolf n'a pas eu le prix Nobel. Je ne sais pas dans quelle catégorie, parce que c'est un peu confus depuis quelques temps (1), mais quand même, ça aurait été amplement mérité.

Ah ! Ça y est ! Ça va mieux !

Bon, la suite, à demain,

(1) N'a-ton pas attribué le prix Nobel de la Paye à Obama ? (C'est comme ça qu'il l'a dit au président de l'ectoplasme mineur satellite, en parlant dans sa langue pour lui faire plaisir).

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Les épisodes précédents : Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

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