#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette

Notre camarade aliène repartit donc en traînant derrière lui les avions comme des casseroles, me débarrassant à tout jamais de ces ignobles pitoyables dégoûtants abhorrés puants symboles de la connerie humaine et du concours de celui qui a la plus grosse. Ouf !

Nous étions en train de remplir joyeusement le baquet avec les livres à destination de la Terre et qui serviraient à payer les avions vendus quand la limace revint de son coup de fil. Il fut tout étonné de ne plus voir l'aliène avec qui il avait fait une si bonne affaire. Visiblement, ses mentors lui avaient donné une solution (on apprit plus tard qu'ils voulaient offrir une tête de liste électorale à un syndicaliste (1)) et il était très content. Quand on lui dit que l'aliène avait changé d'avis et qu'il était reparti chez lui, il resta sans voix. Puis il se reprit et déclara sèchement que ce n'était pas étonnant de la part d'un étranger qu'il n'ait pas de parole, que de toute façon lui et ses semblables seraient tous venus sur notre planète pour voler le travail des Terriens, qu'ils avaient sûrement une religion incompatible avec les valeurs occidentales (c'est-à-dire planétaires) et qu'ils ne mangeaient sûrement pas de viande de cheval, ce qui ferait s'écrouler le marché de la lasagne surgelée.

Carla courut alors dans la serre et cueillit trois brins de ciboulette qu'il découpa soigneusement pour que l'on tire à la courte paille ce qu'on allait faire de la limace.

Ferdinando tira le premier brin,
je tirai le deuxième,
et Carla tira le troisième.

Mais le syndicaliste-vendeur de parapluies, dans un bel esprit farceur, avait coupé les brins de ciboulette exactement à la même taille, et c'est ainsi que le Directeur en Chef du Nouvel Hebdomadaire de Référence reçut simultanément les trois plus beaux coups de pied au c. de l'histoire interstellaire et,

à ma connaissance, il tourne encore,

Bon, la suite, à demain,

(1) et ils y réussirent.

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

Les épisodes précédents : Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

There are no comments yet.