#brassen

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Ce matin dès potron-minet une interrogation soudaine autant qu’ incongrue m’assaille : La liberté peut-elle avoir des
limites ? Et si oui n’est-elle alors qu’illusion, leurre, fantasme en un mot un attrape-couillon ? (Expression méridionale) Non mais des fois je me demande si ça va bien dans ma tête. il faut dire que j’avais la perspective sitôt levée d’une dure journée de femme d’intérieur, ce qui vous le comprenez ne m’agrée guère. Ces milles contraintes plus ou moins prenantes nous assaillent quotidiennement : se nourrir, s’habiller, s’abriter, se chauffer, se déplacer, se soigner, s’éduquer, s’informer, se développer (si possible) harmonieusement !
Bien sûr, il y a la liberté de penser, (chère à Florent Pagny). Une liberté fondamentale, déterminante pour toutes les autres. Mais peut-on véritablement penser librement avec les contraintes inéluctables liées à nos propres limites tant physiques, intellectuelles que sociétales. Choisir est la liberté la plus ardue, car quel est le choix ? Et comment choisir ? Nos choix ne sont-ils pas orientés, dirigés, planifiés, un choix par défaut ? Charybde où sylla ? La une ou la deux ? Vous voyez le dilemme. Aujourd’hui même le suicide, ultime liberté, sera géré par la loi. La démocratie, la société ont-elles pour but l’épanouissement de notre liberté ? (Le camp du bien). Comme elles le prétendent pour nous bourrer le mou. Certains ne sont pas loin de nous persuader (ils auront beaucoup de mal) que « le travail c’est la liberté », et ce faire tuer sur le front Russe son incandescence ( Brassen*). Suivez mon regard. Bref je me presse le citron jusqu’à la pulpe, alors qu’il est presque midi et que je dois faire le jus de ma salade, la nécessité m’assaille surtout en passant la serpillière. Le soleil commence à chauffer, c’est bien pour sécher mon parterre…mais il faudrait encore un peu de pluie pour les arbres. Ma propre liberté même infinitésimale est finalement et à coup sûr une contrainte pour un autre… Pour Spinoza « La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent". Pour Eluard c’est le pouvoir d’un nom :« liberté j’écris ton nom ».
La liberté semble d’autant plus prenante et chérie, quand on la cherche (George Moustaki ), qu’elle est perdue ou inexistante : en prison, à la guerre, au travail, en toutes occasions qui contraignent nos mouvements, nos désirs, notre volonté. Bref L’espoir de liberté est la seule liberté véritablement totale et sans contrainte puisque indépendante des contingences qui nous obligent, bien qu’elle soit alors synonyme de son absence, et de notre seule possibilité de l’envisager. Enfin c’est le résultat final de mes cogitations fiévreuses, elles valent ce qu’elles valent. Et ça change quoi en l’état des choses de la vie ? ….Rien. Bon je vais prendre une petite liberté à ma disposition à l’instant précis : faire la sieste dans mon hamac avec mon sombrero sur le nez (Marcel Amont) pour mettre mon cerveau en repos. En espérant ne pas être dérangée par des importuns, impromptus. C’est souvent dans mon sommeil que me viennent « mes meilleures idées ». Mireille MOUTTE

  • »Mourir pour des idées, d’accord. Mais de mort lente.