#genicide

faab64@diasp.org

@IDF is #ISIS : A photo of an IDF soldier inside al-Aqsa University in Gaza City, with books burning behind him, has been circulating on social media around the world in the last few hours and has sparked outrage.

There's nothing much to add to what this picture shows and what it says about #IDF.

They act exactly like the acts of the Mongolians, the Taliban and the ISIS. They destroy knowledge and history m they thrive in denying their enemies the ability to learn and to remember.

But the western liberals and disgusting people who blindly support this monstrous colonialist creation of the mixture of nationalism, white supremacy and religious fanaticism just like the Nazis back in 1930s.

This is just yet another example of the rottenness of the basics foundation of the Zionism and it's ongoing crimes against the Palestinians and anyone around the world who oppose their extremist ideology and acts.

#IsraelWarCrimes #domicide #Gaza #Zionism #Colonialiam #BookBurning #ISIS #Fanaticism #Genicide #Israel #Palestine

dunoir@diaspora-fr.org

#Gaza #Cisjordanie #Palestine #Israël #CrimesDeGuerre #Apartheid #Genicide #EpurationEthnique

S’opposer au massacre à Gaza ! Un point de vue anarchiste.

Tract distribué dans les rues de Toulouse en avril.

S’opposer au massacre à Gaza !

C’est forcĂ©ment limitĂ© d’écrire depuis ici un court article sur cette situation, mais le silence semble pire. On ressent le besoin de mettre des mots sur ce qu’il se passe, pour faire sortir les Ă©motions. Aussi pour tenter de s’extraire un peu de la propagande mĂ©diatique et Ă©tatique. MĂȘme si les mots ne suffiront jamais Ă  faire face Ă  cette violence profondĂ©ment injuste qui s’abat sur une population entiĂšre. Plus de 2 millions de personnes, coupables d’ĂȘtre parquĂ©es dans cette prison Ă  ciel ouvert et de ne pas vouloir (et mĂȘme pouvoir) en sortir. Et pour aller oĂč ?

La situation actuelle horrible est une des Ă©tapes d’un processus colonial d’écrasement organisĂ© depuis plus de 75ans dans cette rĂ©gion. Le gouvernement d’IsraĂ«l en est aujourd’hui l’acteur au premier plan, mais il ne doit pas nous faire oublier la participation et la responsabilitĂ© historique et actuelle de nombreuses puissances occidentales dans cette situation invivable. De l’administration britannique qui « cĂšde » la Palestine (qu’elle s’est appropriĂ©e 30 ans plus tĂŽt) pour la crĂ©ation de l’État d’IsraĂ«l en 1947, jusqu’aux Etats-Unis qui est son fidĂšle soutien. En passant par la France qui, hier comme aujourd’hui, a les mains pleines du sang des juif.ve.s exterminĂ©.e.s (pendant la collaboration de Vichy) et des palestinien.ne.s massacrĂ©.e.s (par son soutien historique Ă  l’Etat d’IsraĂ«l et sa vente d’armes).

La situation Ă  Gaza est une des faces visibles de l’iceberg, mais la violence coloniale s’exerce quotidiennement dans l’entiĂšretĂ© du territoire dominĂ© par l’État IsraĂ«lien (y compris en Cisjordanie). Expropriations, exploitation des ressources et des humains, humiliations, arrestations, bombardements, rafles, tortures, assassinats, la liste est interminable.
Et cette violence extrĂȘme, prĂ©sentĂ©e maintenant comme une « rĂ©ponse lĂ©gitime » n’a pas commencĂ© aprĂšs les attaques du 7 octobre, loin de lĂ .

Les rĂ©sistances dĂ©terminĂ©es de la population, en lutte face Ă  ces injustices, sont depuis toujours systĂ©matiquement rĂ©primĂ©es par l’armĂ©e israĂ«lienne de Tsahal. La contestation du rĂ©gime colonial cĂŽtĂ© Palestinien est chaque fois Ă©crasĂ©e dans le sang. Sans que cela ne les excuse, on doit aussi prendre en compte cette rĂ©alitĂ© quand on regarde les atrocitĂ©s commises sur la population IsraĂ«lienne le 7 octobre.

De la mĂȘme maniĂšre on ne peut pas regarder ce qu’il se passe dans cette rĂ©gion comme une guerre Ă  armes Ă©gales entre deux armĂ©es qui s’affronteraient. MalgrĂ© le soutien qu’ils reçoivent respectivement d’autres États, la force militaire et politique du Hamas n’a rien Ă  voir avec celle de l’État d’IsraĂ«l. Cela ne le rend pas moins dangereux pour autant. L’organisation vise Ă  l’indĂ©pendance de la Palestine pour y imposer son projet totalitaire de domination militaire, politique et religieuse. C’est une pourriture toxique qui cherche Ă  aspirer les rĂ©sistances diverses et la colĂšre des populations, en se prĂ©sentant comme la seule voie existante et possible.

On nous martĂšle cette histoire mensongĂšre de camps homogĂšnes, des populations entiĂšres qui seraient unies derriĂšre le Hamas d’un cĂŽtĂ©, et le gouvernement d’IsraĂ«l d’autre part. Des raccourcis qui opposeraient les juif.ve.s aux musulman.e.s, dans un soit-disant « choc de civilisation ».

Mais il n’y a pas une position commune pour « les juif.ve.s » pas plus que pour « les musulman.e.s ». De la mĂȘme maniĂšre, l’équation « Juif = IsraĂ«lien = blanc = islamophobe » et « Palestinien = Musulman = non-blanc = antisĂ©mite » sont fausses et ont des consĂ©quences graves. Ces visions binaires et racistes cherchent Ă  gommer les rĂ©alitĂ©s diffĂ©rentes et les contradictions politiques profondes, les intĂ©rĂȘts divergents et les luttes qui traversent ces prĂ©tendus « camps ». Et cette manipulation de l’opinion est une vieille recette bien connue des politiciens guerriers pour asseoir leur pouvoir et forcer une unitĂ© nationale face Ă  un ennemi commun.

Ces discours sont puissants et fonctionnent malheureusement trĂšs bien. Ils viennent s’appuyer sur des violences et des vĂ©cus de racisme bien rĂ©els, des traumatismes et des peurs, et rendent difficile et marginal leurs refus.

Comment ne pas adhĂ©rer Ă  une haine de l’Autre quand on nous le prĂ©sente comme responsable de toutes nos souffrances ? Comment ne pas adhĂ©rer Ă  l’idĂ©e d’un État pour nous protĂ©ger quand c’est la seule solution qu’on nous vend pour en finir avec les horreurs passĂ©es et actuelles ?

Des paroles et des actes parviennent malgrĂ© tout Ă  refuser ces logiques. Comme il y a peu de temps, oĂč des contestations multiples se confrontaient aux pouvoirs en place de chaque cĂŽtĂ© du mur. Que des IsraĂ«lien.ne.s aussi s’engagent dans la lutte contre le colonialisme et contre leur gouvernement d’extrĂȘme-droite. Que des solidaritĂ©s arrivent Ă  se tisser par delĂ  le nationalisme et le racisme, comme ces manifestations de femmes IsraĂ©liennes et Palestiniennes qui, tout dĂ©but octobre, prenaient encore la rue ensemble pour exiger la paix. Sans parler de tout ce qui nous Ă©chappe depuis ici, mais qui existe, volontairement invisibilisĂ© par les tenants du pouvoir et leurs relais.

La violence coloniale de l’État d’IsraĂ«l a des particularitĂ©s qu’on ne peut oublier quand on veut s’y attaquer. Les parallĂšles qui sont parfois faits ici avec la colonisation française en AlgĂ©rie ont leurs limites. L’histoire de la crĂ©ation d’IsraĂ«l est complexe, et ne peut se rĂ©soudre par une injonction Ă  ce que les IsraĂ«lien.ne.s rentrent « chez eux ». Contrairement aux colons Français, il n’y a pas pour tout.e.s de territoire de base oĂč retourner. La persĂ©cution et l’instrumentalisation des juif.ve.s, qui existe Ă  travers le monde depuis des centaines d’annĂ©es, ne peut pas justifier la crĂ©ation d’un État colonial en Palestine, mais elle ne peut pas non plus ĂȘtre effacĂ©e.

En Palestine comme ailleurs, le problĂšme n’est pas le fait d’ĂȘtre « originaire » ou pas de la rĂ©gion oĂč l’on vit, mais la domination de certaines personnes sur d’autres. Le problĂšme c’est le fait que des États et leurs dirigeants s’approprient des territoires qu’ils pillent, que des populations soient exploitĂ©es pour l’économie capitaliste, que des modes de vies soient imposĂ©s, que des personnes en dĂ©shumanisent d’autres pour justifier de les Ă©craser.

La destruction des Etats, dont celui d’IsraĂ«l, est une nĂ©cessitĂ© pour viser un monde plus dĂ©sirable. Et s’attaquer en parallĂšle au capitalisme et Ă  tous les systĂšmes qui permettent l’exploitation et la domination.

Ces belles idĂ©es paraissent bien dĂ©calĂ©es face Ă  la violence des bombes. Comment alors agir concrĂštement aujourd’hui, depuis ici ? Comment se solidariser de personnes qui luttent aussi pour leur survie ? Il n’y a malheureusement pas de rĂ©ponse toute faite. Mais il nous faut commencer par dĂ©passer l’immobilisme et la sidĂ©ration face aux horreurs qui se noient dans le flux d’informations.

Ne rien attendre des États qui agissent selon des intĂ©rĂȘts qui ne seront jamais les nĂŽtres.
Attaquer les institutions et les entreprises qui profitent de cette situation.
S’opposer aux discours et aux actes racistes qui se rĂ©pandent, qu’ils visent les juif.ve.s, les musulman.e.s ou toutes autres personnes.
Saboter la propagande et l’ambiance militariste qui prĂ©pare nos esprits et nos corps Ă  la guerre ici.
Faire exister une critique des États, des nations, des frontiĂšres et de tous les moteurs des massacres passĂ©s et Ă  venir.
Et se solidariser d’autres personnes en lutte, à Gaza comme ailleurs, qui essaient de ne pas renforcer ces logiques !

Texte paru dans le journal Pikante à Toulouse, début avril 2024. Contact : pikante(a)riseup.net

Le tract au format pdf :
PDF - 2.7 MO

dunoir@diaspora-fr.org

#extrĂȘmeDroite #guerre #Genicide #crimeDeGuerre #Israel

Documenter le génocide en cours

Lien de la vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/03/GAELyBkKuvj8LXQCAMHpdqwqMdFCbmdjAAAF.mp4

Cette vidĂ©o en trois parties montre l’état d’esprit de l’extrĂȘme droite israĂ©lienne, document les actes gĂ©nocidaires commis contre les palestiniens et la dĂ©shumanisation dont ils sont l’objet, y compris aprĂšs leur mort. Attention, des images ou propos peuvent heurter.
Premier extrait

Le rabbin Eliyahu Mali, fondateur d’une Ă©cole militaire, la «yeshiva Shirat Moshe» situĂ©e Ă  Jaffa, appelle dans un discours au meurtre de femmes et d’enfants dans la bande de Gaza, expliquant qu’il s’agit d’un ordre de la loi juive et des textes sacrĂ©s.

La traduction littĂ©rale des textes monothĂ©istes est toujours trĂšs dangereuse. Pourtant, l’extrĂȘme droite sioniste se base sur l’Ancien Testament, Ă©crit il y a plus de 2000 ans, pour justifier l’annexion de la Palestine et l’élimination de ses habitants. Netanyahou avait dĂ©signĂ© les palestiniens comme Ă©tant les descendant d’Amalek, reprenant le nom d’une figure religieuse de l’Ancien testament ennemie des hĂ©breu dans les Textes.

De mĂȘme, dans le Livre de JosuĂ©, il est racontĂ© que le peuple HĂ©breu a conquis la terre de Canaan, l’actuelle Palestine/IsraĂ«l, en exterminant tous ses habitants sur ordre divin. Cette confusion justifie le gĂ©nocide au nom d’impĂ©ratifs religieux.

Ce qui est particuliĂšrement grave das cette vidĂ©o, c’est que ce rabbin enseigne Ă  des Ă©tudiants qui combattent Ă  Gaza et que l’armĂ©e et le ministĂšre de la DĂ©fense coopĂšrent avec l’école Shirat Moshe.
DeuxiĂšme extrait

La chaĂźne Al Jazeera a publiĂ© une vidĂ©o filmĂ©e par des soldats israĂ©liens le 6 novembre dernier, montrant l’exĂ©cution d’un Palestinien non armĂ©, qui levait les mains en disant qu’il Ă©tait un civil. Les soldats l’ont abattu et se sont fĂ©licitĂ© ensuite de cet assassinat. La victime est identifiĂ©e comme Ă©tant Atta Ibrahim Al-Muqaid, ĂągĂ© de 73 ans et sourd.
TroisiĂšme extrait

Un autre soldat israĂ©lien a publiĂ© la vidĂ©o d’un cadavre de palestinien dĂ©vorĂ© par un chien. Il s’exclame : «Wow, il l’a achevĂ©, le terroriste a littĂ©ralement disparu. Mais quelle belle vue !» Des tĂ©moignages de gazaouis rapportent depuis des semaines que des corps pourrissent Ă  mĂȘme les rues ou sont mangĂ©s par les animaux, mais cette vidĂ©o montre le plaisir qu’en retire un soldat.