#crimesdeguerre

dunoir@diaspora-fr.org

#Gaza #Cisjordanie #Palestine #Israël #CrimesDeGuerre #Apartheid #Genicide #EpurationEthnique

S’opposer au massacre à Gaza ! Un point de vue anarchiste.

Tract distribué dans les rues de Toulouse en avril.

S’opposer au massacre à Gaza !

C’est forcément limité d’écrire depuis ici un court article sur cette situation, mais le silence semble pire. On ressent le besoin de mettre des mots sur ce qu’il se passe, pour faire sortir les émotions. Aussi pour tenter de s’extraire un peu de la propagande médiatique et étatique. Même si les mots ne suffiront jamais à faire face à cette violence profondément injuste qui s’abat sur une population entière. Plus de 2 millions de personnes, coupables d’être parquées dans cette prison à ciel ouvert et de ne pas vouloir (et même pouvoir) en sortir. Et pour aller où ?

La situation actuelle horrible est une des étapes d’un processus colonial d’écrasement organisé depuis plus de 75ans dans cette région. Le gouvernement d’Israël en est aujourd’hui l’acteur au premier plan, mais il ne doit pas nous faire oublier la participation et la responsabilité historique et actuelle de nombreuses puissances occidentales dans cette situation invivable. De l’administration britannique qui « cède » la Palestine (qu’elle s’est appropriée 30 ans plus tôt) pour la création de l’État d’Israël en 1947, jusqu’aux Etats-Unis qui est son fidèle soutien. En passant par la France qui, hier comme aujourd’hui, a les mains pleines du sang des juif.ve.s exterminé.e.s (pendant la collaboration de Vichy) et des palestinien.ne.s massacré.e.s (par son soutien historique à l’Etat d’Israël et sa vente d’armes).

La situation à Gaza est une des faces visibles de l’iceberg, mais la violence coloniale s’exerce quotidiennement dans l’entièreté du territoire dominé par l’État Israëlien (y compris en Cisjordanie). Expropriations, exploitation des ressources et des humains, humiliations, arrestations, bombardements, rafles, tortures, assassinats, la liste est interminable.
Et cette violence extrême, présentée maintenant comme une « réponse légitime » n’a pas commencé après les attaques du 7 octobre, loin de là.

Les résistances déterminées de la population, en lutte face à ces injustices, sont depuis toujours systématiquement réprimées par l’armée israëlienne de Tsahal. La contestation du régime colonial côté Palestinien est chaque fois écrasée dans le sang. Sans que cela ne les excuse, on doit aussi prendre en compte cette réalité quand on regarde les atrocités commises sur la population Israëlienne le 7 octobre.

De la même manière on ne peut pas regarder ce qu’il se passe dans cette région comme une guerre à armes égales entre deux armées qui s’affronteraient. Malgré le soutien qu’ils reçoivent respectivement d’autres États, la force militaire et politique du Hamas n’a rien à voir avec celle de l’État d’Israël. Cela ne le rend pas moins dangereux pour autant. L’organisation vise à l’indépendance de la Palestine pour y imposer son projet totalitaire de domination militaire, politique et religieuse. C’est une pourriture toxique qui cherche à aspirer les résistances diverses et la colère des populations, en se présentant comme la seule voie existante et possible.

On nous martèle cette histoire mensongère de camps homogènes, des populations entières qui seraient unies derrière le Hamas d’un côté, et le gouvernement d’Israël d’autre part. Des raccourcis qui opposeraient les juif.ve.s aux musulman.e.s, dans un soit-disant « choc de civilisation ».

Mais il n’y a pas une position commune pour « les juif.ve.s » pas plus que pour « les musulman.e.s ». De la même manière, l’équation « Juif = Israëlien = blanc = islamophobe » et « Palestinien = Musulman = non-blanc = antisémite » sont fausses et ont des conséquences graves. Ces visions binaires et racistes cherchent à gommer les réalités différentes et les contradictions politiques profondes, les intérêts divergents et les luttes qui traversent ces prétendus « camps ». Et cette manipulation de l’opinion est une vieille recette bien connue des politiciens guerriers pour asseoir leur pouvoir et forcer une unité nationale face à un ennemi commun.

Ces discours sont puissants et fonctionnent malheureusement très bien. Ils viennent s’appuyer sur des violences et des vécus de racisme bien réels, des traumatismes et des peurs, et rendent difficile et marginal leurs refus.

Comment ne pas adhérer à une haine de l’Autre quand on nous le présente comme responsable de toutes nos souffrances ? Comment ne pas adhérer à l’idée d’un État pour nous protéger quand c’est la seule solution qu’on nous vend pour en finir avec les horreurs passées et actuelles ?

Des paroles et des actes parviennent malgré tout à refuser ces logiques. Comme il y a peu de temps, où des contestations multiples se confrontaient aux pouvoirs en place de chaque côté du mur. Que des Israëlien.ne.s aussi s’engagent dans la lutte contre le colonialisme et contre leur gouvernement d’extrême-droite. Que des solidarités arrivent à se tisser par delà le nationalisme et le racisme, comme ces manifestations de femmes Israéliennes et Palestiniennes qui, tout début octobre, prenaient encore la rue ensemble pour exiger la paix. Sans parler de tout ce qui nous échappe depuis ici, mais qui existe, volontairement invisibilisé par les tenants du pouvoir et leurs relais.

La violence coloniale de l’État d’Israël a des particularités qu’on ne peut oublier quand on veut s’y attaquer. Les parallèles qui sont parfois faits ici avec la colonisation française en Algérie ont leurs limites. L’histoire de la création d’Israël est complexe, et ne peut se résoudre par une injonction à ce que les Israëlien.ne.s rentrent « chez eux ». Contrairement aux colons Français, il n’y a pas pour tout.e.s de territoire de base où retourner. La persécution et l’instrumentalisation des juif.ve.s, qui existe à travers le monde depuis des centaines d’années, ne peut pas justifier la création d’un État colonial en Palestine, mais elle ne peut pas non plus être effacée.

En Palestine comme ailleurs, le problème n’est pas le fait d’être « originaire » ou pas de la région où l’on vit, mais la domination de certaines personnes sur d’autres. Le problème c’est le fait que des États et leurs dirigeants s’approprient des territoires qu’ils pillent, que des populations soient exploitées pour l’économie capitaliste, que des modes de vies soient imposés, que des personnes en déshumanisent d’autres pour justifier de les écraser.

La destruction des Etats, dont celui d’Israël, est une nécessité pour viser un monde plus désirable. Et s’attaquer en parallèle au capitalisme et à tous les systèmes qui permettent l’exploitation et la domination.

Ces belles idées paraissent bien décalées face à la violence des bombes. Comment alors agir concrètement aujourd’hui, depuis ici ? Comment se solidariser de personnes qui luttent aussi pour leur survie ? Il n’y a malheureusement pas de réponse toute faite. Mais il nous faut commencer par dépasser l’immobilisme et la sidération face aux horreurs qui se noient dans le flux d’informations.

Ne rien attendre des États qui agissent selon des intérêts qui ne seront jamais les nôtres.
Attaquer les institutions et les entreprises qui profitent de cette situation.
S’opposer aux discours et aux actes racistes qui se répandent, qu’ils visent les juif.ve.s, les musulman.e.s ou toutes autres personnes.
Saboter la propagande et l’ambiance militariste qui prépare nos esprits et nos corps à la guerre ici.
Faire exister une critique des États, des nations, des frontières et de tous les moteurs des massacres passés et à venir.
Et se solidariser d’autres personnes en lutte, à Gaza comme ailleurs, qui essaient de ne pas renforcer ces logiques !

Texte paru dans le journal Pikante à Toulouse, début avril 2024. Contact : pikante(a)riseup.net

Le tract au format pdf :
PDF - 2.7 MO

dunoir@diaspora-fr.org

#Israël #Colonialisme, Extrême droite, #Guerre #Genocide #CrimesDeGuerre #NettoyageEthinque #Apartheid #Boycott, #Sabotage

À Nice, certains drapeaux sont plus égaux que d’autres

Christian Estrosi est maire de Nice et proche de Macron. Il illustre à lui seul la pensée coloniale et le racisme qui infusent la classe politique française.
À Nice, pour Christian Estrosi certains drapeaux sont plus égaux que d'autres

Dès 2012, il crée la polémique en imposant aux époux qui passent dans sa mairie une « Charte des Mariages » qui punit toute « manifestation d’exubérance bruyante », en visant clairement les « youyous », les cris, « la musique et autres groupes folkloriques ». Selon lui, ces manifestations de joie seraient de nature à « déranger le voisinage et à troubler la solennité de l’instant». En réalité, il vise les communautés originaires d’Afrique du Nord.

En juin 2014 : il décide d’interdire « l’utilisation ostentatoire de tous les drapeaux étrangers sur l’hypercentre » de la ville pendant la durée de la Coupe du monde de football afin de « maintenir l’ordre et la tranquillité publique et éviter les débordements » et demande « au préfet des Alpes-Maritimes d’être vigilant quant au respect de cette disposition qui doit permettre à la police nationale de veiller au respect des symboles de la République française ». En toile de fond, les médias visent explicitement les drapeaux de pays du Maghreb, en particulier celui d’Algérie.

Un mois plus tard, en juillet, la justice administrative suspend cet arrêté en évoquant son « caractère non proportionné ». Mais le maire refuse de le retirer. (...)

dunoir@diaspora-fr.org

#Israël #Guerre #TechnoGuerre #IA #Genocide #CrimesDeGuerre #Gaza

Gaza : Un génocide assisté par ordinateur

«Production de masse de cibles humaines», suivi automatisé en temps réel, des centaines de morts civils autorisées pour un cadre du Hamas : Explications

Génocide assisté par ordinateur

Les chiffres concernant l’ampleur du désastre à Gaza sont hallucinants. Quoi qu’en dise la communication du gouvernement israélien, une telle destruction systématique suppose une intention, mais aussi la mise en place de moyens sophistiqués. Parmi ces moyens, il faut compter une intelligence artificielle, une machine à calculer qui fournit très rapidement des cibles, qu’il s’agisse de bâtiments ou de personnes. Il s’agit du premier génocide assisté par ordinateur de l’histoire.

dunoir@diaspora-fr.org

#armée #Armement #Guerre #Génocide #CrimesDeGuerre #ArgentPublique #UE #USA #Australie #Japon #etc etc...

De l’argent pour les Paysans ! Pas pour l’armement !

Partout dans le monde, un mouvement anti-guerre persiste. Blocages des ports, blocages des usines d’armement, par des syndicalistes en Angleterre, des comités d’indigènes en Australie. Nous sommes concernées, car l’argent part dans les armes, et non dans la santé et la terre. La complicité du génocide à un nom : le gouvernement.

INFORMATION ET INVITATION A VISIBILISER LA CAMPAGNE STOP-ARMING-ISRAEL issue de l’Appel des Syndicats Palestiniens

C’est la responsabilité de notre génération. Depuis les années 1970, un mouvement anti-guerre, dans le Nord Occidental, ne s’était pas vu. Et en France tout cela passe inaperçu. Que se passe-t-il ailleurs ?

Hier, 1e février, le port de Vancouver a été complètement bloqué. Plus aucune sortie d’armes en direction d’Israel. Les actions sont très nombreuses. Depuis octobre, partout, des actions spectaculaires : NYC complètement paralysé par une action simultanée de barrages sur les 8 ponts de la ville. Le 9 décembre, des centaines de juifves bloquent la gare centrale. Australie : plusieurs blocages de bateaux d’armement par des manifestations et des pirogues d’indigènes. Le mouvement féministe noir américain, Angela Davis, qui revient en force. En Angleterre, des usines d’ELBIT d’armement bloqués par des centaines de personnes. En Italie, un salon à Vincence a tourné en confrontation. Les bureaux du New York Times occupés plusieurs fois contre leur traitement médiatique et propagande. La Sorbonne de Paris mobilisée en actions, rejointe par des lycées bloqués pour un cessez-le-feu immédiat. A Bruxelles, Amman, Berlin, Bristol, San Francisco…Indonésie, Argentine, Mexico…Corée du Sud, Slovénie, Canada… des manifestations et grèves massives.

« PAS AVEC MES IMPÔTS ! »

C’est le slogan du mouvement américain et anglais. Car c’est avec cet argent que sont fabriquées les bombes. Voilà pourquoi le mouvement prend autant : car il est ancré dans le narratif national, et non pas seulement « pour » un ailleurs.

« DE L’ARGENT POUR LA SANTÉ, PAS POUR L’ARMÉE ! »

En France, c’est Thales, c’est Elbit, Safran, Exelia. Le collectif StopArmingIsraelFrance a fait plusieurs belles actions de banderoles et blocage. L’État français et Thales sont proches avec une position d’actionnaire de 24%. Nous comptons aussi des grèves des salariés de l’union européenne devant les bureaux de la commission, grève massive chez Amazon, chez Google, contre le génocide… Grève chez le personnel hospitalier, mobilisation des Blouses Blanches pour Gaza et des avocats pour Gaza… Les salariés utilisent leurs droits pour s’opposer à la gestion mortifère du bien commun.

Il ne s’agit pas de sauver la Palestine. Ou de s’inscrire dans un courant humaniste. Il s’agit de pointer la complicité de nos états. De freiner leur aide à un nettoyage ethnique télévisé, au dépens des besoins des travailleurs et travailleuses ici.

Nous ne sommes pas dupes.
L’esthétique génocidaire et ses justifications sont entrain de s’installer.
On nous habitue à accepter l’idée de meurtre massif.

Nous ne laisserons pas le tabou s’accroitre. Partageons, visibilisons !


TRACT EN PDF CI-DESSOUS
https://rebellyon.info/IMG/pdf/tract-7.pdf

magdoz@diaspora.psyco.fr

Mathilde Panot :

Ça fait quand même des mois et des mois, que dans les médias, on nous explique que c'est une guerre Israël - Hamas. Ce n'est pas une guerre Israël - Hamas.

Voilà. La base. Merci Mathilde.

Vidéo 57sec : 160 #enfants sont tués tous les jours à #Gaza ! #Netanyahou doit être jugé pour ses crimes de #guerre.

Extrait de (vidéo complète) : https://peertube.stream/w/8uQyezNYDps1d86dz3xKLx
#CPI #CrimesDeGuerre #CrimeDeGuerre #Justice #CIJ #Génocide

rancol@diaspora-fr.org

GAZA, LE CARNAGE ANNONCÉ

...L’armée israélienne est entrée cette nuit dans l’hôpital Al-Shifa, au nord de Gaza. Pour Human Rights Watch, cette attaque constitue un crime de guerre. Les rares informations qui parviennent décrivent une situation de cauchemar. Nations unies, Unicef, Comité international de la Croix-Rouge (CICR), MSF, tout comme les directeurs des hôpitaux et les très rares journalistes présents, tous décrivent des situations inhumaines et appellent à un cessez-le-feu immédiat...

#Gaza #Hôpitaux #Palestine #CrimesDeGuerre #Israël

basta.media@diaspora-fr.org

Immeubles et hôpitaux ciblés, bombes à sous-munitions : accusations de crimes de guerre en Ukraine

Au 15 mars, l’ONU dénombrait au moins 636 civils tués depuis le début de l’offensive russe en Ukraine. « Ces chiffres sont probablement beaucoup plus élevés ». Écoles, hôpitaux, immeubles résidentiels… Les frappes de la Russie sur le pays touchent aussi la population ukrainienne. ONG et journalistes sur le terrain constatent de nombreuses atteintes au droit international humanitaire et l’emploi par l’armée russe d’armes qui menacent spécifiquement les populations civiles. https://basta.media/Ukraine-immeubles-bombardes-hopitaux-cibles-bombes-a-sous-munitions-Russie-accusee-de-crime-de-guerre?var_mode=calcul

#Ukraine #Russie #CrimesDeGuerre #CrimesContreLHumanité #Bombardements #Armement #Bombes #MinesAntipersonnel #PopulationCivile #CouloirsHumanitaires #Guerre #AmnestyInternational #CourPenaleInternationale #Marioupol #Tchernihiv #Kiev #HumanRightsWatch #HandicapInternational

dementedged@framasphere.org