#sionisme

wazoox@diasp.eu

Gérard Darmon est un mec sympa

#politique #sionisme #génocide #viol BDS

Contexte : le journaliste Hugo Boursier de Politis appelle Darmon au sujet de l'enquête en cours pour VSS.
https://www.lelibrepenseur.org/neuf-femmes-accusent-gerard-darmon-de-violences-sexistes-et-sexuelles/

Réponse de Darmon ? Je suis un turbo-connard. Bon, on le savait déjà, il est allé en Israël applaudir le massacre de Gaza, mais là c'est juste pour parfaire le portrait de parfait salopard. Boycottez Darmon, toujours et partout !

wazoox@diasp.eu

No other land : sur la piste de l'antisémitisme - Par Daniel Schneidermann | Arrêt sur images

#politique #propagande #sionisme

Hier soir, j'avais cinoche. J'ai vu ce film documentaire, "No other land", sorti en salles hier mercredi, sur la persécution que subissent les Palestiniens dans une micro-région de Cisjordanie. Peut-être en avez-vous entendu parler. De nombreuses personnalités et institutions en ont dit du bien. Journalistes, diplomates, tout le monde l'aime. Le Festival de Berlin, qui lui a accordé le prix du documentaire. Pierre Haski de "France Inter". Christiane Amanpour de "CNN". Le ministère français des Affaires Etrangères, s'il vous plait. "France Culture". Etc etc. Mais ce n'est pas ce concert d'éloges qui m'a poussé.

Paradoxalement, je suis allé le voir, parce que j'ai appris hier matin sur mon réseau social toxique préféré que le portail de la ville de Berlin a décelé dans le film des ""tendances antisémites"""". Je voulais comprendre de mes yeux pourquoi tant de personnes et d'institutions recommandables recommandent un film affecté de ""tendances antisémites"".

Que voit-on, dans "No other land "? Des bulldozers israéliens qui, tout au long de plusieurs années, démolissent des maisons et une école palestiniennes. Des familles emportant en hâte leurs affaires, et obligées de s'installer durablement dans des grottes. Des affrontements verbaux incessants entre soldats implacables et résidents révoltés. Et puis, surplombant cette interminable apocalypse, l'amitié improbable, miraculeuse, entre les deux co-auteurs, le vidéaste palestinien Basel Adra, et l'activiste israélien Yuval Abraham, qui, au fil des années, documentent ensemble ce harcèlement mortel. Depuis le 7 octobre 2023, si j'ose dire, on voit pire sur les réseaux tous les jours. Mais ce que restitue "No other land", c'est, concentrée sur une heure et demie, la durée. Le jour sans fin des pelleteuses et des gravats.

Le contexte de ce harcèlement au long cours n'est pas clairement précisé dans le film, mais un reportage de Joseph Confavreux dans "Mediapart", en 2022, documente en détail le cas de Masafer Yatta (c'est le nom de l'ensemble de hameaux, près de Hebron, où se situe l'action).

Je résume -mais si vous êtes abonné.e, prenez le temps de lire cette enquête. En 1980, l'armée israélienne commence à expulser les résidents pour cause de création d'une "zone de tir" (on apprendra plus tard que ce n'était qu'un prétexte, la vraie raison étant le refus de voir des Palestiniens s'établir en nombre sur ces terres). Des recours judiciaires débouchent sur un "ordre provisoire" de la Cour Suprême israélienne : les habitants palestiniens peuvent revenir chez eux, mais sans rien bâtir, ni pour eux-mêmes, ni pour leurs troupeaux. 23 ans passent dans ce brouillard juridique ""provisoire"". Jusqu'à nouvelle décision de la Cour Suprême en 2022 : le déplacement forcé des populations est autorisé. Les bulldozers ont donc le droit israélien pour eux. Pas le droit international, notez bien, et notamment la convention de Genève. Mais le droit israélien. Quelle importance ? Comme le disait l'ex-ministre de la Justice Ayelet Shaked, actuellement ministre de l'Intérieur de Netanyahu, devant la Cour suprême elle-même en 2017, "le sionisme ne doit pas, et je le dis ici, ne continuera pas à s’incliner devant le système de droits individuels interprétés de façon universelle". Sur la déliquescence de ""l'état de droit"", incarné par une ""Cour suprême"", dans une ""démocratie"" en marche vers l'autoritarisme, Masafar Yatta est un cas d'école.

Mais je m'éloigne du film.

Alors, antisémite, "No other land "? Antibulldozers, oui. Anti routes réservées aux Israéliens, oui. Anti check-points oui. Anti colons israéliens qui tirent à bout portant sur des Palestiniens désarmés, oui. Mais je n'ai pas décelé une seule trace de propos essentialisant, dégradant, diffamatoire, insultant, appelant à la haine contre les Juifs en général parce que Juifs, tous faits qui, seuls, qualifient l'antisémitisme.

Quelle mouche a piqué le portail de la ville de Berlin ?

Je finasse. Je sais bien qu'on n'en est plus là. Je sais bien que les mots, en cette matière, sont désormais vidés de leur sens (tout comme "état de droit" ou "cour suprême". Plus rien n'est "suprême", que la force). Pour Netanyahu comme pour tous ses soutiens inconditionnels dans le monde, dont manifestement le portail de la ville de Berlin, tout est "antisémitisme". Tout est "pogrom". Tout est "nuit de cristal". Le plus durable crime de Netanyahu, comme le disait sur notre plateau Rony Brauman, parmi tant d'autres, est peut-être d'avoir définitivement invalidé le concept même d'antisémitisme.

Je vous laisse donc, amis antisémites qui me lisez, vous préparer pour le match de foot de ce soir, en vous souhaitant de voir l'équipe antisémite de France pogromiser l'équipe d'Israël, en marquant de nombreux buts antisémites.

https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/no-other-land-sur-la-piste-de-lantisemitisme

wazoox@diasp.eu

Enquête sur l'agression de supporters Israéliens à Amsterdam : Que s'est-il réellement passé ?INTERNATIONAL

(self.FranceDigeste)
#politique #Israël #propagande #sionisme

Ce matin, l'actualité parle de supporters de foot israéliens agressés à Amsterdam hier soir par des méchants arabes. Le gouvernement israélien condamne carrément un pogrom antisémite, donc ça doit être quelque chose de grave.

Curieux, moi-même juif donc voulant savoir ce qui arrive à mon peuple, je vais chercher ce qui s'est passé. On est en 2024, tout incident du genre aurait des photos, vidéos, documentations sur les médias sociaux. Je n'en trouve pas. Étrange ? J'oublie temporairement le sujet et je passe à autre chose (vivre ma vie).

Ce soir, je relance la recherche, car je suis quelqu'un d'assez inquisitif, j'aime bien aller au fond des sujets pour trouver la vérité. Toujours aucune preuve d'agression. Par contre, on trouve des preuves de l'opposé. Curieux, non ? Je vous partage ce que j'ai trouvé sur l'évènement jusque-là.


Avant le match :

Un témoin british raconte que les hooligans cherchaient à créer un incident

Vidéo de hooligans israéliens attaquant des locaux et vandalisant des drapeaux palestiniens

Photo d'un militant pro-palestinien couvert de mayonnaise

Pendant le match :

Hooligans inraéliens empêchant la minute de silence pour les victimes des inondations en espagne

Après le match :

Chants anti-palestiniens par les hooligans israéliens

Chants génocidaires par les hooligans israéliens

Hooligans israéliens cherchant activement la bagarre

Plus tôt cette année :

Les mêmes hooligans agressant violemment un palestinien à Athènes, Grèce

Résultat du lynchage en question (supprimé par X/Twitter, donc lien vers une archive)


Je ne suis même pas sélectif, c'est littéralement tout ce que j'ai trouvé comme images.

Jusqu'à preuve du contraire, les médias se sont fait berner par un travail de victimisation professionnelle, qui fonctionne à tous les coups :

  • Chercher la merde
  • Provoquer énormément de merde
  • Trouver la merde mais en toute petite quantité
  • Aller chialer d'avoir subi la merde
  • Se faire chouchouter parce qu'on est la pauvre victime
  • Instrumentaliser l'antisémitisme pour se défendre
  • Reposer sur le travail de merde des journalistes qui ne font plus aucun effort
wazoox@diasp.eu

Régis de Castelnau sur X : "Pour la énième fois Israël piétine le droit international et fait rentrer ses flics dans une enceinte qui est un territoire national français à Jérusalem. On se rappelle une séquence célèbre avec Jacques Chirac s’opposant à cette violation grossière. Deux gendarmes français en service, chargé de préparer la visite du ministre français des affaires étrangères essaient de s’y opposer. Ils sont brutalisés, l’un d’eux est jeté à terre et ils sont emmenés menottés.

L’affaire fait un peu de bruit, le ministère des affaires étrangères français fronce vaguement les sourcils. À l’instar de Marine Le Pen la célèbre et intraitable patriote, la classe politique et médiatique occupée à glapir autour des incidents d’Amsterdam, veille soigneusement à regarder ailleurs et reste muette.
Un peu gêné, les médias français mettent en place la défense de la flicaille israélienne.
Avec cet argument imparable : « Une chose qui pourrait excuser le comportement des israéliens c’est si les gendarmes avaient l’air d’être arabes ».
C’est vrai ça ! Si les gendarmes français ont des têtes d’arabes, on ne va pas s’en sortir. Et les flics israéliens sont excusables de violer le droit international, de rentrer illégalement dans un territoire français, de brutaliser et d’arrêter nos pandores à tête d’arabes.
Ni la personne qui profère cette énormité, ni le journaliste qui se contente de contester le fait que les gendarmes français aient eu des têtes d’Arabes (!!!), ne mesurent le racisme infect de cette séquence.
Tous ces gens nous foutent la honte tous les jours."

#politique #sionisme #souveraineté #propagande
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https://x.com/R_DeCastelnau/status/1854902260494483791