#nazisme

wazoox@diasp.eu

Slobodan Despot | antipresse.net sur X : "Voyez ce qui arrive quand on signale à la radio suisse romande qu'il y a un problème de #nazisme dans les pays baltes… https://t.co/OdLQilazPa" / X

#géopolitique #guerre

https://twitter.com/despotica/status/1769671284902756496

marie-claudes@diaspora-fr.org

Actualitté
Une perquisition de plus de 200 livres nazis en Argentine
Mercredi 13 septembre, les forces de l'ordre argentines ont fermé une imprimerie clandestine qui produisait des livres aux contenus nazis et antisémites : elle faisait l’objet d’une enquête depuis 2021. Les policiers ont saisi plus de 200 ouvrages d’endoctrinement, et arrêté Pablo Giorgetti, le responsable de cette lugubre entreprise.
Un boycott compliqué ?
Cette affaire souligne à nouveau les difficultés rencontrées par les plateformes comme Mercado Libre ou Amazon pour contrôler la mise en vente de contenus haineux, antisémites et xénophobes. En effet, Pablo Giorgetti commercialisait également ses produits sur Mercado Libre, le principal site marchand d’Amérique latine.
Entre 1946 et 1952, durant les mandats de Perón, des milliers d'ex-nazis, y compris des criminels de guerre, ont trouvé refuge en Argentine. Plusieurs voies ont facilité leur arrivée, notamment l'ODESSA, une organisation pour les anciens membres de la SS
https://actualitte.com/article/113465/international/une-perquisition-de-plus-de-200-livres-nazis-en-argentine
#nazisme #Argentine

anne_har@diaspora.psyco.fr

#Cinéma #Film #Chef_d_œuvre #Luchino_Visconti #Visconti #Version_Française #drame #guerre #filmadh
Disponible sur demande en MP

LES DAMNÉS ###

Les Damnés (film, 1969) - Wikipedia, extraits<br>
Acteurs principaux

Dirk Bogarde
Ingrid Thulin
Helmut Berger

Italie, Allemagne de l'Ouest
Genre Drame, guerre
Durée 156 min
Sortie 1969

Trilogie allemande
.octobre 1969 : Les Damnés (La caduta degli dei) ;
.mars 1971 : Mort à Venise (Morte a Venezia) ;
.mars 1973 : Ludwig : Le Crépuscule des dieux (Ludwig).

Les Damnés (La caduta degli dei) est un film germano-italien réalisé par Luchino Visconti, sorti en 1969. Le titre italien fait référence à l'opéra de #Richard_Wagner #Le_Crépuscule_des_dieux ; le sous-titre « Götterdämmerung » est d'ailleurs utilisé en complément du titre italien original.

Ce film historique opulent dépeint la manière dont la famille d'industriels von Essenbeck tente de redresser ses comptes en collaborant avec les nationaux-socialistes, ce qui précipitera au contraire sa propre désintégration.

Ce premier volet particulièrement controversé de la trilogie allemande met en lumière les aspects obscènes du fascisme. Variation moderne de #Macbeth et étude de la #décadence , l'histoire révèle non seulement l'influence de #Wagner et de #Thomas_Mann , mais aussi la psychologie de #Dostoïevski .

Synopsis

L'avènement du #nazisme en #janvier #1933 inquiète l'aristocratique et puissante famille d'industriels von Essenbeck. La nuit de l'incendie du Reichstag (27 février 1933), le vieux baron Joachim, conservateur et opposé à Hitler, est assassiné. Le crime est imputé à Herbert Thalmann, un membre de la famille opposé aux nazis, qui doit fuir à l'étranger. Friedrich Bruckmann, un cadre de l'entreprise, carriériste d'origine modeste, devient le patron des aciéries, avec le soutien de Sophie, la veuve du fils aîné de Joachim, mort pendant la Première Guerre mondiale, dont il est l'amant. Konstantin von Essenbeck, le second fils de Joachim, membre des SA, est vice-président. Une lutte pour le pouvoir commence entre Friedrich et Konstantin.

Un cousin officier SS, Aschenbach, intrigue en sous-main pour contrôler l'entreprise, afin qu'elle s'oriente davantage vers la production d'armes et serve les intérêts du régime nazi.

Lors de la nuit des Longs Couteaux (29/30 juin 1934), Konstantin est tué par Friedrich. Les filles et l'épouse de Herbert Thalmann sont envoyées au camp de concentration de Dachau, où cette dernière meurt. Herbert revient en Allemagne et se livre à la Gestapo, en échange de la libération de ses filles.

Martin von Essenbeck, petit-fils du baron Joachim, fils de Sophie et seul héritier de l'entreprise, est manipulé par Aschenbach qui le pousse à rejoindre la SS. Martin est un déviant sexuel avec des tendances pédophiles, ce qui donne à Aschenbach un levier pour le manœuvrer, après le suicide d'une fillette juive que Martin harcelait. Longtemps sous la coupe de sa mère, Martin se révolte contre elle et la viole. Friedrich Bruckmann épouse Sophie. Juste après la cérémonie, Martin leur donne du poison pour qu'ils se suicident. Ce qu'ils font. Par l'intermédiaire de Martin, le régime nazi a désormais un contrôle complet sur l'entreprise.

Avec ce film, Visconti faisait allusion à l'implication dans le nazisme de la dynastie Krupp (de), des industriels de la sidérurgie à Essen, dans la Ruhr).

Avec Les Damnés, Visconti voulait créer un Macbeth moderne et montrer l'influence destructrice du capital dénoncée par Wagner4. L'état des lieux prouve selon lui que les « dieux » se mêlent des affaires des « hommes » avec l'instrument de pouvoir qu'est l'argent, « de la même manière que les divinités païennes ou les héros de Wagner ». Leurs usines seraient les « temples de leur culte »5. Selon Helmut Berger, Visconti avait l'intention de réaliser « une transposition moderne des Buddenbrook ».

Outre les emprunts à Shakespeare, Richard Wagner et Thomas Mann, le film laisse également transparaître l'influence de Dostoïevski, sur lequel Visconti s'était déjà appuyé dans son drame social Rocco et ses frères. La scène dans laquelle la jeune fille juive abusée se pend est inspirée du roman Les Démons. Dans cette œuvre sombre qui n'a été publiée qu'à titre posthume, Stavroguine avoue avoir séduit une jeune fille qui s'est ensuite pendue.

Le personnage de Martin von Essenbeck a les traits d'Arndt von Bohlen und Halbach (de) qui, en 1967, renonça à son héritage d'au moins 2,5 milliards de Deutsche Mark et reçut à la place une allocation relativement modeste de 2 millions de Deutsche Mark par an ainsi que d'autres fonds complémentaires, permettant ainsi la création de la fondation Alfried Krupp von Bohlen und Halbach. Le fils unique du grand industriel et compagnon de route des nazis Alfried Krupp von Bohlen und Halbach était homosexuel, se soumettait à de nombreuses opérations de chirurgie esthétique et son style de vie extravagant semblait peu adapté à la direction d'une entreprise aussi importante que Friedrich Krupp AG en tant que propriétaire unique.

Visconti a déjà dû essuyer deux revers au cours de la phase préparatoire. Tout d'abord, il n'a pas pu imposer le titre « Götterdämmerung », car les distributeurs américains l'ont rejeté et ont insisté pour titrer Les Damnés à la place. Ensuite, il ne lui a pas été possible d'utiliser la musique de Gustav Mahler dès ce premier volet de la trilogie. Il dut s'accommoder de la musique d'accompagnement du compositeur français #Maurice_Jarre, jugée trop pesante, ce qui le contraria beaucoup.

Critiques de Les Damnés ¨¨Sens Critique**

magdoz@diaspora.psyco.fr

Film : Le #poison de la #vengeance

#Film du 25/08/2023 au 31/08/2023 : https://www.arte.tv/fr/videos/083853-000-A/le-poison-de-la-vengeance/

Inspiré de faits réels, un thriller historique servi par des reconstitutions soignées

Abba Kovner https://fr.wikipedia.org/wiki/Abba_Kovner

Il survécut à la Shoah et après la libération par les Soviétiques en 1945, il fonda le mouvement Berihah qui organisa l'immigration des Juifs vers le futur État d'Israël.

#AbbaKovner fonda aussi le groupe des #Nakam qui visait à se venger des responsables de la #Shoah, avec des actions visant des civils et #prisonniers #allemands

-- #Nazisme. Les #Avengers #juifs
https://www.courrierinternational.com/article/nazisme-les-avengers-juifs

Lorsque l’historienne Dina #Porat a commencé à s’intéresser à leur #histoire, onze d’entre eux étaient encore en vie. Ils lui ont ouvert leur cœur et leurs journaux intimes, lui ont transmis des notes, des lettres, toutes sortes de papiers jaunis écrits en polonais, en lituanien, en allemand, en russe, en yiddish ou en hébreu, et qu’ils n’avaient pour certains jamais montrés à personne. Puis ils lui ont tout raconté, conscients du fait que c’était leur dernière chance de se confier. Aujourd’hui, ils ne sont plus que quatre. Le plus jeune a 95 ans.

-- Comment des #survivants de la Shoah ont voulu se venger des #nazis en tuant des millions d'Allemands
2022 : https://www.slate.fr/story/237179/nakam-juifs-shoah-nazis-allemands-assassinat-nokmim-vengeance-empoisonner-dina-porat-historienne

La vengeance était une sorte de suicide, parce qu'après, rester en vie n'aurait certainement aucun sens.»

wazoox@diasp.eu

Allemagne: à Burg, deux profs en guerre contre les nazis

#politique #Allemagne #nazisme

Burg est un charmant village d’Allemagne de l’Est, distingué par l’Unesco pour la richesse de sa biosphère. Les canoës sillonnent la sinueuse rivière Spree et une longue queue de touristes s’étire devant le glacier de la rue principale. Dans l’école de la commune, les élèves gravent des croix gammées sur les bureaux, dessinent des personnages brandissant le salut nazi et à l’occasion des cours, crient «Arbeit macht frei», la sinistre devise accrochée à la grille d’enceinte du camp d’Auschwitz.

La micro-industrie hôtelière et une partie de la population de Burg - 4000 habitants - préfèrent ne pas prêter attention à ces incidents et se fondre dans leur paysage de carte postale. Mais pour Max Teske et Laura Temin, l’atmosphère est devenue tellement irrespirable dans la Mina Witkojc Schule, que ses deux enseignants ont publiquement dénoncé la mainmise de l’extrême droite dans leur établissement. Et de guerre lasse, ont fini par demander leur mutation.

«Nous n’avions pas d’autre choix que de partir car nous ne nous sentions plus en sécurité», explique Laura Temin qui s’apprête, à la prochaine rentrée, à prendre un autre poste dans ce même Land du Brandebourg. Au passage, elle a relancé l’empoisonnant débat allemand sur la «menace démocratique» que fait peser l’extrême droite sur le pays et singulièrement l’école, censée éduquer aux valeurs d’égalité.

«Chaque matière enseignée doit servir la démocratie et notre histoire nous oblige à remettre sans arrêt ce sujet sur le tapis», ajoute cette enseignante d’anglais. Le président de la République lui-même, Frank-Walter Steinmeier, a apporté son soutien aux deux professeurs, qu’il recevra le 8 septembre à Berlin.

Lettre de parents anonyme demandant leur licenciement

À Burg, l’AfD est arrivée en tête lors des élections fédérales avec 25 % des voix. Le Brandebourg, comme la Saxe et la Thuringe, en ex-RDA, constituent ses bastions. Max Teske, qui admet volontiers avoir fait le coup de poing contre les fascistes alors qu’il était lycéen, ne s’est jamais résigné à cette emprise, surtout lorsqu’elle se manifeste à l’école. Lorsque, au printemps dernier, un de ses élèves de 15 ans, s’est levé dans la classe et a crié «Sieg Heil», bras droit levé, il a averti son administration. Celle-ci, estime-t-il, a enterré l’affaire. Avec Laura Temin, ils ont alors publié une lettre qui n’a guère eu plus d’écho. Mi-juillet, ils sont passés à une pétition. Et celle-ci a fait mouche.

Ils y dénonçaient «le mur de silence» face à la montée «quotidienne de l’extrémisme de droite, du sexisme et de l’homophobie». Et déploraient le «manque de soutien» des conseils scolaires, de plusieurs parents d’élèves et de collègues. Leurs deux photos ont été placardées dans les rues, accompagnées de l’avertissement suivant: «Allez-vous faire voir à Berlin!», la capitale allemande déjà honnie par Hitler parce que cosmopolite et aujourd’hui dénoncée par les néonazis pour son «multiculturalisme». Une lettre de parents anonyme a été adressée à la direction de l’école demandant le licenciement des deux enseignants. Ils leur reprochaient leur militantisme politique et le fait de considérer que seules «leur idéologie et leur vision de la démocratie sont correctes». Un adolescent de 16 ans, titulaire d’un compte Instagram appelant à «la chasse» aux deux professeurs a été interrogé par la police.

Une centaine d’incidents antisémites et xénophobes

Au début de l’affaire, le ministre de l’Éducation du Brandebourg (SPD), Steffen Freiberg avait plaidé la thèse d’un incident «isolé». Malheureusement pour lui, Die Welt a révélé que sa propre institution avait enregistré, dans un rapport confidentiel une centaine d’incidents antisémites et xénophobes pour l’année scolaire en cours, soit le double qu’en 2021/2022. Parmi eux, un papier griffonné: «Les nazis au pouvoir», et une chorale improvisée autour de Sur la Lande, la chanson prisée des nazis. Au lycée Ulrich von Hutten de Francfort-sur-l’Oder, un collégien de quatrième a annoncé son intention «d’aller en Israël pour tuer tous les juifs». «Des élèves font ça par provocation, d’autres, par conviction car ils sont élevés dans des familles qui glorifient Hitler», explique Laura Temin.

Depuis, les sociaux-démocrates ont rectifié le tir mais l’affiliation au parti de Laura Temin et Max Teske prête le flanc à la critique de l’extrême droite, qui se prétend victime de ces événements. «Sous couvert de défendre les droits de l’homme, ils utilisent leurs fonctions pour endoctriner les jeunes aux idées de gauche», dénonce Mathias Fischer, représentant du groupe identitaire radical La troisième voie, qui, pour sa part, défend une idéologie «nationale révolutionnaire» et souhaite «orienter vers les bonnes voies les jeunes par la politique nationaliste».

«Le fait d’arborer une étoile rouge constitue une provocation pour les parents et les autres enseignants», abonde le chef de l’AfD de Cottbus (chef-lieu de la région), Jean-Pascal Hohm, en référence au tatouage porté par Max Teske sur son bras. Ce dernier assimile ces incidents à de mauvaises blagues commises par des jeunes élèves «dépourvus d’idéologie». «Lorsque des écoliers migrants menacent leurs camarades avec un couteau, le sujet passe inaperçu. Mais lorsque dix personnes lèvent le mauvais bras d’une manière ou d’une autre, tout le monde en parle», dénonce-t-il. Sans préciser à quelle attaque de migrants il fait référence.

La mairie annonce une «action de nettoyage»

Dans le Brandebourg, la branche jeunesse du parti que Jean-Pascal Hohm présidait auparavant vient d’être désignée par l’Office de protection de la Constitution comme une «menace pour la démocratie et la sécurité». À Burg, on craint surtout que ces étiquettes fassent fuir les touristes. «Les fascistes, ce n’est pas le problème, il y en a ici depuis que je suis tout petit», balaye David, un quadragénaire, qui sort à vélo de l’école Mina Witkojc. Le boom touristique saisonnier aurait plutôt tendance à cacher la paupérisation de la région.

À l’occasion, le célèbre restaurant Deutsches Haus, géré par une figure locale de la scène néonazie, a été montré du doigt. Tatoués, les rares clients y portent des vêtements noirs aux messages gothiques et les journalistes y sont refoulés. «Nous souhaitons que tous les entrepreneurs de la zone soient fermement ancrés au cœur de la société et défendent les valeurs démocratiques. Mais faute d’infraction pénale, l’administration a les mains liées», défend Tobias Hentschel, directeur des services municipaux.

Après s’être efforcée de rassurer les touristes échaudés par les événements, la mairie prévoit de renforcer les séances d’information auprès des citoyens et de promouvoir les livres sur la diversité dans la bibliothèque municipale. Elle annonce avant tout une prochaine «action de nettoyage». «Nous allons débarrasser l’espace public des symboles et d’autocollants extrémistes», promet-elle.

https://www.lefigaro.fr/international/allemagne-a-burg-deux-profs-en-guerre-contre-les-nazis-20230728