#bocage

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#Action-Direct #écologie #environnement

🔴 Occupation des carrières Lafarge et GSM au Sud de Nantes pour la venue du Ministre de l’Écologie ! 🔴

#Blocage de la #carrière #Lafarge de #Saint-colomban pour la venue de Christophe #Béchu, #ministre de la transition écologique. Rejoignez l’action !

Depuis 8h ce matin, 8 paysan-nes en tracteurs et 60 piéton-nes occupent et bloquent la carrière Lafarge de Saint-Colomban. Cette action surprise initiée par le collectif “La tête dans le Sable” et le mouvement national “Les Soulèvements de la Terre” est une réponse directe à la décision des élu-es du PETR du Pays de Retz de déroger au SCOT, le schéma local censé, entre autre, protéger les #terres-agricoles (Espaces Agricoles Pérennes). Ce vote visait à autoriser l’agrandissement des carrières Lafarge et #GSM et l’artificialisation de 70 hectares de #bocage. Cette occupation d’une des 2 carrières intervient alors que le ministre de la transition écologique Christophe Béchu se déplace aujourd’hui à quelques kilomètres de là, à Basse-Goulaine, pour une réunion avec des élus locaux pour une présentation de l’objectif “Zéro artificialisation nette”.

Il y a 15 jours le ministre annonçait déjà reculer sur cet objectif à peine énoncé, alors que la crise écologique est aujourd’hui dramatique, démontrant ainsi toute l’ #hypocrisie du gouvernement en terme de politique environnementale.

Les occupant-es ont disposé ce matin, sur les machines de la carrière, des banderoles “Les élus nous ont Béchu” et “Zone d’Artficialisation Nette”. Ils invitent le ministre à se rendre sur place pour constater la manière dont les carrières dévorent le bocage et répondre de ses incohérences.

Le projet d’agrandissement des carrières Lafarge et GSM de #Saint-colomban est l’objet d’une #résistance #paysanne et #écologiste déterminée. Il étend l’ #industrie #climaticide du #béton alors qu’il nous faut aujourd’hui urgemment changer de modèle. L’agrandissement des carrières avance de conserve avec l’extension voisine d’un type de #maraîchage-industriel, gourmand en sable, qui artificialise lui aussi des centaines d’hectares de terre sous une mer de plastique. Il est aussi synonyme, au sortir d’une sécheresse historique et systémique, d’accaparement de l' #eau des nappes, laissées à ciel ouvert par les bassins géants des carrières. Ce projet a été l’objet, au cours de la dernière année, de manifestations et blocages mobilisant à plusieurs reprises des centaines de personnes et dizaines de tracteurs.

C’est aujourd’hui la première fois que les opposant-es s’introduisent à l’intérieur d’une carrière. Ce geste fort, au lendemain du choix des élus locaux de déroger au SCOT et alors qu’une enquête publique pourrait suivre dans les prochains mois, est une manière d’affirmer que la lutte continue. Si des travaux de destruction du bocage survenaient par la suite, ils seraient bloqués à leur tour.

Les occupant-es invitent le ministre Christophe Béchu, mais aussi leurs soutiens à se rendre devant l’entrée de la carrière pour un échange de terrain sur l’objectif “Zéro Artficialisation Nette”.

Illes appellent à rejoindre leur lutte contre l’extension des carrières de sable et du maraîchage industriel à #St-Colomban, pour la défense de la #terre, de l’eau et de l’installation paysanne.

fiel@diaspora-fr.org
Contre-Attaque

⏳ SORTONS LA TÊTE DU SABLE : CONTRE L’EXTENSION DES CARRIÈRES DES CIMENTIERS LAFARGE ET GSM

#Capitalisme, #Ecologie, #Manifestation
Mobilisation sous haute surveillance en #Loire-Atlantique
reportage :

Dimanche 3 juillet, à St-Colomban ( #44) au sud de #Nantes, pas loin d’un millier de personnes répondaient à l’appel du collectif «La tête dans le sable» qui s’oppose à l’appropriation de 70 hectares de zone agricole par les cimentiers Lafarge et GSM. On rappelle que Lafarge est notamment mouillé dans une affaire de collaboration avec Daesh, en plus de ravager la planète pour l’industrie immobilière. Le rendez-vous est donné au milieu du bocage. Après un barrage et un relevé d’identité par la gendarmerie qui quadrille le secteur, on arrive sur le terrain où se déroulent le rassemblement et les prises de parole. L’ambiance est festive et familiale : du son, des stands des mouvements en lutte, des banderoles explicatives, des enfants qui courent dans le champ. Vers quatorze heure, la trentaine de tracteurs venue de la région s’élance, direction les carrières de sable.Devant le site, des immenses dunes de sable et leurs défenseurs de bleu vêtus défigurent le paysage. Des paysans déversent alors d’énormes tas de légumes, résultat de la surproduction des groupes de maraîchages intensifs qui jettent chaque année des tonnes de produits agricoles. Les organisateurs prennent le micro pour rappeler les raisons de leur opposition à ce projet nuisible et laid. Les gendarmes ne sortent pas de leur cage, ils restent derrières les grilles de la zone d’exploitation qu’ils sont venus protéger, pas d’opposition mais des caméras et appareils photos, ils souhaitent certainement immortaliser ce beau moment sous un soleil radieux.La manifestation repart et, d’un coup, se lance au travers d’un champ : l’opération libérons le Redour commence. Sur le chemin qui nous ramenait au point de départ se trouve un cours d’eau, le Redour. Petit ruisseau au milieu des champs, cela fait des années qu’un exploitant de l’agroindustrie a installé illégalement une écluse afin de se l’approprier, ça ne durera pas. Quelques outils et une corde, bientôt le Redour sera à nouveau libre. Des dizaines de personnes tirent dans le même sens et l’injustice s’effondre. Les actions sont terminées, on rentre alors avec l’écluse en trophée. Une fois de retour sur le terrain, le bar sur remorque étanche la soif des manifestant, les organisateurs sont satisfaits des action menées, le rassemblement se termine dans la même bonne ambiance qu’il avait débuté. Dernier coup de la préfecture qui envoie un hélicoptère tourner au-dessus du lieu à basse altitude.

La contre-attaque s’organise partout, rejoignez les mouvements de contestation écologique et sociale !

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