#ministre

my_pal_jm@diasp.org

Une centrale nucléaire française va produire du #tritium pour des #bombes H

#GUERRE DU #FUTUR #ÉNERGIE #NUCLÉAIRE

Hier, le #ministre des #Armées, Sébastien #Lecornu, s'est rendu dans la #centrale #nucléaire de #Civaux, près de #Poitiers dans la Vienne. La visite était #secrète. En quoi le nucléaire civil peut-il intéresser les #militaires pour justifier une telle visite ? Le ministre a annoncé que le réacteur allait servir à générer du tritium. Ce composé est un isotope #radioactif de l'hydrogène. Mélangé au deutérium, il sert à engendrer la fusion nucléaire des bombes H de l'arsenal de la dissuasion française. Pour le générer, il faut irradier du #lithium.

Maintenir l’ #arsenal de la #dissuasion nucléaire
Ce lithium sera donc immergé dans le réacteur de la centrale nucléaire. Pourquoi utiliser une centrale civile ? Parce que le site de production de tritium de #Célestin du #CEA a été fermé en 2009. Or, le tritium a une demi-vie limitée à 12 ans. Pour maintenir fonctionnel l’arsenal nucléaire français opérationnel, il a donc été décidé de produire ce tritium dans la plus récente des centrales civiles, qui est celle de Civaux. Cette décision n'est pas spécialement en lien avec les tensions géopolitiques actuelles ; elle a été prise il y a plusieurs années.
https://www.futura-sciences.com/tech/breves/guerre-futur-centrale-nucleaire-francaise-va-produire-tritium-bombes-h-9382/

PAR SYLVAIN BIGET
LE 19 MARS 2024

bliter@diaspora-fr.org

Le point commun entre #GabrielAttal et la #loi #Immigration - #TroubleFait

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La #nomination de Gabriel #Attal comme #nouveau 1er #ministre n’est que le #symptôme d’un #mal plus large, qui peut s’ #analyser dans l’ #imbroglio #législatif de la loi immigration.
Saurez-vous deviner le point commun entre Gabriel Attal et la loi Immigration ?

https://www.youtube.com/watch?v=nVvUTailzWA
#politique #analyse

tchicketchacke@pod.g3l.org

#LeMedia #LeMédia #le-media #le-media-tv #LeMediaTv #LeMédiaTv
Quand le #ministre #Darmanin se faisait #conseiller-fiscal du #PSG au détriment du #Trésor-public ”, c'est le titre d’une nouvelle #enquête de #Mediapart. Le média d'informations en ligne révèle qu’à l’été 2017, #Gérald-Darmanin, alors #ministre-des-comptes-publics, a aidé le PSG à économiser des dizaines de #millions d’ #euros de taxes lors du transfert de #Neymar, la #star du #football.
En effet, pour prendre une #revanche après l' #humiliation de la #Ligue-des-champions, le PSG souhaite récupérer Neymar dans son #giron. Mais pour ce faire, la note est salée : 222 millions d'euros... et peut-être autant de #taxes et #impôts au passage à cause d'une subtilité #espagnol interdite en France.
C'était sans compter sur les #amitiés #politiques qui ont rendu possible un tour de #passe-passe réalisé au nez de l’ #administration française. Un véritable #thriller digne d'une #série-télévisée qui donne une #enquête à tiroir qui débute en réalité avec les " #Football-Leaks " en 2016.
Mais c'est une toute récente #enquête-judiciaire, toujours dans ce cadre, qui permet à Mediapart de mettre au jour que le #tour-de-passe-passe administratif s'est fait avec l’aide de celui qui est aujourd’hui #ministre-de-l-Intérieur… Pire, les éléments laisse à penser que le président #macron lui-même aurait été au courant et dans la boucle alors, à l'époque, à peine installé à l' #Elysée.
Le scandale est immense, mais ne bénéficie curieusement d'aucune #couverture-médiatique dans la sphère #audiovisuelle.
Notre journaliste #Cemil-Sanli reçoit celui qui signe cette incroyable enquête, #Yann-Philippin, pour sa première #télé depuis la publication du papier le 4 janvier.
https://yewtu.be/watch?v=foBKAHdzT9s

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #politique #gouvernement #règle #ordre #démocratie #loi-du-marché #social #partage #ressources #dividendes #ministre #Attal #mywork #mytext

Gabriel ATTAL 1er Ministre depuis 24 heures : « Je ne conçois pas une société sans ordre ni règle ».

Certes, mais un ordre et des règles appliqués à tous : Sur un partage équitable des ressources, sur l’éradication de la misère, sur un salaire décent pour « ceux qui se lèvent tôt » entre autres, pour un service public renforcé, pour des sanctions avérées sur la fuite des capitaux et l’optimisation fiscale, sur la fin des cadeaux sur les prélèvements sociaux, sur la régularisation des dividendes, sur la mise en standby de la prédominance de la finance sur l’humain, sur une réalité sociale dominant une « réalité économique » toujours agitée au détriment des plus pauvres, des travailleurs, des malades, des immigrés, …..
Mais l’économie néolibérale et la démocratie ne sont-elles pas antinomiques ? Où l’intérêt de chacun prime sur l’intérêt de tous. Mais bien sûr chacun traduit cet axiome selon sa propre orientation*. Que peuvent nos seules voix contre la « loi du marché » ?
Ça commence sur les chapeaux de roues  et en fanfare. Je m’attends au pire, et là je ne risque pas d’être déçue.

*(Voir la réforme à la baisse des retraites « pour les sauver », l’augmentation des salaires qui crée « l’inflation », les minima sociaux qui favorisent les « fainéants » et les prélèvements sociaux qui plombent la « croissance »…)

magdoz@diaspora.psyco.fr

Elodie Dievart @Elodie_Dievart Nov 7
https://nitter.d420.de/Elodie_Dievart/status/1721915567957832051#m

Son intervention sur l'affaire Dupond-Moretti est magistrale 👏👏👏

Par contre @Elisabeth_Borne, c'est toujours interdit de vapoter dans l'hémicycle !
On sait bien que les macronistes se torchent avec l'exemplarité, mais quand même...

#Politique #France #5emeRépublique #Dupond-Moretti #Borne #Vapoter #Vapoteuse #Macroniste #Macronistes #Macron #Ministre #GardeDesSceaux #Justice #Procès #CyrielleChatelain

bliter@diaspora-fr.org

Le #Gouvernement l'Admet Enfin : la #Voiture #Electrique Est #Nocive!

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"Un #amendement déposé directement par le gouvernement #français en 2020 fixait l’entrée en vigueur d’une #taxe au poids à l’achat s’appliquant aux #véhicules neufs et à certaines occasions à partir du 1er janvier 2022.
Si la #ministre de la #Transition #écologique de l’époque, #BarbaraPompili se félicitait de sa mise en application future, cette nouvelle taxe clairement imaginée pour freiner les #ventes de tous les #SUV quelle que soit la gamme visée ratait clairement sa cible.
En effet, initialement prévue pour tous les #véhicules pesant plus de 1300 kg, la taxe ne s’est finalement appliquée qu’aux véhicules de plus de 1,8 tonne.
Mais pire, lorsque l’on se penche sur les détails d’icelle, l’aspect #idéologique de la démarche saute aux yeux."

https://www.youtube.com/watch?v=5tsRVj2QZmY
#voituresetingenierie #voitureetingenierie #voiture #lois #politique

bliter@diaspora-fr.org

#TRAHISON DE NOS « #ÉLITES » : UNE #FRANCE VASSALISÉE PEUT-ELLE SURVIVRE ? - Arnaud #Montebourg - #ÉLUCID

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#ArnaudMONTEBOURG a été #député, #ministre du Redressement productif de 2012 à 2014, puis ministre de l’ #Économie, du redressement productif et du #numérique en 2014.
Fervent défenseur du « #MadeInFrance » et de la #souveraineté #française face à la #mondialisation et aux vagues de désindustrialisations successives, Arnaud Montebourg revient sur les dernières décennies de #trahison des #élites. Dans cet #entretien par #OlivierBerruyer pour #Élucid, il raconte de quoi il a été témoin pendant ses années au pouvoir, et comment il a tenté de lutter pour éviter le scénario catastrophe d'une #France vendue à la découpe par une #oligarchie désintéressée du sort de la #nation.
Plus que jamais, dans une #Europe en #guerre et économiquement précaire, nous observons les dégâts de cette #politique #absurde. La France vassalisée pourra-t-elle survivre aux prochaines épreuves ?

https://www.youtube.com/watch?v=svVOcrtVesU

piyou@diaspora-fr.org
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#MOLIÈRES 2023 : LA #FRAUDE DE LA #MINISTRE DE LA #CULTURE ! - #DirtyTommy

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Du jamais vu à cette #cérémonie des Molières 2023 : une ministre qui l'ouvre face à des #comédiens revendicatifs. Avec ce #gouvernement, on peut désormais s'attendre à tout, n'accepter aucunes #critiques et surtout, toujours répondre, et faire comme si on était à l' #Assemblée #Nationale.
Beaucoup sont tombés dans le #piège de sa "merveilleuse" réplique. Seulement, cette dernière était très bien préparée et ce qui pouvait sembler être sincère s'avère être complétement #bidonné d'après une #enquête qui sera publiée dans le #journal #Challenges demain !
Je vous dis tout.

https://www.youtube.com/watch?v=uCJVg5Auf1E
#art #politique

faab64@diasp.org

Guerre en #Ukraine, en direct : le remplacement du #ministre de la défense n’aura pas lieu cette semaine, d’après le député David Arakhamia

Le remplacement du ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov, annoncé dimanche dans le sillage de scandales de #corruption, n’interviendra finalement pas dans les jours à venir, ont déclaré lundi plusieurs députés, dont David Arakhamia, chef du groupe parlementaire du président Volodymyr #Zelensky.
#Politique
https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/06/guerre-en-ukraine-en-direct-apres-un-scandale-de-corruption-kiev-nomme-un-nouveau-ministre-de-la-defense_6160686_3210.html?#id-832120

vincentvalentine@diaspora-fr.org
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L' #Histoire de #SimoneVeil - #GaspardG

#Femme aux 1000 vies, elle a survécu à la #Shoah, a été #ministre, #militante pour l’ #avortement, #présidente du #parlement #Européen et repose aujourd’hui au #Panthéon. Voici le #récit de la #vie de Simone Veil.

« Je le dis avec toute ma #conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » _ Simone Veil (1974)

https://www.youtube.com/watch?v=FbwwEPhrUAE
#Histoirede

vincentvalentine@diaspora-fr.org

#Dupond-Moretti et les #juges : aux sources d’une haine magistrale

Pratique d'être ministre ... ça permet des petites vengeances bien basses ...

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/30/dupond-moretti-et-les-juges-aux-sources-d-une-haine-magistrale_6143779_823448.html

#justice #ministre #saloperie

EnquêteLe garde des sceaux est convoqué, le 3 octobre, devant la commission d’instruction de la Cour de justice de la République, préalable à un probable procès pour « prises illégales d’intérêts ». Un document judiciaire accablant, que « Le Monde » a pu consulter, éclaire la genèse des conflits entre l’ex-avocat et la magistrature.

Et soudain, ce 16 juillet 2021, devant les trois magistrats instructeurs de la Cour de justice de la République (CJR) qui s’apprêtent à le mettre en examen pour « prises illégales d’intérêts », voici Eric Dupond-Moretti, garde des sceaux depuis tout juste un an, qui s’empourpre et vocifère contre le très respecté François Molins, procureur général près la Cour de cassation. Un haut magistrat qui, jure-t-il, « voulait être garde des sceaux et n’a jamais accepté [sa] nomination ». Peu importe que M. Molins – accusé ce jour-là par M. Dupond-Moretti de « choisir ses conflits d’intérêts » puisqu’il « met en branle l’action publique contre [lui] » – n’ait jamais guigné le poste de ministre, le garde des sceaux tente de détourner le tir pour s’en prendre, encore et toujours, à cette magistrature qu’il honnit…

Plus de quatorze mois se sont écoulés depuis cet accrochage, et ce même Eric Dupond-Moretti est convoqué, lundi 3 octobre, à Paris, devant la commission d’instruction de la CJR, composée d’un trio de magistrats expérimentés et indépendants. Il devrait s’entendre signifier son renvoi devant la formation de jugement de cette juridiction, seule habilitée à juger les ministres poursuivis pour des crimes ou des délits commis dans l’exercice de leurs fonctions. L’étape suivante serait alors un procès inédit, concernant le garde des sceaux en personne. Il n’est pas certain que le talent oratoire de l’ancien avocat et son don pour porter le bruit et la fureur dans les prétoires suffiront pour le tirer d’affaire(s). Cette fois, il n’y aura pas de jurés citoyens à intimider ou à séduire, comme dans ces cours d’assises qu’il a si longtemps fréquentées. Simplement trois magistrats professionnels et douze parlementaires, réunis dans une juridiction d’exception qu’il est justement chargé, en tant que ministre, de… faire disparaître. Un conflit d’intérêts de plus ?

La lecture du réquisitoire définitif – cinquante-six pages rédigées par le ministère public, datées du 9 mai, énumérant les charges relevées à son encontre –, auquel Le Monde a eu accès, laisse, en effet, peu de place au doute : pour son auteur, l’avocat général Philippe Lagauche, les éléments caractérisant les « prises illégales d’intérêts » – la traduction pénale du conflit d’intérêts – semblent bien établis.
Le premier ministre d’alors, Jean Castex, et le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, sont accueillis par le procureur général François Molins, avant d’assister à la cérémonie officielle de la première audience de l’année de la Cour de cassation, à Paris, le 11 janvier 2021.
Le premier ministre d’alors, Jean Castex, et le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, sont accueillis par le procureur général François Molins, avant d’assister à la cérémonie officielle de la première audience de l’année de la Cour de cassation, à Paris, le 11 janvier 2021. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Le ministre est mis en cause pour avoir ordonné, à l’automne 2020, deux enquêtes administratives à l’encontre de plusieurs magistrats : d’une part le juge d’instruction Edouard Levrault, d’autre part les procureurs du Parquet national financier (PNF) Eliane Houlette, Ulrika Delaunay-Weiss et Patrice Amar. « Dans les deux cas, écrit l’avocat général, M. Dupond-Moretti a pris un intérêt consistant à engager un processus disciplinaire contre des magistrats avec lesquels il avait eu un conflit en tant qu’avocat (…) Avocat pénaliste reconnu, M. Dupond-Moretti ne pouvait ignorer l’existence d’un conflit d’intérêts. »
Entrelacs relationnel

Lors de son interrogatoire de première comparution, le 16 juillet 2021, le garde des sceaux avait tenu à certifier qu’il n’avait « jamais voulu [se] venger ». Les apparences suggèrent pourtant l’inverse, tant la corporation fait corps contre celui qui n’a eu de cesse de la brutaliser, depuis des années.

Il avait également assuré ne s’être jamais trouvé en position de conflit d’intérêts. Puis il s’était tu, refusant de s’exprimer lors des convocations ultérieures, hormis quelques piques comme ce « quelle indécence ! » lancé à « ses » juges. Ainsi, le 3 mars, plutôt que de répondre aux questions des magistrats, le ministre leur remet une note de trois pages stigmatisant leurs méthodes. Dès le lendemain, la première présidente de la Cour de cassation le rappelle aux « devoirs de son état ». Le 29 mars, il récidive, en « mettant en cause, note le réquisitoire définitif, les trois magistrats de la commission d’instruction, les deux représentants du ministère public, deux greffières et un magistrat honoraire ».
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’ombre d’Eric Dupond-Moretti plane sur les audiences disciplinaires de trois magistrats

Le ministre a bien tenté de leur faire accroire qu’il n’entretenait plus aucune relation avec ses anciens clients, ni même avec son cabinet d’avocats, Dupond-Moretti & Vey devenu Vey & Associés depuis sa prise de fonctions, et qu’aucun conflit d’intérêts ne pouvait donc lui être reproché. Mais les gendarmes de la section de recherches de Paris, lors d’une perquisition, ont saisi le registre des entrées et sorties du ministère de la place Vendôme. Ils y ont relevé la présence, plus d’une dizaine de fois, entre le 7 juillet 2020 et le 19 octobre 2021, de Me Antoine Vey, son ex-associé (qui, de même que M. Dupond-Moretti, n’a pas souhaité répondre au Monde). « Ce qui laisse planer un doute sur l’absence de liens qu’il entretiendrait avec ce cabinet depuis sa nomination », estime l’avocat général Philippe Lagauche.

Et celui-ci d’asséner, à l’endroit de son ministre de tutelle : « Le mis en examen a adopté une stratégie de rupture, révélant bien qu’il persistait dans sa position de vindicte à l’égard des magistrats, et qu’il ne craint pas de s’afficher publiquement avec Me Thierry Herzog, pourtant prévenu (…) dans le dossier dans lequel il est impliqué avec Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert… » Les trois hommes ont été condamnés en mars 2021 dans une affaire de trafic d’influence, décision dont ils ont fait appel. De fait, que ce soit avant ou après ce jugement, le garde des sceaux n’a jamais cherché à masquer sa complicité avec son ami Thierry Herzog. Et c’est bien cet entrelacs relationnel qui indispose tant les magistrats, déjà passablement choqués par les propos antérieurs de l’avocat Dupond-Moretti, et désormais ulcérés par les méthodes du ministre Dupond-Moretti.

« Ça nous paraît tellement invraisemblable qu’il soit encore en poste, tance Céline Parisot, présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). La seule clé qui permet de comprendre sa présence au gouvernement, qui est irrationnelle sinon, c’est son lien avec les réseaux sarkozystes, et la proximité de Sarkozy avec Macron. C’est l’explication qui permet de tout relier. » Ulcérée, la patronne de l’USM ajoute : « C’est complètement dingue, nommer quelqu’un qui déteste à ce point les magistrats à la tête du ministère de la justice, c’est une déclaration de guerre de Macron à la magistrature. Ça veut dire : “Vous n’êtes rien”. » Sa collègue du Syndicat de la magistrature (classé à gauche), Kim Reuflet, n’est pas en reste : « Qu’il soit encore garde des sceaux, c’est un scandale démocratique. »
L’irrésistible ascension du Nordiste

D’où vient cette détestation réciproque entre une profession et celui qui est son ministre de tutelle ? La question oblige à revenir à la source, au temps où Eric Dupond-Moretti était avocat pénaliste. Nous sommes alors au début des années 1990. « Le Gros », comme ses intimes l’appellent, commence par se faire connaître en intervenant dans la très médiatique affaire de corruption liée au match de football Valenciennes-Olympique de Marseille. Puis il s’impose rapidement comme l’incontournable « avocat des voyous ».

Depuis, nombre de portraits lui ont été consacrés dans la presse, narrant l’ascension météorique de l’orateur décomplexé, du « catcheur des cours d’assises ». Il faut dire qu’il a l’art de s’adresser directement aux jurés, ces citoyens tirés au sort, pour leur faire croire qu’il est des leurs, avec sa gouaille et son œil furibard. Il ne maîtrise pas toujours ses dossiers ? Qu’importe, ses collaborateurs font le travail, et lui, il convainc, gronde, slalome entre l’obséquiosité et l’agressivité facile. Mais il contient encore son propos, à l’époque, et les succès s’accumulent. Les amis aussi. Puissants, ou en devenir.
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Les journalistes, comme les avocats pénalistes – provinciaux, d’abord ; parisiens ensuite – adoubent ce Nordiste issu d’un milieu modeste, qui se dit de gauche. Me Dupond-Moretti parcourt la France des palais de justice, n’hésitant pas à rudoyer les magistrats. Parquetiers et présidents de cours d’assises apprennent à composer avec son tempérament belliqueux. Il évite les tribunaux correctionnels, où ses manières n’impressionnent guère les juges professionnels, indifférents à ses effets de manche. Il devient « l’ogre des prétoires », et son compte en banque, parallèlement, grossit.

Les pénalistes perçoivent souvent des honoraires en espèces, et Dupond-Moretti ne fait pas exception à la règle. Sauf que ses clients sont souvent dans le collimateur des policiers. Cela lui vaut, par exemple, de se retrouver en 2009 dans le bureau du juge Charles Duchaine, à Marseille, qui hésite à le mettre en examen pour « recel d’extorsion en bande organisée ». L’avocat a récupéré une enveloppe de billets, négociée sur une aire d’autoroute. L’argent en question provient du crime organisé corse. « Lorsque je défends des prêtres pédophiles, je ne vais pas chercher mes honoraires au couvent des rosières », fait-il d’abord valoir, bravache, sur procès-verbal, assurant que tout a été « fiscalisé ». Devant le juge, il ne fait pourtant pas le fier : au bord des larmes, il parle d’un coup terrible porté à sa carrière s’il venait à être poursuivi. Il échappera, de peu, à l’infamie…

Coqueluche des médias

Mais ces juges, décidément, il convient de s’en méfier. L’enfant de Maubeuge passe de plus en plus de temps sur la Côte d’Azur, à Monaco ou à Nice, où il fréquente assidûment son grand ami Thierry Herzog, avec lequel il partage quelques passions pour la bonne chère, la fête ou Johnny Hallyday.

Bientôt, les clients de « Dupond » prennent de l’envergure. Au moins sur le plan financier, à l’image du milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, installé à Monaco, et poursuivi dans plusieurs dossiers. Le réquisitoire définitif de la CJR fait état, à propos du garde des sceaux et du propriétaire du club de football monégasque, de « liens anciens, par l’intermédiaire d’une société, Accent Delight International Ltd, domiciliée aux îles Vierges, dont il [Eric Dupond-Moretti] était l’avocat depuis au moins 2015, et dont les bénéficiaires étaient M. Rybolovlev et sa fille Ekaterina ». Les enquêteurs s’appuient sur cette relation pour caractériser l’une des « prises illégales d’intérêts » reprochées aujourd’hui au ministre. Mais nous n’y sommes pas encore.

En même temps que son train de vie ne cesse de croître – villa sur les hauteurs de Nice, achats d’une Harley-Davidson ou d’une Maserati, acquise pour partie en espèces comme l’a révélé Mediapart –, Eric Dupond-Moretti devient la coqueluche des médias, devant lesquels il use de ses formules rodées dans les cours d’assises. Il feint l’agacement, vitupère, décoche une flèche, redevient patelin… Une Comédie humaine à lui tout seul. Et cela fonctionne. Il n’est pas interdit de penser qu’à ce niveau de notoriété – il fait l’acteur au cinéma, puis au théâtre – on puisse se sentir invulnérable.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Eric Dupond-Moretti visé par une plainte d’une avocate pour « violences psychologiques » et « menaces »

Lui résister, en tout cas, c’est souvent s’exposer à de sévères représailles. Et s’assurer une solide inimitié. En témoigne par exemple, ce procès d’assises, en février 2020, à Evreux. Me Dupond-Moretti défend un homme accusé d’avoir tué sa compagne d’un coup de fusil. Face à lui, une famille éplorée, trois femmes, et deux avocates, dont Me Nathalie Tomasini. L’audience est tendue. Le pénaliste empoigne l’arme du crime pour la brandir sous le nez des parties civiles en les désignant ainsi : « Du côté de la tombe… ». « A un moment, je me suis retrouvée avec le canon de cette arme dirigé dans ma direction », relate Pascaline Grave, l’une des parties civiles, qui éclate en sanglots. L’incident occasionne une pause. « C’est là, rapporte au Monde Me Tomasini, que M. Dupond-Moretti nous a traitées explicitement, ma consœur et moi, de “saloperies de putes”, de “hontes du barreau”, d’“hystériques”, de “commerçantes de malheur”… »
« Acte d’intimidation envers un magistrat »

L’avocat ne s’en tient pas là. Il lance à l’avocate générale, Brigitte Blind, un « vous me saoulez » suffisamment sonore pour que la magistrate s’en émeuve, et rédige une attestation destinée à accompagner la plainte de Me Tomasini. Le « vous me saoulez » ? « J’en viens à lui souhaiter une cure, ironise Mme Blind, par écrit. En lui laissant le choix de la cure, pourvu que l’ego reste à la porte de l’audience. » Elle précise surtout : « J’ai entendu Me Dupond-Moretti vociférer en direction des avocates des parties civiles, tout en agitant vers elles le poing. » L’avocat s’est trouvé une ennemie de plus chez les magistrats… Déposée auprès du procureur d’Evreux, notamment pour « violences psychologiques », la plainte de Me Tomasini a été classée sans suite pour cause de prescription, mais l’avocate n’entend pas en rester là.

Il y a aussi cette juge, Marie-Laure Piazza, qui présidait en 2016 la cour d’assises de Haute-Corse à Bastia. Me Dupond-Moretti l’accuse publiquement de partialité, de manque d’empathie, ou encore de « faire pression sur les jurés ». L’avocat écope d’un « rappel à la loi », pour « acte d’intimidation envers un magistrat ». Cinq ans plus tard, en 2021, en poste à Cayenne, Mme Piazza doit subir un « examen de situation » de la cour d’appel qu’elle préside : une mission d’inspection assez désagréable ordonnée par… le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti. L’affaire est désormais suivie de près par les syndicats.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le dossier disciplinaire du juge Levrault se dégonfle devant le Conseil supérieur de la magistrature

Autre cas symptomatique : celui du magistrat Edouard Levrault, à Monaco. En poste dans la Principauté de 2016 à 2019, ce juge d’instruction a fait vaciller les institutions judiciaire et policière du Rocher en démontrant la collusion de certains de leurs membres avec M. Rybolovlev. On l’a vu, Eric Dupond-Moretti entretient, à l’époque, des liens professionnels étroits avec le milliardaire russe. Mais il défend aussi un policier, Christophe Haget, mis en cause par l’enquête du juge Levrault. Ce dernier se rappelle, devant les enquêteurs, d’une des colères de « Dupond », qui lui aurait lancé : « Vous me faites penser à ces petits juges qui sortent tout droit de l’ENM [l’Ecole nationale de la magistrature] et qui ferment la porte aux avocats. » Toujours selon le magistrat, il aurait ajouté : « Je me souviendrai de votre nom et ne manquerai pas de parler de vous dans mon prochain livre… »
Les « méthodes de barbouzes » du PNF

Eric Dupond-Moretti, de fait, a une bonne mémoire. A tel point que, le 10 juin 2020, profitant d’une émission sur France 3 au cours de laquelle le juge Levrault fait part – sans dévoiler le moindre acte d’instruction – de ses certitudes d’avoir été écarté de Monaco en raison de ses enquêtes, le pénaliste sonne la charge, fustigeant un reportage « indigne », et assurant qu’« être juge d’instruction, ce n’est pas être un cow-boy ».

Dans la foulée, il annonce le dépôt d’une plainte pour « violation du secret de l’instruction », procédure toujours en cours au tribunal de Nîmes. « Il est à noter, s’étonne à ce propos le réquisitoire définitif de la CJR dont Le Monde a eu connaissance, que le parquet général de Nîmes continue à rendre compte de son évolution à la chancellerie. »

Peu de temps après, le 24 juin 2020, Le Point révèle l’existence d’une enquête, menée entre 2014 et 2019 par le PNF, pour tenter d’identifier l’auteur d’une fuite ayant permis à Nicolas Sarkozy d’apprendre sa mise sur écoute par la justice dans le cadre de l’affaire libyenne sur le financement de sa campagne de 2007, dans laquelle l’ancien président est notamment poursuivi pour « corruption ». Plusieurs avocats avaient vu leurs factures téléphoniques détaillées saisies par la justice. Parmi eux, Eric Dupond-Moretti, visé en raison de ses liens avec Me Herzog, avocat et intime de M. Sarkozy. Le futur garde des sceaux traite alors les membres du PNF de « dingues », dénonce des « méthodes de barbouzes », avant de déposer une plainte pour « abus d’autorité ». Il tient là, pense-t-il, l’occasion de faire rendre gorge à ces magistrats tant méprisés.
Manifestation de magistrats devant le tribunal de grande instance de Paris, contre le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, le 24 septembre 2020.
Manifestation de magistrats devant le tribunal de grande instance de Paris, contre le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, le 24 septembre 2020. MOHAMMED BADRA / EPA/MAXPPP

Mais deux semaines plus tard, le 6 juillet 2020, à la surprise générale, il est nommé Place Vendôme, un choix très personnel d’Emmanuel Macron. L’homme qui hurle à l’oreille des juges devient leur ministre. Une incongruité. Et surtout, un casse-tête. Comment se dépêtrer des innombrables dossiers dans lesquels il a pris des positions tranchées envers les magistrats ? Sans parler des risques de conflits d’intérêts… Il s’empresse, le 7 juillet 2020, de retirer la plainte visant le PNF. Une façon d’admettre, déjà, que sa position est intenable. Mais sa prédécesseure, Nicole Belloubet, avait diligenté, le 1er juillet, une enquête de fonctionnement sur le PNF, dont les résultats sont attendus pour la rentrée 2020.
Conflit d’intérêts patent

Le 31 juillet 2020, l’inspection générale de la justice (IGJ) est saisie du cas Levrault par Véronique Malbec, alors directrice du cabinet du garde des sceaux. Pourtant, le directeur des services judiciaires, Peimane Ghaleh Marzban, venait d’appeler son attention dans un courrier « sur le fait que, parmi les pièces que nous communiquerions à l’inspection, figure la lettre qu’un commissaire principal de police monégasque a écrite à Nicole Belloubet pour se plaindre de la divulgation de secrets de l’enquête le concernant, ce dernier élisant domicile au cabinet de son avocat, Eric Dupond-Moretti ».

Réponse de Mme Malbec à son collègue : « Je signe [la lettre de saisine de l’IGJ] sans difficulté, j’ai évoqué cette affaire avec le garde des sceaux, qui me dit ne plus figurer dans le cabinet Vey, que l’ensemble des affaires ont été reprises par son associé. » Un peu court pour Philippe Lagauche, qui, dans son réquisitoire remis à la CJR, conclut, au contraire, que « la problématique du conflit d’intérêts était donc clairement identifiable et identifiée. » Autrement dit : cet échange d’e-mails prouve, s’il en était besoin, que le « conflit » en question était patent et connu dès la nomination du ministre.
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Au mois de septembre 2020, tout s’accélère dans le « volet PNF ». La chronologie des faits a son importance, les gendarmes ont pu la retracer grâce aux nombreux e-mails saisis lors d’une perquisition à la chancellerie.

Tout commence le lundi 14 septembre 2020, à 18 h 48 précisément, lorsque l’inspection adresse son rapport à Mme Malbec, la directrice du cabinet du ministre. S’il met en lumière certains dysfonctionnements au sein du PNF, il conclut surtout à l’absence de fautes imputables aux magistrats qui le composent. Cela aurait pu – dû ? – s’arrêter là.

Le document est transmis immédiatement à Paul Huber, tout nouveau directeur des services judiciaires, qui donne un premier avis, à 22 h 38, tendant à lancer malgré tout une enquête administrative. Mais il précise à Mme Malbec qu’il souhaite consulter ses services. Le lendemain à 6 h 13, la directrice du cabinet transmet cette première analyse au garde des sceaux.
Echange d’e-mails au sommet

L’affaire est suivie de très près au sommet de l’Etat. On s’interroge : vaut-il mieux confier une enquête à l’inspection générale de la justice (sous les ordres du ministre) ou saisir directement le Conseil supérieur de la magistrature (garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire) ? Dans tous les cas, malgré le rapport qui les blanchit, le pouvoir, au soutien d’un Eric Dupond-Moretti très persuasif, semble décidé à poursuivre coûte que coûte les magistrats du PNF. Des e-mails échangés entre l’Elysée, Matignon et la Place Vendôme, et dont Le Monde a eu connaissance, l’attestent. Pourtant, Hélène Davo, conseillère justice d’Emmanuel Macron, s’interroge devant les juges : « J’ai tout de suite vu que ça pouvait susciter une question que de saisir un organe [l’IGJ] qui dépend du garde des sceaux ». Et d’ajouter : « Le fait qu’il y avait un conflit d’intérêts était dans l’air. »

La décision de poursuivre des membres du PNF est actée le 18 septembre dans un communiqué du ministère de la justice. Fait inhabituel, le document mentionne explicitement le nom des trois magistrats visés (Eliane Houlette, Patrice Amar et Ulrika Delaunay-Weiss). Devant les juges, en juin 2021, Catherine Champrenault, alors procureure générale de Paris, s’étonnera que les noms des trois magistrats aient été « jetés en pâture au public », mais aussi qu’une enquête administrative ait été déclenchée alors que l’inspection n’avait mis en évidence aucune faute personnelle. S’agissant de l’initiative de M. Dupond-Moretti, Mme Champrenault la qualifiera d’« irrégulière », et ajoutera : « Pour le moins, il y a un conflit d’intérêts ; s’agit-il d’une prise illégale d’intérêts ?, c’est à vous de le dire. »

Encore plus explicite, Ariane Amson, vice-présidente au tribunal judiciaire de Paris, à l’époque en poste au PNF, confie en avril 2021 aux enquêteurs être « heurtée » de constater que, « les conclusions de l’inspection ne semblant pas aller dans le sens souhaité, une enquête administrative est ouverte ». Et la juge de dénoncer « le caractère totalement artificiel de ces procédures, qui apparaissent comme un moyen au service d’une décision qui est déjà prise, celle de retenir une faute ». Selon elle, « le conflit d’intérêts apparaît très clairement ». En d’autres termes, l’ex-avocat Eric Dupond-Moretti n’a jamais cessé de vouloir sanctionner des magistrats avec lesquels il avait bataillé, et ce, alors que rien ne semblait pouvoir leur être reproché sur le plan disciplinaire.
« Rapidité troublante » des enquêtes administratives

Manifestement, l’avocat général Philippe Lagauche partage le sentiment d’Ariane Amson. Qu’il s’agisse du dossier Levrault ou de l’affaire du PNF, écrit-il dans son réquisitoire, « l’élément matériel de l’infraction paraît caractérisé par la prise d’un intérêt personnel dans une opération dont le garde des sceaux a la surveillance et l’administration : la saisine de l’IGJ envers des magistrats du parquet ayant mené des investigations à son encontre, et envers un juge du siège mis en cause pour le traitement du dossier d’un de ses clients ». Le même document estime aussi « troublante la rapidité avec laquelle ont été ordonnées les enquêtes administratives, dès le 31 juillet 2020 pour le juge Levrault et dès le 18 septembre 2020 pour les magistrats du PNF ».

Finalement, le 23 octobre 2020, le garde des sceaux est contraint de se déporter, au profit du premier ministre, dans les affaires qu’il avait eu à connaître comme avocat. Trop tard, beaucoup trop tard. Pour Philippe Lagauche, le décret de déport sonne au contraire comme un aveu, il « renforce, s’il en était besoin, la certitude de l’existence d’un conflit d’intérêts auquel ce décret était censé mettre fin ».
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Deux ans après son offensive tous azimuts contre le juge Levrault et les procureurs du PNF, le garde des sceaux – conforté par Emmanuel Macron après sa réélection – enchaîne les camouflets. Edouard Levrault a été blanchi, le 15 septembre, par le Conseil supérieur de la magistrature, qui a lui aussi relevé, dans sa décision, une « situation objective de conflit d’intérêts » imputable au garde des sceaux. Le 27 septembre, aucune sanction n’a été réclamée, devant le CSM, contre l’ancienne cheffe du PNF, Eliane Houlette, de même que contre Patrice Amar. Quant à Ulrika Delaunay-Weiss, elle avait été mise hors de cause dès 2021. Engagé dans un bras de fer très personnel contre les magistrats, M. Dupond-Moretti semble avoir perdu la partie. En tout cas, s’il en est un qui risque une condamnation, désormais, c’est bien lui.

Gérard Davet

Fabrice Lhomme

fiel@diaspora-fr.org

#Action-Direct #écologie #environnement

🔴 Occupation des carrières Lafarge et GSM au Sud de Nantes pour la venue du Ministre de l’Écologie ! 🔴

#Blocage de la #carrière #Lafarge de #Saint-colomban pour la venue de Christophe #Béchu, #ministre de la transition écologique. Rejoignez l’action !

Depuis 8h ce matin, 8 paysan-nes en tracteurs et 60 piéton-nes occupent et bloquent la carrière Lafarge de Saint-Colomban. Cette action surprise initiée par le collectif “La tête dans le Sable” et le mouvement national “Les Soulèvements de la Terre” est une réponse directe à la décision des élu-es du PETR du Pays de Retz de déroger au SCOT, le schéma local censé, entre autre, protéger les #terres-agricoles (Espaces Agricoles Pérennes). Ce vote visait à autoriser l’agrandissement des carrières Lafarge et #GSM et l’artificialisation de 70 hectares de #bocage. Cette occupation d’une des 2 carrières intervient alors que le ministre de la transition écologique Christophe Béchu se déplace aujourd’hui à quelques kilomètres de là, à Basse-Goulaine, pour une réunion avec des élus locaux pour une présentation de l’objectif “Zéro artificialisation nette”.

Il y a 15 jours le ministre annonçait déjà reculer sur cet objectif à peine énoncé, alors que la crise écologique est aujourd’hui dramatique, démontrant ainsi toute l’ #hypocrisie du gouvernement en terme de politique environnementale.

Les occupant-es ont disposé ce matin, sur les machines de la carrière, des banderoles “Les élus nous ont Béchu” et “Zone d’Artficialisation Nette”. Ils invitent le ministre à se rendre sur place pour constater la manière dont les carrières dévorent le bocage et répondre de ses incohérences.

Le projet d’agrandissement des carrières Lafarge et GSM de #Saint-colomban est l’objet d’une #résistance #paysanne et #écologiste déterminée. Il étend l’ #industrie #climaticide du #béton alors qu’il nous faut aujourd’hui urgemment changer de modèle. L’agrandissement des carrières avance de conserve avec l’extension voisine d’un type de #maraîchage-industriel, gourmand en sable, qui artificialise lui aussi des centaines d’hectares de terre sous une mer de plastique. Il est aussi synonyme, au sortir d’une sécheresse historique et systémique, d’accaparement de l' #eau des nappes, laissées à ciel ouvert par les bassins géants des carrières. Ce projet a été l’objet, au cours de la dernière année, de manifestations et blocages mobilisant à plusieurs reprises des centaines de personnes et dizaines de tracteurs.

C’est aujourd’hui la première fois que les opposant-es s’introduisent à l’intérieur d’une carrière. Ce geste fort, au lendemain du choix des élus locaux de déroger au SCOT et alors qu’une enquête publique pourrait suivre dans les prochains mois, est une manière d’affirmer que la lutte continue. Si des travaux de destruction du bocage survenaient par la suite, ils seraient bloqués à leur tour.

Les occupant-es invitent le ministre Christophe Béchu, mais aussi leurs soutiens à se rendre devant l’entrée de la carrière pour un échange de terrain sur l’objectif “Zéro Artficialisation Nette”.

Illes appellent à rejoindre leur lutte contre l’extension des carrières de sable et du maraîchage industriel à #St-Colomban, pour la défense de la #terre, de l’eau et de l’installation paysanne.

bliter@diaspora-fr.org

3e #guerre #mondiale : le #discours-choc que les #français ont besoin d'entendre - #Union #Populaire #Républicaine

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00:00 La #situation #internationale s’aggrave
00:17 À l’ #ONU, le #président #Poutine annonce la tenue de #referendums
01:00 Le #discours #traditionnel des 193 chefs d’ #états aux #NationsUnies
03:32 #Macron prend la parole devant un hémicycle au ¾ vide
04:27 Un discours de Macron #hystérique avec des formules à l’emporte-pièce
05:34 Un contenu #mensonger et #DANGEREUX sur l’ #origine du #conflit #Ukrainien
06:28 #FrançoisAsselineau rappelle – une fois de plus – son #analyse de la situation
08:44 La promesse non-tenue par les #États-Unis de ne pas étendre l’OTAN
10:23 1 – La progression du bloc #militaire de l’OTAN au détriment de la #Russie
10:59 2 – La volonté des #USA d’arracher l’Ukraine de la Russie à partir de 2013-2014
11:25 L’UE est la face #civile et l’OTAN la face #militaire, placées sous la #domination des États-Unis
12:10 En 2014, la #révolution du #Maïdan en Ukraine, dictée par les USA
12:59 L’ #indépendance de l’Ukraine lui “donnerait-elle la légitimité d’intégrer l’ #UE et l’OTAN” ?
14:16 La #réponse de Poutine : préserver l’accès de la Russie au port de #Sébastopol
15:15 C’est #Khrouchtchev, qui décida en 1954 de transférer la #Crimée à la #République #Socialiste #Soviétique d’Ukraine
15:48 Une #politique #américaine qui a consisté à arracher l’Ukraine à la Russie
16:59 L’Ukraine, un #pays récent créé par #Staline
20:26 Un pays #composite dont le #peuple du Nord-Ouest déteste les russes du Sud-Est !
21:08 L’excellent accueil réservé aux #nazis pendant la 2e guerre mondiale
24:02 La #collaboration actuelle des #américains avec les #Ukronazis
25:28 À partir de 2014 : la #vengeance des #populations du Nord-Ouest
26:55 En 2021, Poutine envisage d’envahir l’Ukraine
27:41 L’intervention du 24 février
30:33 La seule chose que nous voulons, c’est aboutir à la #paix !
30:59 Le #narratif délirant de Macron à l’ONU
32:40 La Crimée souhaite son rattachement à la Russie
35:22 Des #discours #occidentaux qui placent la situation dans une position inextricable qui ne peut se régler que par la guerre
35:48 En rejetant le #référendum organisé par la Russie, Macron relègue la #France au rang de marionnette de l’oncle Sam
36:23 Macron risque une 3e guerre mondiale
37:15 La #fable entretenue par Macron sur l’isolement #international de la Russie
40:10 Macron prend le reste du #monde pour des imbéciles !
40:55 Un très grand nombre de pays du monde sont contre la main-mise américaine
41:22 Les délégations étrangères désertent le discours de Macron
41:52 #VladimirPoutine se réserve le #droit d’utiliser toutes ses armes
42:15 80% de la #population russe soutient Poutine
43:08 #Objectif américain : l’éclatement de la Russie, mais aucun #média n’en parle
44:15 Que diraient les États-Unis si la Russie organisait à ses #frontières un #forum projetant de les détruire ?
45:30 Une population française sous “influence”
46:00 L’irrationalité des #élites inquiète François #Asselineau
47:16 Une situation qui rappelle les pires moments de l’ #histoire
49:59 Après 1939, il faut garder raison et arrêter cette dérive funeste
50:50 La priorité c’est la #PAIX
52:28 Qui paye Macron et les #médias qui les désinforment ?
53:00 Les livraisons d’ #armes à l’Ukraine par la France sont inacceptables pour #SergueïLavrov le #ministre des #affaires #étrangères Russe
53:27 Aucun débat au #parlement, contrairement à l’Art. 35 de la #Constitution !
53:46 Pourquoi un tel silence de tous les partis d’opposition ?
54:13 Pourquoi les acteurs politiques ne dénoncent pas l’ #autocratie de Macron qui met en jeu notre #sécurité ?
55:17 Que vont faire les russes vis à vis de la France ?
56:23 Est-ce que l’on se rend compte de la situation, et de la capacité militaire de la Russie ?
57:37 Une situation très grave et dangereuse dans les mains de Macron
58:12 Est-ce que Macron, le gouvernement, les #députés, ont présenté aux français les conséquences de ce qui se passe ?
59:20 #CharlesDeGaulle disait que “rien ne l’assurait que les États-Unis viendraient à notre secours”
01:00:00 Les américains nous ont fait savoir que nous n’aurions pas de #gaz de #schiste, car ils se le réservent
01:00:15 Ceux qui pensent que l’UE et l’OTAN nous protègent sont-ils certains que les USA viendraient à notre secours ?
01:01:01 Ceux qui se réjouissent de la situation sont des inconscients, car le plus grand trésor c’est la PAIX !
01:01:26 Allez faire #pression auprès de vos #élus, pour arrêter ça !

https://www.youtube.com/watch?v=LVY_LQ-9ie0

magdoz@diaspora.psyco.fr

Des « #antisémites » chez les #Insoumis ? On a posé la question à ces #députés
https://yewtu.be/watch?v=hlT2GBhaTVE ou https://youtu.be/hlT2GBhaTVE

Le mot est lourd de sens, infâmant, et a déclenché une vraie polémique dans et en dehors de l’hémicycle. Au départ, c’est une proposition de résolution déposée par un élu communiste qui lance les hostilités : elle qualifie d’« #apartheid » le régime mis en place par #Israël contre les #Palestiniens.
Consultable ici, le texte condamne plus précisément « l’institutionnalisation d’un régime d’apartheid à l’encontre du #peuple palestinien ». Le terme d’apartheid apparaît 65 fois dans la résolution. Un texte dont s’est saisi le député Meyer Habib pour interpeller les députés qu’il qualifie « d’extrême gauche » et « d’islamogauchistes », déclenchant les huées de toute l’aile gauche de l’hémicycle.

C'est la fin de la vidéo qui remonte le niveau, et l'honneur, notamment avec les propos de #JulienBayou #Écologie :
https://yewtu.be/watch?v=hlT2GBhaTVE&t=173s 2min53 :

Je pense que c'est vraiment #minable, début août, de vouloir alimenter la #polémique. L' #antisémitisme est un #délit, donc si le #ministre de la #justice, qui plus est, estime qu'il y a des #antisémites, il doit porter plainte. S'il ne le fait pas, il se rend #coupable, en fait.

Eric #Coquerel à la toute fin :

Si vous voulez affaiblir une #opposition, vous la traitez d' #antisémite. Et franchement, c'est très mauvais pour cette cause.

#Politique #Palestine #France #LFI #NUPES #BonnesVacances.