#paysans

dunoir@diaspora-fr.org

#Agriculture #Paysans #Gouvernement, #Répression

La Confédération Paysanne réprimée, la FNSEA toujours plus menaçante

Contrairement à ce qui est dit dans les médias, le monde agricole n’est pas un bloc monolithique : il est traversé par une lutte des classes. Celle des petits contre les gros, des paysans contre les agro-industriels, des accapareurs de terres contre ceux qui peinent à vivre de leur travail. La preuve, encore, ce jeudi 5 décembre....

alaincognito@diaspora-fr.org

Petit #bonheur

L'autre jour, chez mes parents, j'ai retrouvé la canne courte qui était utilisée par mon arrière grand-père et peut être avant.
Un bon coup de nettoyage, bien huilée, elle est comme neuve. Et pourtant...
C'est con, mais par les temps qui courent faut pas se priver de petits plaisirs.
Et puis, qui c'est qui va faire le Kakou avec sa canne de la mort qui tue? :D
#berger #pyrenees #moutons #paysans #famille #occitanie

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #travail #valeur #talent #usines #paysans #production #capital #économie #plus-value #oligarque #industrie #revenu #alimentaire #marchandises #besoins #élémentaires #révolte #main-oeuvre #mywork #mytex

La valeur-travail,

Tout travail rémunéré par un salaire a de fait une certaine valeur évaluée selon des critères arbitraires et inégaux. Mais je ne suis pas sûre que la valeur-travail telle que prônée par nos dirigeants soit de la même veine. Il s’agit plutôt de mettre en exergue le travail comme valeur cardinale de notre société, celui qui participe sans rechigner a la « richesse du pays » : « Il n’y a pas de salut hors le travail ». Les pêcheurs à la ligne ne participent pas au grand bond économique. Loin de l’idéal de Marx : “De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.”
Cela se confirme dans les projets de modification des règles concernant entre autres l’indemnisation du chômage qui serait la plaie économique du budget national. Inutile d’être grand clerc pour comprendre vers où la balance penche. Nous sommes de plus en plus soumis à des dictats idéologiques indécents.

Le « travail » fait intrinsèquement partie de notre programme génétique depuis l’origine, voir Adam et Ève chassés du Paradis pour les croyants. Manger, se vêtir, s’abriter demandent une activité de chasseur-cueilleur bien connue au paléolithique. C’était il y a longtemps, mais l’homme qui a évolué morphologiquement, n’a pas changé ses besoins vitaux ni la nécessité de les satisfaire quotidiennement. Tout s’est complexifié avec la révolution industrielle. Nombre de paysans dont le travail était depuis la nuit des temps indispensable à notre survie (rappelez-vous le labourage et le pâturage qui étaient alors les deux mamelles de la France) sont devenus rétrogrades, un frein à l’évolution de la société. La guerre de 14/18 par son hécatombe a beaucoup contribué à changer définitivement ce monde agricole. Nombre de survivants ont dû rejoindre alors les usines à l’apogée du progrès technique, qui avaient besoin de beaucoup de main d’œuvre.

Nous nous sommes dont séparé de la relation travail/nourriture qui n’était pas encore qualifiée de travail-alimentaire, (« travail sans passion effectué uniquement pour l’argent » définition wiktionnaire). Car vous l’avez compris il y aujourd’hui au minimum deux définitions du travail, l’alimentaire et l’autre. J’espère que vous faites partie de la seconde. La force de travail louée et transformée en une quelconque marchandise et échangée contre un salaire pour satisfaire ses besoins élémentaires, n’exclut pas l’extorsion du surtravail, une plus-value (Base productive qui crée de la valeur ajoutée) pour faire grossir et entretenir le capital et tous ceux qui l’exploite. Ce système ingénieux, il faut le reconnaître, a bénéficié d’un succès immédiat de part le monde.

Maintenir une main d’œuvre abondante et nécessiteuse au profit des investisseurs industriels a été très longtemps facilité par l’ignorance et la soumission d’une grande partie du peuple. Il y avait ceux qui frottaient le parterre et ceux qui comptaient les billets. Il y a ceux qui mouillent la chemise et ceux qui ont la valeur et le talent d’être bien nés.
S’ enrichir par le travail est sans commune mesure pour les uns et pour les autres. C’est ça la valeur-travail. C’était dans l’ordre des choses. Cette « belle époque » est presque finie. Instruit par des années de lutte, le salarié réclame, exige, revendique, se révolte.

Comment contraindre et convaincre des milliers de citoyens libres à enrichir par leur travail une frange de plus en plus nombreuse d’avides oligarques qui monopolisent tous les pouvoirs politiques, économiques, culturels en les exploitant. Cela relève d’un certain « talent », d’une certaine « valeur »*, il faut bien le reconnaître et c’est l’Histoire du monde. Mireille MOUTTE

  • Pensez qu’il ne faut pas décrocher du reste du monde. Charles Consigny
mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #travail #valeur #salaire #vertu #société #besoins #idéologie #pouvoir #politique #alimentaire #paysans #ouvrier #usine #plus-value #capital #exploitation #oligarques #survie #mywork #mytext

La valeur-travail,

Tout travail rémunéré par un salaire a de fait une certaine valeur évaluée selon des critères arbitraires et inégaux. Mais je ne suis pas sûre que la valeur-travail telle que prônée par nos dirigeants soit de la même veine. Il s’agit plutôt de mettre en exergue le travail comme valeur cardinale de notre société, celui qui participe sans rechigner a la « richesse du pays » : « Il n’y a pas de salut hors le travail ». Les pêcheurs à la ligne ne participent pas au grand bond économique. Loin de l’idéal de Marx : “De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.” Cela se confirme dans les projets de modification des règles concernant entre autres l’indemnisation du chômage qui serait la plaie économique du budget national. Inutile d’être grand clerc pour comprendre vers où la balance penche. Nous sommes de plus en plus soumis à des dictats idéologiques indécents.

Le « travail » fait intrinsèquement partie de notre programme génétique depuis l’origine, voir Adam et Ève chassés du Paradis pour les croyants. Manger, se vêtir, s’abriter demandent une activité de chasseur-cueilleur bien connue au paléolithique. C’était il y a longtemps, mais l’homme qui a évolué morphologiquement, n’a pas changé ses besoins vitaux ni la nécessité de les satisfaire quotidiennement. Tout s’est complexifié avec la révolution industrielle. Nombre de paysans dont le travail était depuis la nuit des temps indispensable à notre survie (rappelez-vous le labourage et le pâturage qui étaient alors les deux mamelles de la France) sont devenus rétrogrades, un frein à l’évolution de la société. La guerre de 14/18 par son hécatombe a beaucoup contribué à changer définitivement ce monde agricole. Nombre de survivants ont dû rejoindre alors les usines à l’apogée du progrès technique, qui avaient besoin de beaucoup de main d’œuvre.

Nous nous sommes dont séparé de la relation travail/nourriture qui n’était pas encore qualifiée de travail-alimentaire, (« travail sans passion effectué uniquement pour l’argent » définition wiktionnaire). Car vous l’avez compris il y aujourd’hui au minimum deux définitions du travail, l’alimentaire et l’autre. J’espère que vous faites partie de la seconde. La force de travail louée et transformée en une quelconque marchandise et échangée contre un salaire pour satisfaire ses besoins élémentaires n’exclut pas l’extorsion du surtravail, une plus-value (Base productive qui crée de la valeur ajoutée) pour faire grossir et entretenir le capital et tous ceux qui l’exploite. Ce système ingénieux, il faut le reconnaître, a bénéficié d’un succès immédiat de part le monde.

Maintenir une main d’œuvre abondante et nécessiteuse au profit des investisseurs industriels a été très longtemps facilité par l’ignorance et la soumission d’une grande partie du peuple. Il y avait ceux qui frottaient le parterre et ceux qui comptaient les billets. Il y a ceux qui mouillent la chemise et ceux qui ont la valeur et le talent d’être bien nés. S’ enrichir par le travail est sans commune mesure pour les uns et pour les autres. C’est ça la valeur-travail. C’était dans l’ordre des choses. Cette « belle époque » est presque finie. Instruit par des années de lutte, le salarié réclame, exige, revendique, se révolte.

Comment contraindre et convaincre des milliers de citoyens libres à enrichir par leur travail une frange de plus en plus nombreuse d’avides oligarques qui monopolisent tous les pouvoirs politiques, économiques, culturels en les exploitant*. Cela relève d’un certain « talent », d’une certaine « valeur », il faut bien le reconnaître et c’est l’Histoire du monde. Mireille MOUTTE

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Re #Bonne-Nuit

#Suisse #Genève

#Paysans - nes

Journée internationale des luttes paysannes - Solidarité avec la Palestine

Pour la journée internationale des luttes paysannes du 17 avril, nous vous invitons à venir partager avec nous un repas sur la place de la Navigation dès 18h.

Pour nous, paysan·ne·x·s, le 17 avril est une journée de lutte [1]. Nous voulons pouvoir produire de la #nourriture dans de bonnes conditions, mais également que celle-ci arrive à ses destinataires, qu’elle ne soit pas accaparée par une partie de la population et encore moins que son contrôle se transforme en arme de #guerre.

Malheureusement, une grande partie des paysan·ne·x·s dans le monde se voit empêchée de produire dans des conditions dignes ou même tout simplement de produire. De l’autre côté, l’accès à une alimentation choisie est encore refusé à la grande majorité de la population. Pour beaucoup trop de gens, c’est l’accès à de la nourriture tout court qui est rendu impossible.

Le cas de la #Palestine est particulièrement frappant dans l’entrave systématique à la production de nourriture et dans l’organisation volontaire de la famine à #Gaza par l’État Israélien.

Depuis 75 ans de #colonialisme et de plus de 17 années de blocus sur la bande de Gaza, une stratégie de destruction de l’autonomie et de souveraineté alimentaire du peuple #palestinien est en œuvre [2].
Avant les attaques meurtrières du 7 octobre 2023, que nous dénonçons également, déjà 65 % de la population de Gaza connaissait une forte insécurité alimentaire et 80 % de la population avait besoin de l’aide alimentaire. Plus de 46 % de la terre agricole de Gaza était inaccessible, ainsi que l’accès à la côte, étaient considérablement restreints et sous contrôle du gouvernement israélien. Les attaques actuelles ciblent précisément les lieux et les outils de production de nourriture et d’eau. C’est toute la fabrique de la vie quotidienne qui est volontairement ciblée et réduite à néant par le gouvernement israélien pour détruire toute possibilité d’auto-subsistance, actuelle et pour le futur.

Plus de 700 points de contrôle militaires israéliens divisent la Cisjordanie, séparant ainsi complètement la zone d’Al-Aghwar qui produit 80 % de la nourriture des Palestinien·ne·x·s. En octobre 2023, à Gaza et en Cisjordanie principalement, quelques 100 000 familles palestiniennes qui dépendent de la production d’olives ne pouvaient pas accéder à leurs terres pour la récolte.

Nous nous devons d’être solidaires des paysan·ne·x·s du monde entier, et en particulier dans les zones de conflits et d’occupations coloniales comme en Palestine. L’UAWC [3], organisation paysanne palestinienne membre de la Via Campesina mène une action acharnée au milieu de Gaza en ruine non seulement en apportant un soutien d’urgence contre la famine, mais aussi contre la destruction systématique de la capacité d’un peuple à subvenir à ses besoins, notamment en réhabilitant les puits naturels au sud et au centre de Gaza, et en soutenant l’accès à la terre et à sa remise en culture par les agriculteur·ice·x·s [4].

Les organisations paysannes palestiniennes vont nécessiter beaucoup de ressources pour reconstruire une autonomie alimentaire sur le long terme, exigeant notamment la réparation des sols, la plantation de nouveaux arbres, la reconstruction des infrastructures agricoles. Nous pouvons apporter ce soutien depuis la Suisse, à travers la récolte de fonds.

Les destructions sont immenses, les paysan·ne·x·s auront besoin de toute notre solidarité pour se relever et reprendre espoir.

Le Mouvement pour une Agriculture Paysanne et Citoyenne (MAPC)

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#Agriculture #Agriculteures #Paysans

#luttes #Agricoles #LaConf #ConfederationPaysanne #RadioCanut #Lyon

Luttes agricoles / Une émission de Mayday

Cette semaine avec Mayday, on écoute les agriculteurs et agricultrices qui ont ouverts leur gueule, pendant la grève du lait en mars 1972, ou plus récemment en janvier 2024.

Entre autres choses, au programme : des discussions sur l’état de l’agriculture lors d’un blocage de Confédération paysanne en 2024, un éleveur à la retraite, qui a fait la grève du lait en 1972, relate la modernisation et une pub pour une bouteille de lait.

Celles qui sont exploitées, comme ceux qui étaient exploitants, racontent l’histoire des luttes agricoles, où se nouent le mythe du petit paysan et celui du grand patron.

P.-S :Toutes nos émissions s’écoutent à 18h sur radio canut, en podcast ici, sur le site de la radio ou les trucs de podcast : https://audioblog.arteradio.com/blog/98875/mayday

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#Agriculture #Paysans #LaConf #ConfederationPaysanne #Capitalisme, #Ecologie, #Inégalités, #LuttesSociales,

9 Mars : action paysanne dans un Leclerc de l’ouest

Nous sommes gouvernés par des porcs

Les paysans et paysannes restent mobilisées pour la défense de leurs droits. Plusieurs actions continuent d’être menées en France par la Confédération Paysanne, notamment dans l’Ouest. Récit d’une matinée mouvementée à Saint-Nicolas-de-Redon, en Loire-Atlantique :

mlah@diaspora.psyco.fr

Une fois de plus la FNSEA a volé la révolte paysanne ! Ils et elles ont barré des autoroutes, bloqué des centrales d'achat, pour enfin obtenir une meilleure rémunération de leur travail. Ils et elles n'ont rien obtenu ! Pas un centime ! Ils et elles souhaitaient obtenir la garantie de revenus prenant en compte leurs coûts de production. Ils et elles ne l'ont pas obtenu ! #Luttes #paysans #agriculture #agrobusiness #com #propagande #merdias #invisibilité #biologique #pollutions #pac #ecophyto #Néconicotinoïdes #mégabassines

dunoir@diaspora-fr.org

#SoulevementDeLaTerre #SDLT #SDT #Agriculture #Paysans #Macron #FNSEA

Macron au salon de l’agriculture : fallait pas l’inviter !

Contrairement à ce que voudrait faire croire Emmanuel Macron et la FNSEA, les Soulèvements de la terre sont nés avec l'objectif de lutter pour la préservation d'une agriculture paysanne, contre l'artificialisation et l'accaparement des terres. Nous ne sommes pas contre les agriculteurs, nous oeuvrons au contraire aux côtés d'une grande partie d'entre eux depuis nos débuts, pour que les ressources, les sols, l'eau soient protégés : c'est la condition sine qua non pour qu'une agriculture soit possible encore demain, et que de nombreuses personnes puissent vivre de la paysannerie. L'Élysée a bien cherché à nous contacter via différents biais pour nous inviter à ce "grand débat" [1]. Voici quelques clarifications sur notre positionnement et sur les dernières 48h.

En deux jours, la venue d’Emmanuel Macron au salon de l’agriculture a pris des airs de farce et s’est accompagnée d’une somme de mensonges de l’exécutif. A l’heure d’une fronde agricole inédite, Macron a cherché à désamorcer le conflit en resservant la soupe du « grand débat ». Mais de l’arnaque de la convention citoyenne pour le climat au simulacre de négociations pour les retraites, plus personne n’accepte de faire de la figuration pour légitimer les monologues présidentiels. L’invitation des Soulèvements de la terre a rendu fous de rage la FNSEA, la droite et l’extrême droite. De notre côté nous avons d’abord cru à une blague lorsque nous avons appris que l'Elysée cherchait à nous contacter pour participer au débat. De toute évidence, nous ne nous serions jamais livré à une telle mascarade qui n’a d’autre objectif que d’éteindre la rébellion agricole en cours. Notre place est dans les luttes avec les paysan-nes, dans les blocages des plate-formes de la grande distribution ou les occupations des sièges de l’agro-industrie. Les débats nous les avons au quotidien, sur le terrain, avec les habitant-es et paysan-nes des territoires.

La direction de la FNSEA et le gouvernement agissent de concert pour mettre un point final au mouvement agricole et œuvrent à mettre en place une agriculture sans agriculteurs. Ils cherchent à détourner la colère avec un train de mesures qui ne profiteront qu’aux patrons de l’agro-business sans résoudre trois questions centrales : (1) celle du revenu paysan, de la capacité à vivre dignement du travail de la terre ; (2) celle d’un changement de modèle agricole pour préserver la terre et l’eau face au ravage écologique ; (3) et enfin celle de la garantie pour tous-tes d’accéder à une alimentation saine et locale. La loi d’orientation agricole en facilitant l’usage des pesticides, en généralisant les méga-bassines au profit d’une minorité d’agriculteurs exportateurs ne répond à aucun de ces enjeux.

Le désarroi agricole, les suicides et la colère sont les conséquences d’une politique délibérée de destruction de la classe paysanne : par la mise en concurrence mondiale et les accords libre échange et par l’organisation d’une dépendance au complexe agro-industriel qui dépossède les agriculteurs de la maîtrise de leur métier, les surendette et inféode leur activité aux profits de la grande distribution et des industriels de l’agro-alimentaire.

Nous contribuons avec les Soulèvements de la Terre à différents combats pour la défense des paysan.nes. Contrairement à ce que cherche à faire croire la propagande du gouvernement, nous n’avons jamais « attaqué de fermes », nous avons ciblé des infrastructures du complexe agro-industriel : bassines en Deux-Sèvres, une usine Monsanto à Lyon, des expérimentations toxiques de l’industrie nantaise du maraîchage.Nous avons repris des terres aux spéculateurs et vendangé les vignes de Bernard Arnault pour appuyer des installations paysannes. Plusieurs générations de paysan-nes se retrouvent dans nos manifestations et prennent pleinement part aux Soulèvements de la Terre.

Contrairement à ce que cherche à faire croire la FNSEA, il n’y a pas un monde agricole unifié dont elle représenterait les intérêts. Il y a une grande bourgeoisie agro-industrielle, dont Arnaud Rousseau est le représentant, qui accapare et concentre les terres et les aides publiques. Et en face, il y a des masses d’ouvriers agricoles précaires et d’agriculteur-ices moyens en voie de paupérisation. Le gouvernement et la direction de la FNSEA cherchent une nouvelle fois à opposer écologistes et paysan-nes. Pour nous, il n’est plus question que les paysan.nes continuent à être pris en tenaille entre suicide économique et suicide aux pesticides. Nous avons la conviction que la lutte sociale des travailleurs de la terre et la lutte écologique contre le ravage en cours sont indissociables. Nous le démontrerons une fois de plus lors de la saison d’action des Soulèvements de la Terre qui commence ce printemps.

L’agitation qui règne au salon de l’agriculture démontre que le mouvement qui a surgi en janvier 2021 n’est pas près de s’éteindre. Nous continuerons, comme nous l’avons fait ces dernières semaines, à appuyer les blocages et les actions contre les multinationales, comme Avril et Lactalis, qui font leur beurre sur le dos des paysans.

[1] L’Elysée, par l'intermédiaire des cabinets de Pascal Canfin et Gabriel Attal, ont bien cherché à contacter des membres des Soulèvements de la terre afin de nous inviter à ce débat. En effet, le jeudi 22 février, à partir de 18h, un député européen EELV confirme avoir transmis le numéro de téléphone d’une de nos portes paroles au cabinet de Pascal Canfin (RE), qui était en charge de faire le lien avec l’Élysée pour nous inviter à ce « grand débat ». Des membres du cabinet du cabinet Gabriel Attal ont contacté une responsable politique nationale d’EELV, afin de récupérer un contact chez les Soulèvements de la terre. Cela rejoint les annonces de l'Elysée concernant notre invitation, lors de la conférence de presse du jeudi 22 février.

[2] Notre premier communiqué sur le mouvement agricole en cours, daté du 31 janvier : https://lessoulevementsdelaterre.org/fr-fr/blog/mouvement-agricole-communique-soulevements

[3] L'intervention d'une agri membre des Soulèvements de la terre sur France info à propos de cette séquence : https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/franceinfo/12-13-info/jt-12-13-info-mardi-27-fevrier-2024_6391459.html

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#Dijon #Paysans #manifestation #solidarité avec #laConf #ConfédérationPaysanne

[En #images] Retour sur la manifestation pour un autre modèle agricole

samedi 10 février, à l'appel de la confédération paysanne, environ 400 personnes ont manifesté pour dénoncer l'emprise du lobby agro-industriel et exiger une sortie du modèle actuel qui accaparent et détruisent tout, bloquant toute véritable transition agroécologique, pour exiger une agriculture (...)

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #écran #documentaire #paysans #terre #agriculture #évolution #ferme #entreprise #terres #agricole #agriculture #vie #vaches #culture #mywork #mytex

La ferme des Bertrand de Gilles PERRET

Une ferme en Savoie des années 70 à nos jours. Si vous voulez comprendre l’évolution de l’agriculture dans une ferme d’une centaine de vaches laitières en moyenne montagne, je vous le conseille fortement. Entre Parcours de vie, travail de la terre, gestion d’une entreprise et transmission. Évolution des mentalités dans le travail, dans la vie familiale et sociale. Une démonstration magistrale de 50 ans de révolution dans le monde paysan : Du « travail forcé » du siècle dernier au règne de la mécanique et des robots du monde tel qui va. Passionnant.
Ce n’était pas loin s’en faut mieux avant, mais apparemment suivant les dernières manifestations ce n’est pas la panacée non plus aujourd’hui.

dunoir@diaspora-fr.org

#Espagne

#Agriculture #Europe #Agriculteurs #France #FNSEA #Catalans #Barcelone #Andalousie #Mercadona#Ppolice #Affrontements #LogroñoB #PaysBasque #Oviedo

Espagne : les agriculteurs haussent le ton

Line de la Vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/GME5axnd7DQ_EnIBAMj3bWuoC2MdbmdjAAAF.mp4

La colère des agriculteurs n’est pas seulement française mais européenne. Alors qu’en France, le mouvement s’est éteint aussi vite qu’il a démarré, obéissant totalement à la FNSEA, chez nos voisins espagnols le mouvement est en pleine ascension.

Ces derniers jours, une grosse manifestation des agriculteurs catalans à eu lieu à Barcelone, et une partie d’entre eux a dormi sur la place centrale.

En Andalousie, la plateforme logistique de Mercadona, une grande chaîne de magasins, l’équivalent de Carrefour ou Leclerc, a été bloquée par les agriculteurs. La police les a délogé avec des grenades lacrymogènes, provoquant des affrontements.

À Logroño dans le nord de l’Espagne, des agriculteurs ont délogé la police physiquement d’une de leurs manifestation. Sur une autoroute Basque, les agriculteurs ont poussé une voiture de police qui empêchait l’avancée de leurs tracteurs. À Oviedo des affrontements ont eu lieu devant la présidence de la région.

En France, le mouvement a été totalement #manipulé et mis en scène par le #lobby des #pesticides. Il était tellement inoffensif que la police a laissé faire et, finalement, personne n’a rien gagné à part la FNSEA et les #agro-industriels qui ont obtenu le droit à #polluer toujours plus. Les petits #paysans sont même plus en difficulté maintenant qu’avant ce mouvement.

_Peut-être qu’en Espagne, les agriculteurs entameront un véritable conflit pour défendre leur profession ?

_

cgib@diaspora-fr.org

La FNSEA a tué le mouvement des agriculteurs | Parti animaliste

Le Parti animaliste dénonce les vrais ennemis des agriculteurs et propose une vision d'avenir pour les sortir d'une situation désespérée.

Pendant que les agro-industriels, tels Lactalis, Avril et autres, mais aussi les lobbys tels Interbev, tordent le bras aux producteurs et que la FNSEA et ses satellites (Jeunes Agriculteurs...) contribuent à perpétuer un modèle agricole dépassé et figé dans l'industrialisation forcenée, le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation retarde la transition pourtant nécessaire à la survie de notre agriculture et à la prise en compte des animaux et de l'environnement. Nos agriculteurs sont plongés par les gouvernements successifs, les agro-industriels et leurs syndicats dans une spirale d'endettement, de productivisme et de concurrence internationale sans fin.

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a fait de nouvelles annonces jeudi 1er février. Alors que rien de concret n'a été mis sur la table, hormis une mise en pause (et en cause) du plan Ecophyto, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs semblent s'en satisfaire. Pourtant rien de précis n'a été annoncé sur le volet social, sur la protection de notre souveraineté alimentaire ou la condition animale.
Sans surprise, les agro-industriels ont été les seuls à vraiment discuter avec le gouvernement. Maintenant qu'ils ont eu ce qu'ils voulaient, à savoir l'allégement des normes environnementales, ils ont tué le mouvement.

Hélène Thouy, tête de liste du Parti animaliste pour les élections européennes de 2024, ajoute : « Notre critique ne vise pas l'agriculture française dans son ensemble, bien au contraire. Notre objectif est de promouvoir une transition vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement, des animaux, et des agriculteurs eux-mêmes. **Ce n'est pas le changement qui doit faire peur à nos agriculteurs, mais bien l'immobilisme.** »

Le Parti animaliste porte une réforme majeure

Le plan du Parti animaliste pour l'agriculture est le seul capable de garantir notre souveraineté alimentaire et un revenu décent à nos agriculteurs. Parmi nos principales mesures

Garantir l'application des normes européennes pour les importations provenant des pays tiers.
Réorienter les subventions de la PAC pour accompagner la reconversion des éleveurs vers une production végétale, seul chemin pour garantir notre souveraineté alimentaire.
Prendre en charge l'endettement des éleveurs qui se reconvertissent en production végétale.
Interdire la création et l'extension d'exploitations basées sur un système d'élevage intensif ou industriel, et arrêter progressivement les subventions à ce type d'élevage.
Fixer un taux de TVA réduit sur les produits alimentaires végétaux, pour garantir un panier durable et abordable aux consommateurs, tout en améliorant la rémunération des producteurs.

#politique #agriculture #agriculteurs #paysans #élevage #alimentation #Souveraineté-alimentaire #Parti-animaliste

dunoir@diaspora-fr.org

#Paysans #LaConf #ConfederationPaysannes

La Confédération Paysanne appelle à poursuivre la mobilisation

« Nous restons mobilisés pour arracher un droit au revenu afin de maintenir des fermes et des paysannes et paysans nombreux et rémunérés. »

Communiqué de la Confédération paysanne Bourgogne-Franche-Comté du 2 février 2024 :

La question fondamentale du revenu n’étant toujours pas prise à bras le corps par le gouvernement, la Confédération paysanne appelle à poursuivre la mobilisation.

Rien de concret sur le revenu, c’est bien le drame de ces annonces face à une telle mobilisation. Annoncer le « renforcement de la loi Egalim » est une vaste fumisterie. Six ans que cette loi a été votée et le problème serait le manque de contrôle ! Ce qu’il faut c’est l’interdiction d’achat en-dessous du prix de revient de nos produits agricoles. Ce que ne permet pas la loi Egalim.

Pas de remise en cause réelle du libre-échange mais une énième annonce de clauses miroirs promises depuis des années mais qui n’empêchera pas les ravages du libéralisme. Quant au Mercosur, le Premier ministre se contente de redire que la France ne le signera pas « en l’état », alors que ce qu’il faut pour protéger les agricultrices et agriculteurs français comme européens c’est stopper les négociations en cours. Le Premier ministre ne dit rien des autres accords de libre-échange dans les tuyaux (Nouvelle-Zélande, Kenya, Chili) et sans clauses miroirs !

La rémunération indigNous restons mobilisés pour arracher un droit au revenu afin de maintenir des fermes et des paysannes et paysans nombreux et rémunérés.ne, due à un système économique libéral inégalitaire, est le sujet qui mobilise sur le terrain des milliers de paysannes et paysans. Or pour détourner l’attention, le gouvernement a annoncé des reculs inadmissibles pour l’autonomie paysanne, via notamment la promotion des OGM et la poursuite d’un recours massif aux pesticides, et pour l’urgence écologique s’agissant par exemple de la fuite en avant sur la politique de l’eau ou de l’insuffisance de soutien et de reconnaissance des productrices et producteurs engagés dans la transition agroécologique et l’agriculture biologique.

Enfin, l’élevage a besoin de mesures structurelles fortes pour son maintien et sa valorisation. Le Premier ministre se contente d’annoncer une « législation sur la dénomination » de la viande de synthèse alors qu’il faut l’interdire.

Nous restons mobilisés pour arracher un droit au revenu afin de maintenir des fermes et des paysannes et paysans nombreux et rémunérés.