#capitalisme

frenchhope@diaspora-fr.org

Rationalité et crise écologique - La Vie des idées

⬆️ URL principale utilisée pour la prévisualisation Diaspora* et avec plus de garantie de disponibilité.
💾 archive.org

⬆️ Archivez vous même la page s'il n'existe pas encore d'archive et évitez ainsi les pisteurs, puis ulilisez µBlockOrigin pour supprimer d'éventuelles bannières qui subsisteraient sur la page sauvegardée.

#occident #écologie #rationalité #dualisme #nature #religion #christianisme #capitalisme #économie #philosophie

‼️ Clause de non-responsabilité v1.0

wazoox@diasp.eu
tina@diaspora.psyco.fr

Le fleuve Colorado reprend vie

Ce qui s'est fait là est valable et possible pour n'importe quel pays, et quel que soit le cours d'eau, du canal d'irrigation au fleuve.
Lorsqu'au lieu de raser la végétation et d'abattre les arbres pour bétonner et bitumer, on plante (des espèces endémiques), et qu'on cesse de polluer et d'entraver : le cycle de l'eau se recrée, la faune et la flore repeuplent et restaurent l'équilibre perdu.
Et ce, de façon extrêmement rapide.

Ça n'est absolument pas difficile à comprendre ; les gouvernements et les industriels l'ont compris. Le problème, c'est que le sachant, ça ne les intéresse pas.

#environnement #écologie #rivières #eau #résilience #capitalisme #écocide

jamaisplus37@diaspora.psyco.fr

6 h
matiu bidule @matiu_bidule@mamot.fr

#Politique
#Patronat
#Capitalisme
#Fascisme

( MON COM
VIDÉO DE SOPHIE BINET CHEZ MÉDIAPART, OUI LE PATRONAT FAIT TOUT POUR L'AVÈNEMENT DU #FN-RN MÉ&IS CEUX QUI VOTENT POUR CETTE MERDE SONT-ILS POUR CETTE CHIASSE DE PATRONAT? )

Sophie #Binet de la #CGT invitée sur le plateau de @mediapart qui dit les mots sur les contradictions inhérentes au capitalisme, et son lien organique avec le fascisme.
Ça fait toujours du bien.
https://mastodon.free-solutions.org/system/cache/media_attachments/files/113/622/855/421/995/121/original/29d5cd95b958eda5.mp4

wazoox@diasp.eu

L’État impuissant face à une industrie pharmaceutique dominée par le profit - Élucid

#politique #santé #capitalisme

Découvrant dans les années 1970 l’effet bénéfique du venin des fourmis palo santo sur les douleurs arthritiques, Holzmann s’associe avec des médecins pour tenter de développer et de mettre sur le marché un médicament. Le produit, baptisé EPT (pour Extracto Pseudomyrmex triplarinus) semble prometteur – une piqûre permettrait une rémission de plusieurs années – et les études préliminaires, positives. Cependant, lorsqu’il contacte des entreprises pharmaceutiques pour leur proposer de conduire des essais cliniques en vue d’obtenir de la FDA américaine l’autorisation de mise sur le marché, Holzmann découvre que l’efficacité même de son produit en est le principal handicap.

Dans son autobiographie (1), il relate ses échanges avec deux industriels allemands qui lui expliquent sans fioritures que, puisqu’une grande partie de leurs bénéfices vient des ventes d’antidouleurs que les patients arthritiques doivent prendre à vie, ils n’ont aucun intérêt à investir des millions pour développer un médicament qui guérit la pathologie en question et qui, s’il était commercialisé, minerait leur santé financière et effondrerait leur cours en bourse. « Le facteur profit dictait sa loi », commente sobrement Holzmann. Ce n’est qu’après sa mort que le médicament est finalement commercialisé par la petite entreprise bolivienne IFA et utilisé dans les cliniques locales – mais toujours pas testé dans le reste du monde.

Cet épisode illustre à merveille la quadrature du cercle de l’industrie pharmaceutique : l’efficacité des grands groupes privés, riches en capital financier et humain, est indéniable – la mise au point ultrarapide des vaccins anticovid l’a une nouvelle fois démontré ; mais leur but ultime reste l’accumulation du profit. Leur santé financière a beau être excellente – le marché mondial du médicament, en croissance de quelque 4,5 % par an, pesait près de 1 500 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 2 000 milliards en 2027 –, la nécessité de dégager des marges est structurelle : indispensable à la survie de l’entreprise, elle ne dépend pas de la décision personnelle d’un dirigeant.

Comme le dit à Holzmann le PDG d’un grand groupe pharmaceutique allemand, s’il prenait, sur un fondement éthique, la décision de commercialiser l’EPT, la baisse des bénéfices conduirait les actionnaires, soucieux de ne pas voir l’entreprise faire faillite ou être absorbée par des concurrents, à virer le PDG trop moral au profit d’un gestionnaire à l’esprit moins tourmenté...
Les angles morts de l’industrie pharmaceutique

Pour les entreprises pharmaceutiques, la nécessité de dégager des marges est même particulièrement impérative, car cette industrie demande des investissements lourds et permanents dans la recherche et développement. Ceux-ci représentent 13 % du chiffre d’affaires du secteur du médicament au niveau mondial – plus que dans tout autre domaine industriel –, 10 % en France. Le coût moyen de développement d’un nouveau médicament ne cesse de croître : entre 2012 et 2022, il est ainsi passé de 900 millions à 2,3 milliards de dollars, entre autres parce que la recherche se concentre sur des technologies de plus en plus pointues.

Coût moyen de la recherche et du développement d'un médicament, 2012-2023Coût moyen de la recherche et du développement d'un médicament, 2012-2023

Parallèlement, le pic de chiffre d’affaires prévisionnel par substance active suit une tendance à la baisse, malgré un rebond en 2021 dû au boom des vaccins anticovid : de 520 millions de dollars en 2013, il n’est plus que de 362 millions en 2023.

Prévisions moyennes des ventes maximales par substance active, 2013-2023Prévisions moyennes des ventes maximales par substance active, 2013-2023

Cet effet ciseaux érode la rentabilité des nouveaux médicaments et augmente la pression sur les laboratoires. En effet, dans le cadre de l’économie de marché, seuls les profits tirés de la commercialisation des molécules – ou les emprunts – apportent les ressources nécessaires pour financer la recherche sur la génération de molécules suivante.

Rentabilité des nouvelles substances actives, 2013-2023Rentabilité des nouvelles substances actives, 2013-2023

L’impératif de rentabilisation engendre une série de dérives, et en premier lieu le problème de la surmédication, symbolisé en France par le scandale du Mediator (2) et sujet de nombreux ouvrages à résonance (3).

L’histoire des tentatives infructueuses de Gunter Holzmann illustre un autre effet de bord, moins souvent commenté, mais aux conséquences pourtant massives : le défaut de recherche et développement sur les molécules jugées insuffisamment rentables. Paradoxalement, il ne s’agit pas forcément de médicaments pouvant soulager ou guérir des maladies rares ; souvent chroniques et nécessitant des médicaments chers, celles-ci sont au contraire au cœur de la recherche pharmaceutique récente, comme en témoigne le nombre élevé de demandes d’autorisation de mise sur le marché adressées à l’Agence européenne des médicaments. Comme dans le cas de l’EPT, qui visait le très large public d’arthritiques, il s’agit souvent de médicaments ciblant des pathologies fort répandues, parmi lesquels on trouve les antibiotiques.

L’usage des antibiotiques est si intégré dans les habitudes qu’on se représente mal leur importance – rappelons, pour ne citer qu’un seul chiffre, qu’avant leur arrivée, la mortalité infantile se maintenait en France à quelque 7 % et, si d’autres progrès ont joué un rôle dans la chute de sa courbe jusqu’aux 0,35 % observés aujourd’hui, la victoire sur les maladies infectieuses a été décisive dans la diminution drastique des décès d’enfants – mais aussi en ce qui concerne l’allongement de l’espérance de vie et l’amélioration générale de la santé publique.

La valeur même de ce médicament miracle, véritable balle magique contre la mort et la souffrance, en a précipité l’obsolescence : utilisés massivement en médecine tant humaine que vétérinaire, les antibiotiques ont vite fait de susciter des résistances, puis des multirésistances chez les bactéries. L’apparition, au début du XXIe siècle, de bactéries porteuses des gènes NDM-1 et MCR-1 qui les rendent résistantes aux antibiotiques de derniers recours nous fait entrer dans une nouvelle ère où l’efficacité des antibiotiques existants décline rapidement. Peu médiatisé, le problème de l’antibiorésistance figure au premier rang des préoccupations de l’OMS, qui la considère comme « une grave menace pour la santé publique » : « À moins que les nombreux acteurs concernés agissent d’urgence, de manière coordonnée, le monde s’achemine vers une ère postantibiotiques, où des infections courantes et des blessures mineures qui ont été soignées depuis des décennies pourraient à nouveau tuer », déclare ainsi en 2014 le Dr Keiji Fukuda, sous-directeur général de l’OMS pour la sécurité sanitaire.

Le rapport O’Neill, commandé par le gouvernement britannique en 2014, avait estimé les décès dus à l’antibiorésistance à quelque 700 000 par an, prévoyant, au vu des tendances observées, qu’ils s’élèveront, à l’horizon 2050, à 10 millions. En 2022, une recherche collective de grande ampleur publiée dans The Lancet a montré que ce rapport était en deçà de la réalité : la résistance aux antibiotiques avait directement causé, en 2019, 1,27 million de morts – plus que le sida et le paludisme réunis –, chiffre qui monte à quasiment 5 millions si l’on tient compte de décès associés. Et le phénomène ne fait que s’accentuer depuis, en raison notamment de la crise du covid et de la guerre en Ukraine.

Pendant longtemps, on avait assisté à une course de vitesse entre la recherche médicale et les bactéries : à mesure que des antibiotiques perdaient en efficacité, l’industrie pharmaceutique mettait au point des molécules nouvelles. Depuis plusieurs décennies pourtant, la recherche sur ces médicaments a ralenti, les grandes firmes pharmaceutiques préférant se concentrer sur les produits ciblant les nouvelles demandes en croissance, liées au vieillissement, à l’obésité, au cancer et aux maladies cardio-vasculaires.

Coûteux et longs à mettre au point, les antibiotiques ne sont pas très rentables, car peu chers à la vente et à la consommation ponctuelle. Pire, comme l’explique l’économiste espagnole Laura Marín qui dirige la plus grande structure internationale soutenant la recherche dans ce domaine – Joint Programming Initiative on Antimicrobial Resistance (JPIAMR), basée à Stockholm –, ce sont les impératifs mêmes qui rendent urgent de trouver de nouveaux antibiotiques qui en sapent le modèle économique : étant donné les niveaux croissants d’antibiorésistance, on compte réserver les nouveaux antibiotiques à l’usage hospitalier, en dernier recours ; les entreprises qui y auront consacré des fonds importants ne pourront donc compter que sur des gains limités.

Résultat : « Ce n’est pas un secteur très attractif », note Frédéric Peyrane, directeur général de Beam Alliance, une association de PME européennes qui travaillent sur la résistance aux antibiotiques. De fait, aucune nouvelle classe d’antibiotiques n’a été mise sur le marché depuis plus de trente ans, et il n’y a actuellement que quelque 40-50 antibiotiques expérimentaux en essai clinique, contre près de 6 000 nouveaux anticancéreux.

Les angles morts de l’industrie pharmaceutique ont été récemment mis en lumière par un phénomène qui touche de larges pans de la population : les pénuries de médicaments, dont quelque 37 % des Français déclarent avoir fait l’expérience en 2023. La liste des médicaments en rupture ou en tension d’approvisionnement s’allonge d’année en année : en dix ans, le nombre de médicaments en pénurie a été multiplié par dix – le nombre de déclarations de rupture auprès de l’ANSM est passé de 500 en 2013 à 4 925 à la fin de 2023. Là aussi, les médicaments les moins lucratifs utilisant des molécules anciennes – des antibiotiques, mais pas uniquement – sont les plus affectés.
La chimère du contrôle public

Ces angles morts étant le fruit de la nécessité, pour les groupes pharmaceutiques, de dégager des marges – autrement dit, de leur nature d’entreprises capitalistes privées –, la recherche des solutions pointe en général la nécessité de contrôle public. Mais l’intervention de la puissance publique apporte son lot de paradoxes.

En effet, l’un des premiers soucis de l’État face au secteur du médicament est d’encadrer les prix, que les entreprises tendent à majorer pour sécuriser le retour sur investissement. Ce contrôle, plus prononcé en France que chez ses voisins – la France impose des prix en moyenne 10 % inférieurs – accentue le phénomène de pénuries, les grands monopoles des médicaments génériques préférant livrer en priorité ailleurs. Ce phénomène illustre un mécanisme plus général : les tentatives de limiter les excès et les dérives du secteur pharmaceutique privé engendrent des effets pervers qui accentuent les problèmes au lieu de les résoudre.

Ainsi, la rentabilité de la recherche et développement dans le secteur du médicament n’a cessé de baisser depuis 2010, hormis un rebond en 2020 et 2021, lié au covid ; malgré une relative amélioration en 2023, la tendance à la baisse devrait être durable. Elle repose sur des facteurs structurels : on a déjà mentionné le déplacement de la recherche vers des domaines de plus en plus pointus, responsable de l’augmentation du coût moyen de développement d’une nouvelle molécule ; mais l’action du législateur n’est pas la dernière cause de cette crise des rendements.

En effet, deux phénomènes massifs menacent de réduire fortement les marges de l’industrie pharmaceutique dans un avenir proche. Le premier est le « mur des brevets » – patent cliff –, lié au passage d’un nombre sans précédent de brevets sur des médicaments best-sellers dans le domaine public à l’horizon 2030, et qui devrait résulter, pour les dix plus grandes compagnies pharmaceutiques mondiales, en une perte de 46 % de leurs revenus.

Le deuxième est l’IRA (Inflation Reduction Act) américain, voté en 2022, qui autorise l’Agence fédérale du département américain de la santé et des services sociaux (Center for Medicare and Medicaid, CMS) à négocier le prix d’une série de médicaments destinés aux patients couverts par le Medicare, neuf à treize ans après leur approbation par la FDA. Ce contrôle des prix risque d’avoir un impact important sur les bénéfices des laboratoires ; étant donné l’importance du marché américain, l’effet sera mondial, d’autant que l’Union européenne a procédé à une évolution législative similaire avec l’adoption, en avril 2024, du « paquet pharmaceutique ».

On pourrait se réjouir de cette limitation annoncée des profits de Big Pharma si la fragilisation de leurs marges ne risquait pas de conduire les laboratoires à prendre des décisions stratégiques allant à l’encontre de l’intérêt des patients. La baisse de leurs rendements avait déjà conduit, en 2022, les vingt plus grandes entreprises mondiales du médicament à baisser leur investissement dans la recherche et développement de 2 %, et le risque est grand de voir la tendance s’accentuer si les perspectives de profit s’amenuisent.

Dans une analyse accompagnée d’une lettre ouverte, un collectif de financiers spécialisés dans le médicament prévient le Congrès américain, avant le vote sur l’IRA, qu’avec le délai de neuf ans accordé aux petites molécules avant la limitation du prix, les investisseurs ne financeront plus la recherche sur les produits en question. Ce sera, expliquent-ils, pour les investisseurs, « une décision rationnelle, qui va malheureusement entraîner la fin du financement de programmes de recherche et développement de valeur ».

Il est d’usage, à gauche, de balayer le problème en qualifiant ces raisonnements de chantage et en avançant que les entreprises pharmaceutiques ne manquent sûrement pas de fonds puisqu’elles arrivent à distribuer des dividendes à leurs actionnaires. Pourtant, la situation avec les antibiotiques prouve – hélas – que les investisseurs ne plaisantent pas en évoquant leur désengagement du financement des médicaments peu rentables. Dans le plaidoyer anti-IRA déjà cité, ils soulignent ainsi, en des termes que n’aurait pas récusés le PDG allemand qui avait refusé l’EPT de Gunter Holzmann :

« Nous pouvons personnellement souhaiter qu’un projet soit financé parce que nous voyons le bien qu’il en résulterait, mais nous devons dire “non”, car nous ne voyons pas la preuve d’une rentabilité suffisante. C’est pourquoi peu de nouveaux antibiotiques sont développés […]. »

Le système économique actuel possède sa propre logique interne, que les interventions cosmétiques telles qu’un contrôle des prix ou la levée d’un brevet ne peuvent qu’enrayer, pas redresser.

La réponse des pouvoirs publics à la crise des antibiotiques nous fait d’ailleurs toucher du doigt leur désarroi devant ce qui s’apparente à une injonction paradoxale. Alors que tant l’Europe que les États-Unis essaient de limiter les revenus des laboratoires en encadrant les prix ou en diminuant la durée des brevets, la montée de l’antibiorésistance les oblige à faire un virage à 180° : dans le cadre du paquet pharmaceutique, l’Union européenne crée ainsi un système inédit de « bons d’exclusivité transférables » qui permettraient aux entreprises, en échange du développement d’un antibiotique, de prolonger la durée du brevet sur un autre produit plus lucratif – ce qui revient à subventionner un secteur globalement florissant au détriment des systèmes de santé publics.

Au total, le système hybride où les médicaments sont produits par un secteur privé dont la puissance publique essaie d’encadrer le fonctionnement ne semble pas résoudre tous les problèmes ; pire, s’il en règle quelques-uns, il en produit d’autres. Ces apories étant la conséquence logique des principes de l’économie de marché, dont le secteur pharmaceutique n’est qu’un des rouages, leur résolution à l’intérieur de ce mode de production paraît peu probable. Une organisation totalement différente du système de recherche et de production pharmaceutiques – une filière entièrement publique, financée par l’État au titre de ses prérogatives régaliennes – peut certes être envisagée ; mais elle représenterait un chantier gigantesque pour lequel les pays occidentaux ne sont à l’évidence pas équipés – ni matériellement ni idéologiquement.

En l’absence d’une telle révolution – qui demanderait de réformer bien plus que le seul domaine du médicament –, la solution mi-figue mi-raisin est grosse d’un désastre : insuffisamment résolues pour neutraliser les forces du marché, les tentatives de régulation des États peuvent en revanche déstabiliser le secteur pharmaceutique privé et lui ôter son efficacité propre.

Pour le dire autrement, lorsque la gauche anticapitaliste belge demande, dans une pétition, « la socialisation immédiate des entreprises pharmaceutiques, sans compensation », et l’« abolition des brevets sur les vaccins et les médicaments », elle est au fond bien plus cohérente que l’Union européenne avec son paquet pharmaceutique. Le seul problème étant que son plan semble à peu près aussi réaliste que celui du Front populaire de Judée dans La Vie de Brian de Monty Python, dont la dizaine de militants projette d’enlever la femme de César et de donner à celui-ci « deux jours pour démanteler tout l’appareil de l’État romain impérialiste ».

En attendant ces peu probables lendemains qui chantent, si votre arthrite résiste aux traitements disponibles et que vous voulez essayer l’EPT, prenez un billet pour Santa Cruz...

Notes

(1) Gunter Holzmann, On dit que j’ai survécu quelque part au-delà des mers, Paris, La Découverte, 1997.

(2) Irène Frachon, Mediator 150 mg : combien de morts ?, Brest, Éditions-dialogues, 2010.

(3) H. Gilbert Welch, Lisa M. Schwartz, Steve Woloshin, Overdiagnosed: Making people sick in the pursuit of health, Boston (Mass.), USA, Beacon Press, 2011 ; Mikkel Borch-Jacobsen (dir.), Big Pharma. Une industrie toute puissante qui joue avec notre santé, Paris, Les Arènes, 2013 ; Peter C. Gøtzsche, Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé, Québec, Presses de l’Université Laval, 2015 ; John Virapen, Médicaments effets secondaires : la mort, Paris, Le Cherche-Midi, 2014 ; Sergio Sismondo, Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, Lyon, ENS Éditions, 2023.

https://elucid.media/societe/etat-impuissant-face-industrie-pharmaceutique-dominee-profit-big-pharma-vera-nikolski

kcemorg@diaspora-fr.org
mlah@diaspora.psyco.fr

BARBARIE NUMERIQUE : Une autre histoire du monde connecté

Essai sorti le 4 octobre 2024 aux éditions L’ECHAPPEE
De Fabien Lebrun
Préface d’Alain Deneault
Avant-propos de Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix 2018

Une #enquête implacable sur la tragédie que vit le #Congo, cœur des #industries #numériques et objet de toutes les convoitises.

À partir des années 1990, l’explosion de la production de biens #électroniques, caractéristique du passage du #capitalisme à son stade numérique, déclenche une guerre des métaux technologiques au Congo (RDC) qui n’a fait que gagner en intensité. Cette enquête fouillée montre que la #dématérialisation est bel et bien un mythe.

Elle se nourrit d’un #extractivisme sans limites dans des régions, comme celle des Grands Lacs en #Afrique, qui subissent depuis des siècles les ravages de la mondialisation : de la traite négrière à la terreur coloniale du roi belge Léopold II (pour le « caoutchouc rouge » nécessaire à l’industrie #automobile) jusqu’aux #minerais de sang actuels (dont le #coltan, essentiel aux #smartphones, et le #cobalt, pour la #transition énergétique).

La civilisation de l’#ecran est synonyme d’une barbarie numérique qui se manifeste au #Congo par : une #économie militarisée et une criminalité institutionnalisée, un pillage généralisé, du travail forcé, le viol comme arme de guerre, la destruction des forêts et l’anéantissement de la biodiversité… Autant de catastrophes qui font du Congo l’une des plus grandes tragédies de l’#histoire contemporaine, le prix fort à payer pour un monde #connecté.
#books #lecture #TousLesJoursLecture #VendrediLecture #LundiLecture #MardiLecture #MercrediLecture #JeudiLecture #SamediLecture #DimancheLecture