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#Boxe #française #savate : #Initiation & #perfectionnement - #FightingSpirit

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Ce #film va vous permettre de dĂ©couvrir la #BoxeFrançaiseSavate. Bien plus qu'un simple #sport de #combat, la B.F. est une #discipline oĂč les coups de pieds et les coups de poings s'allient pour l' #art de #combattre. AprĂšs un rapide #historique, les plus grands #champions du moment vous prĂ©sentent les fondamentaux de ce sport et une #analyse complĂšte des coups de poings et des coups de pieds.
Des #images #spectaculaires, rythmées avec en support les meilleurs #extraits de #combats réels. Reconnu par la F.F.B.F.S. et D.A., ce film est une premiÚre dans l'histoire de cette discipline, dont les lettres de noblesse remontent au début du siÚcle dernier.

Avec la participation de :
Sophie Gueusquin, #Championne de #France
Jules Germany, #Champion du Monde-Champion de France
Sandra Geiger, Championne de France
RĂ©alisateur : Patrick Brincin
Thématiques : #Boxe sport de combat
Durée : 45 mn

https://www.youtube.com/watch?v=7iBz-q3dhIM

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Quand l' #Allemagne de l'Est Ă©tait championne du dopage

Propos recueillis par HĂ©lĂšne Rochette
Publié le 03/11/14 mis à jour le 08/12/20

La #RDA pratiquait Ă  grande Ă©chelle le #dopage d'Etat sur des trĂšs jeunes #sportifs. Sandra Kaudelka raconte cette monstrueuse dĂ©rive dans un film glaçant, “Jamais vaincu !”. Nous avons fait rĂ©agir le spĂ©cialiste du dopage Jean-Pierre de Mondenard aux rĂ©vĂ©lations de ce documentaire.

NĂ©e en 1977 Ă  #Leipzig, dans l’ex-Allemagne de l’Est, #SandraKaudelka a Ă©tĂ© Ă©duquĂ©e, bien malgrĂ© elle, dans le culte du sport et de la performance. RepĂ©rĂ©e dĂšs l’école maternelle pour sa sveltesse, elle a intĂ©grĂ© l’acadĂ©mie du sport de sa ville, vĂ©ritable fabrique de #champions, censĂ©e la transformer en reine du plongeon acrobatique... Se remĂ©morant l’emprise de cet #entraĂźnement intensif sur sa jeunesse, la documentariste a recueilli dans un film poignant (diffusĂ© lundi 3 et dimanche 9 novembre sur Histoire) les souvenirs de quatre anciens mĂ©daillĂ©s de RDA. Deux d’entre eux, la relayeuse #InesGeipel et le lanceur de poids Udo Beyer, Ă©voquent sans fard les pratiques de dopage systĂ©matisĂ© auxquelles ils ont Ă©tĂ© soumis. #Jean-PierredeMondenard, mĂ©decin du sport et auteur de nombreux ouvrages sur le dopage (dont un Dictionnaire du dopage, Masson, 2004) revient sur deux thĂ©matiques abordĂ©es dans le documentaire Jamais vaincu !.

Les femmes, principales victimes

Dans ce premier extrait, Ines Geipel dévoile les effets secondaires des #stéroïdes #anabolisants androgéniques ( #hormones mùles) sur la santé des sportives qui ont été dopées. Elle décrit aussi la maniÚre dont ces produits ont été administrés aux jeunes #athlÚtes, lors des entraßnements.

Jean-Pierre #deMondenard : « Le dopage en #AllemagnedelEst Ă©tait systĂ©matique, mais il concernait surtout les jeunes nageuses, dĂšs l’ñge de 10 ans. Les athlĂštes n’étaient pas informĂ©es de ce qu’elles prenaient. C’était des boissons, des pilules multicolores pour les plus jeunes, toujours prĂ©sentĂ©es sous le vocable de “vitamines”. Si les filles Ă©taient massivement visĂ©es, c’est parce que le #dopagehormonal est plus efficace sur la #femme que sur l’homme. Ce qui fait la diffĂ©rence, dans le sport, c’est l’ #hormonemĂąle. Donc, donner des hormones mĂąles aux femmes permet d’amĂ©liorer considĂ©rablement leurs performances et d’avoir des progrĂšs immĂ©diats car les femmes, qui ont naturellement peu d’hormones mĂąles, rĂ©agissent vite quand on leur administre des anabolisants... En clair, il est plus facile de viriliser des femmes que de surviriliser des hommes pour amĂ©liorer les performances. La caractĂ©ristique de l’Allemagne de l’Est Ă©tait justement de dominer le #sport fĂ©minin, et non le sport masculin, oĂč elle Ă©tait au mĂȘme niveau que les autres. Il y avait des athlĂštes masculins de haut niveau en RDA mais ils Ă©taient peu nombreux, au regard de toutes les #championnes d’athlĂ©tisme et de natation qui ont hissĂ© le pays aux premiĂšres places des podiums olympiques.

Avec les femmes, les dirigeants est-allemands Ă©taient d’autant plus sĂ»rs d’obtenir des #mĂ©dailles que les autres nations avaient de fortes rĂ©ticences Ă  doper leurs #sportives, de peur de perturber Ă  jamais leur fonction gĂ©nitale. Les autoritĂ©s et les mĂ©decins de RDA n’ont eu, pour leur part, aucun scrupule Ă  doper massivement des femmes, des enfants... Sans se prĂ©occuper de la vie #future de ces sportifs ! Dans le camp d’en face, aux Etats-Unis et ailleurs, on se dopait Ă©galement, mais on Ă©pargnait les jeunes femmes pour ne pas risquer de provoquer des rĂ©percussions irrĂ©versibles. Un grand nombre de sportives est-allemandes qui ont pris des hormones sur un long terme sont d’ailleurs devenues stĂ©riles : cela a bloquĂ© leur production d’ #ovocytes. »

Un douloureux héritage

En 2000, Ă  Berlin, deux anciens responsables sportifs est-allemands, Manfred Ewald, ex-prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration des sports de RDA, et Manfred Höppner, ex-directeur adjoint du service de la mĂ©decine sportive, sont jugĂ©s et condamnĂ©s. Comme l’indique cette sĂ©quence du film, ils Ă©copent respectivement de 22 mois et de 18 mois de prison avec sursis.

Jean-Pierre de Mondenard : « Au moment du procĂšs en 2000, on a surtout Ă©voquĂ© les malformations spĂ©cifiques sur les fƓtus. On a mis en Ă©vidence les effets #tĂ©ratogĂšnes des traitements sur la descendance des femmes #dopĂ©es. Il s’agit de malformations qui apparaissent pendant la gestation de l’enfant chez une mĂšre qui a subi antĂ©rieurement un traitement dopant ou qui est soumise Ă  un dopage pendant sa #grossesse. Ces effets tĂ©ratogĂšnes ont permis Ă  certaines athlĂštes #est-allemandes de faire valoir, devant la commission ad hoc du procĂšs de Berlin, la reconnaissance des #malformations de leurs fils ou de leurs filles, qui Ă©taient nĂ©s avec des pieds bots, ou sans bras ni avant-bras...

AprĂšs la rĂ©unification, il y a eu nettement une volontĂ© de minimiser ces pratiques de dopage, car le camp #ouest-allemand se dopait aussi ! La grande diffĂ©rence, c’est qu’en RDA on avait affaire Ă  un dopage d’Etat, organisĂ© de façon pyramidale. Les instances dirigeantes avaient mis en Ɠuvre tout un systĂšme de sĂ©lection, d’entraĂźnement et de dopage massifs. Le rĂ©gime #communiste a mĂȘme fait fabriquer par un laboratoire un produit spĂ©cifique, et ce fut une nouveautĂ© : jusqu’alors, tous les #dopants utilisĂ©s par les sportifs Ă©taient des mĂ©dicaments dĂ©rivĂ©s de leur justification mĂ©dicale et consommĂ©s dans un but de #performance. En Allemagne de l’Est, les chercheurs ont modifiĂ© des anabolisants pour qu’ils soient indĂ©tectables : cela a donnĂ© ces produits maintenant connus dans le monde entier, l’ #Oral-Turinabol, les fameuses pilules bleues, et le #Turinabol en injections. Il s’agit de #testostĂ©rone lĂ©gĂšrement modifiĂ©e, pour demeurer indĂ©celable au contrĂŽle anti-dopage.

Les performances de l’ #athlĂšte Ă©taient par ailleurs dĂ©terminantes pour que la dĂ©cision de le doper soit prise. Si le #sportif s’approchait de 30 % d’un record du monde, on l’inscrivait dans un programme global. Il fallait donc atteindre un certain niveau pour ĂȘtre dopĂ©, avoir franchi les diffĂ©rents stades de sĂ©lection dans les acadĂ©mies du #sport. On a parlĂ© de 10 000 victimes du dopage en RDA. Il est toujours difficile de donner des estimations, mais cela me paraĂźt ĂȘtre un minimum ! ».

Jamaisvaincu ! sur Histoire, lundi 3 et dimanche 9 novembre 2014 Ă  20h40.

#documentaire #télérama