#communiste

piyou@diaspora-fr.org

L’espace Numérique de la Fête de l’Huma a besoin de vous

Cet espace comporte des stands où vous pourrez rencontrer des associations qui défendent le logiciel libre : Framasoft, April, Parinux , ..
Nouveauté cette année : une coopérative de service en ligne : Ouvaton, une association qui défend une autre vison des jeux vidéos et le STJV , le Syndicat des Travailleus·euses du Jeu Vidéo.

Comme tous les ans l’exposition des Ordis Libres qui s’est enrichie d’un nouveau panneau «Environnement et Numérique».

Plusieurs débats sont prévus :

  • Éducation et numérique
  • Quels outils numériques au service de la lutte sociale ?
  • L’IA et le monde du travail
  • Handicap et accès au numérique
  • La question des libertés numériques et des cyber-attaques

Financement

Toute cette organisation, ça demande des sous. On a donc besoirn de vous, tous les dons sont les bienvenus, c’est ici :
https://www.humanite.fr/fete-de-lhumanite-financement-participatif-espace-numerique

Vous pouvez aussi venir aider à l’installation, la tenue des stands, ...
Ça se passe le 13-14-15 sept, au Plessis-Paté (Brétigny-sur-Orge, 91 Essonne)

Merci de partager.

#logiciellibre #logiciel-libre #FêteHumanité #Fête-Huma #Framasont #April #Parinux #Lautre.net #PCF #communiste #numérique #informatique #éducation #IA #travail #handicap #STJV #syndicat #luttes-sociales #lutte #financement-participatif #libertés-numériques #cyber-attaque #LesOrdisLibres #Ouvaton #GameImpact #Essonne #communs-numériques

dudababel@diaspora-fr.org

Loin dans l'infini s'étendent de grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante dans les arbres secs et creux.
Ô terre de détresse, où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher.

Dans ce camp morne et sauvage entouré de murs de fers
Il nous semble vivre en cage au milieu d'un grand désert
Ô terre de détresse, où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher.

Bruit des pas et bruit des armes, sentinelles jour et nuit
Et du sang, et des cris, des larmes, la mort pour celui qui fuit
Ô terre de détresse, où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher.

Mais un jour dans notre vie le printemps refleurira
Liberté, liberté chérie je dirais tu es à moi
Ô terre enfin libre où nous pourrons revivre
Aimer, aimer, aimer.


Le "chant des déportés" (ou "chant des marais" en allemand) est un chant écrit en 1933 par trois déportés communistes du camp de Börgermoor. Le titre de la chanson évoque les travaux forcés dans les marécages du camp : assèchement des marais et extraction de la tourbe à l'aide d'outils rudimentaires, tels que des bêches. Il acquiert une grande notoriété en devenant le chant des volontaires allemands au sein des Brigades Internationales anti-francistes lors de la guerre civile espagnole, et se repend d'un camp à l'autre en Allemagne et en Pologne. Il existe dans de nombreuses langues (allemand, espagnol, français, italien, anglais, polonais ...). Après la guerre, il devient l'hymne commémoratif des déportés et intégré au répertoire de l'armée française après des modifications. L'hymne des femmes réutilise l'air de ce chant avec d'autres paroles.

https://yewtu.be/watch?v=hWlQrGIhSk4
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chant_des_déportés


#poésie #poème #musique #antifa #antafascisme #fascisme #anarchie #communisme #commune #anarchiste #communiste #nazi #nazisme

dunoir@diaspora-fr.org

#Antifascisme, #Élections, #Histoire

Insolite : Fabien Roussel, le premier communiste contre l’antifascisme

Histoire : 100 ans d’antifascisme jetés à la poubelle

Tweet de Fabien Roussel demandant le retrait de la candidature de Raphaël Arnault car il porte les valeurs de l'antifascisme.

Encore une intervention gravissime de #Fabien-Roussel, dirigeant du Parti #Communiste Français, sur le plateau de BFM le 18 juin au soir. Interrogé à propos de la candidature du militant antifasciste Raphaël Arnault sous l’étiquette du #Front-Populaire, il indique «avoir demandé à la France Insoumise de retirer la candidature». Cela peut paraître anodin, mais c’est un basculement politique.

D’abord parce que l’antifascisme n’est pas une injure. C’est la base même du Front Populaire, le vrai, celui de 1936. Le Front Populaire est une union des forces de gauche pour barrer la route au fascisme, qui menaçait alors de renverser la République. Ce Front Populaire appelait explicitement à s’opposer aux groupes d’extrême droite, dans les urnes comme dans la rue. Ironiquement, l’union des droites qui menaçait à l’époque s’appelait… Rassemblement National. Ça ne s’invente pas.

En principe, c’est aussi l’antifascisme qui est censé guider le «Nouveau Front Populaire» de 2024, face au risque imminent d’un pouvoir d’extrême droite. L’antifascisme est, en principe, le dénominateur commun MINIMAL à gauche. Si nous considérons l’antifascisme comme un mot infamant, alors nous avons totalement perdu la bataille des mots et des idées.

C’est aussi un basculement majeur vis-à-vis de l’histoire du PCF. Fabien Roussel fait mine d’oublier que son parti, au moment de sa création, tenait un discours insurrectionnel, anti-militariste et révolutionnaire, et que ses premiers dirigeants étaient évidemment tous fichés et surveillés par la police. Certains sont même passés dans la clandestinité.

Dans les années 1920, le PCF appelait à «l’autodéfense» contre l’extrême droite. Il a notamment fondé une organisation paramilitaire baptisée les «Groupes de défense antifasciste» puis quelques mois plus tard des «Jeunes gardes antifascistes», issus des Jeunesses communistes. En 1928, le PCF annonce comme stratégie «la conquête de la rue» face aux forces de police et aux ligues fascistes. Il appelle aussi à créer une «autodéfense prolétarienne de masse».

En 1932, le poète communiste Aragon écrit : «Que ta fureur balaie l’Élysée. Un jour tu feras sauter l’Arc de Triomphe. Prolétariat, connais ta force. Connais ta force et déchaine-toi».

En 1934, les ligues fascistes tentent de prendre le Parlement, ce qui provoque un électrochoc politique. C’est le point du départ du Front Populaire. Après cet événement, le PCF annonce que «chaque organisation communiste doit organiser sa propre autodéfense». Des rapports de police font état de cache d’armes dans certaines sections. À Villejuif, mairie communiste, un responsable fait creuser des tranchées et stocker des armes dans la mairie, avant d’être recadré par la direction du Parti.

Toujours selon les services de renseignement de l’époque, le PCF a utilisé «les groupements sportifs ouvriers pour renforcer l’autodéfense et auraient préconisé le développement de sociétés de tir».

L’une des plus grandes résistantes françaises, Lucie Aubrac, est militante communiste dans les années 1930 et affronte l’extrême droite au Quartier Latin à Paris. Pendant la guerre, elle réussira des actions héroïques contre les nazis.

Sous l’occupation, le PCF fournit des dizaines de milliers de résistants, et paie le prix du sang contre le nazisme. Parmi les grandes figures célébrées aujourd’hui, Missak Manouchian, à la tête du réseau des Francs Tireurs Partisans Main d’Oeuvre Immigrée – les FTP-MOI – réunissant des étrangers communistes menant des actions de lutte armée.

Après guerre, sur fond de guerre froide en mai 1947, les communistes français sont exclus du gouvernement. Des grèves très violentes impulsées par les communistes éclatent. En 1952, c’est carrément le dirigeant du PCF Jacques Duclos qui est incarcéré.

Nous nous arrêterons là, mais cette liste pourrait continuer, pour démontrer que les militants et dirigeants communistes ont TOUJOURS été fichés par la police, et ont toujours revendiqué l’antifascisme comme valeur. On peut reprocher beaucoup de choses au PCF : son autoritarisme, son stalinisme, sa bureaucratie, son sectarisme, ses trahisons, ses discours cocardiers… mais sur ce point, il n’avait jusqu’alors pas transigé.
En appelant à supprimer la candidature d’un antifasciste au prétexte qu’il serait fiché par la police, ce sont 100 ans d’histoire de la gauche que Fabien Roussel jette à la poubelle, pour faire plaisir à la droite et à BFM.

Une source historique ici. : https://www.cairn.info/revue-historique-2006-4-page-901.htm

dudababel@diaspora-fr.org

Abdullah Öcalan

Connu sous le surnom d'Apo («oncle» en kurde), il onde en 1978 le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sur la base d'un programme revendiquant un Kurdistan unifié, indépendant et socialiste. Au cours des années 1990, il abandonne ses revendications maximalistes, donnant désormais la priorité à une solution politique, pacifique et démocratique à la question kurde.

Öcalan est arrêté le 15 février 1999 et emprisonné en Turquie, où il est condamné à la peine de mort pour terrorisme. La sentence n'est cependant pas mise à exécution, le pays abolissant la peine capitale en 2002. Sa peine est alors commuée en prison en vie ; il est détenu sur l'île d'İmralı. En 2008, ses avocats et Amnesty International dénoncent des tortures à son encontre par les gardiens.

Théorisant une société fédéraliste et communaliste en dehors des structures étatiques, où démocratie directe, écologisme et féminisme sont liés. Elle est mise en pratique, depuis la guerre civile syrienne, au Rojava, région kurde autonome de la Syrie.

Ses textes traduits en francais :

#anarchie #anarchisme #kurdistan #rojava #autonome #ocalan #socialiste #socialisme #turquie #syrie #iraq #iran #pkk #démocratie #torture #prison #fédéralisme #communalisme #communisme #communiste #politique #hiérarchie #maximalisme #feminisme #féminisme #feministe #féministe

magdoz@diaspora.psyco.fr

[Rappel] S'agissant de la création du #RégimeGénéral de la #Sécu, faut-il rappeler le propos de Franck #Lepage ?
À 00:57:18 : https://yewtu.be/watch?v=7Ajj3ui8l98&t=3438s (ou autre invidious)

À la libération, le #patronat ayant massivement collaboré, […] il a juste à fermer sa gueule !!
[...] Et vous avez un parti #communiste qui est à 24% et qui est armé !!!!

Voilà le fameux "compromis" !! De ceux qui font du #RévisionnismeHistorique en mentant aux #Français sur le fait que les #Communistes auraient fait un "accord", un #compromis, avec #DeGaulle et son #Gouvernement !!

C'EST FAUX.

C'est : tu te prends une balle, ou on fait ce que l'on à faire ? Choisis.

Y a que les vendus aux #patrons qui parlent encore de ... compromis !!!

Le #RN #FN avec #Macron :

Le RN vote contre la régulation des jets privés et des yachts, contre le rétablissement de l'ISF, contre la taxation des super-profits, « et en même temps » contre l’augmentation du SMIC, le blocage des prix et le gel des loyers. Le RN a choisi son camp. (Source)

Voir cette excellente vidéo (du 10 février 2023) de Bernard Friot, présenté par #FranckLepage : Bernard Friot - régime général et prémisses du communisme en France

#Politique #Communisme #Mensonge #Extrême-droite #Collabos #Patron #Droite #Gauche #LFI #LaSociale #AmbroiseCroizat #TrouDeLaSécu #Retraite #Retraites #France

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Série « Les péchés capitaux de l’économie »

Épisode 1/3 : La paresse selon Paul Lafargue

Pourquoi les socialistes du XIXe siècle ont-ils revendiqué un droit à la paresse, dans le sillage de l'essayiste #PaulLafargue ?

Avec
#MarionFontaine historienne, professeure au Centre d’histoire de Sciences Po
#ThierrySuchère économiste, maître de conférence à L’université du Havre et membre de L'Équipe D'Économie Le Havre – Normandie (EDEHN)

Alors qu’en 1848, lors de la révolution, les socialistes réclament un droit du travail, Paul @Lafargue, homme politique et essayiste du XIXe siècle, réclame un droit à la paresse dans son ouvrage éponyme, paru en 1880. La défense du droit à des "moments de #paresse" paraît quelque peu déconnectée avec la réalité sociale de la société industrielle. En effet, on assiste au XIXe à ce que l’on pourrait qualifier d’accélération du temps et du travail, du fait de l’ #industrialisation et du progrès technique. Cette accélération s'explique notamment par la révolution des transports, l'émergence de nouveaux moyens de communication, et le rythme effréné imposé par la machine, qui impacte le rythme de vie et de travail de l’ouvrier.
Dès lors, une nouvelle culture du temps se met en place, avec l’industrialisation, la mise en place d’une quotidienneté en trois temps inégaux : celui réservé au travail, celui consacré au sommeil et le résidu, pour les loisirs. Ce n'est que durant la seconde moitié du XIXe siècle, que les #partissocialistes et les syndicats s'emparent de cette nouvelle problématique, celle du partage du temps de travail et de repos, et donc de la paresse.

La paresse, un concept provocateur à l'origine d'une réflexion autour de la réduction du temps de #travail
En 1880, au moment de la parution du " #DroitàLaParesse", les travailleurs travaillent 6 jours sur 7, de 10 à 16 heures par jour. La question de la réduction du temps de travail commence à se poser timidement, alors que l’idée même de #loisir n’existe pas dans les esprits des ouvriers… À cette époque, le loisir est perçu comme l'apanage d'une #classesociale : il est synonyme de femmes futiles et d'élégants dandys paradant sur les champs de course. Marion Fontaine explique cette conception moralisatrice, en ces termes : "Ce n'est pas le temps libre en soi qui est craint, c'est ce que les ouvriers en font. Si l'on se place dans le point de vue de la bourgeoise, ils pensent qu'ils se débauchent et se dépravent avec la prostitution ou l'alcoolisme. Au pire, ils vont utiliser ce temps pour aller protester ou manifester, et c'est ce qui est redouté. C'est l'idée que la paresse est la mère de tous les vices, y compris des vices politiques." Comment la paresse permet-elle, de manière subversive, d’interroger la domination des bourgeois sur les classes dominantes, les enfermant dans l’idée d’un loisir perverti ? Thierry Suchère raconte les enjeux de la revendication de la réduction du temps de travail : "Elle a un objectif principal : l'augmentation des #salaires. Dans un contexte où ils étaient relativement bas, l'objectif était de créer une rareté de l'offre du travail. Réduire le #chômage, pour faire en sorte que les salaires augmentent. On a retrouvé des cahiers de revendications des usines Renault de 1936, et on a remarqué que le temps de loisir était la onzième revendication, ce n'était pas primordial à ce moment-là. Il y a une différence entre temps libre et social, autonome et temps de #loisirs. "
Reconsidérer le temps de travail à l’aune du socialisme révolutionnaire
Dans son ouvrage, l'essayiste entreprenait donc une vive critique des #socialistes qui revendiquent le droit au travail, considérant, pour sa part, qu'il n'y avait de solution au problème du chômage, que dans la réduction de la durée du travail : "Il faut que le #prolétariat foule aux pieds les préjugés de la #moralechrétienne, économique, libre penseuse ; il faut qu’il retourne à ses instincts naturels, qu’il proclame les Droits de la paresse, mille et mille fois plus nobles et plus sacrés que les phtisiques Droits de l’homme, concoctés par les avocats métaphysiciens de la révolution bourgeoise ; qu’il se contraigne à ne travailler que trois heures par jour."
Marion Fontaine conte l'importance des mobilisations révolutionnaires et populaires, et notamment celle du 1er mai par exemple, érigée comme date de rassemblement international des #ouvriers : "Quand les travailleurs s'arrêtent, c'est la société qui s'arrête. Par ailleurs, ça va devenir très vite une fête symbolique et militante extrêmement importante, avec son folklore, ses chansons et ses manifestations. Le #1erMai 1891 par exemple, des troupes tirent sur les manifestants et tuent y compris des femmes et des enfants. Il y aura des martyrs... Cela a été et va devenir l'un des points culminants du calendrier du mouvement ouvrier." Thierry Suchère rajoute : "Vous avez l'illustration parfaite de la conclusion du manifeste du parti #communiste, où les #prolétaires de tous les pays se sont unis, sur un même mot d'ordre, le même jour, à la même heure, partout dans le monde. C'est la fête des #travailleurs comme collectif, avec ses manifestations et ses drames."

#TiphaineDeRocquigny #podcast #Baladodiffusion
#Entendez-VousLÉco ? #FranceCulture #économie #histoire

bliter@diaspora-fr.org

Ce que je pense des #YouTubeurs de #droite : #Papacito, #JulienRochedy, Le #Raptor, #BaptisteMarchais - l'Observateur

Timeline & liste des sujets 👉
00:00:00 Introduction : le contexte de cette critique
00:04:23 Le type de contenu que je consulte sur #YouTube
00:06:26 Les #banquiers vous ont déjà tout dit
00:13:30 Un YouTube de la pleurniche
00:15:57 #Hypocrisie et #incohérence du milieu #identitaire
00:23:31 Qu’est ce que la #France ? Une #race ou une #idée ?
00:30:58 La dégaine de l’identitaire moyen : #ambiguïté et #contradictions
00:33:30 Les #identitaires sont des #gauchistes sous couvert
00:38:44 Julien Rochedy et le #RN : la #droite #communiste
00:46:53 La question des #aides #sociales
00:56:50 Les rares #droitards authentiques
01:06:20 Qu’est ce que la droite ?
01:14:39 La droite #libérale n’existe pas en France
01:15:55 La nécessité d’un #gouvernement limité
01:21:52 Thaïs d'Escufon et les " virilistes Soja "

https://www.youtube.com/watch?v=RgMa-pAoM7M
#politique #analyse

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Quand l' #Allemagne de l'Est était championne du dopage

Propos recueillis par Hélène Rochette
Publié le 03/11/14 mis à jour le 08/12/20

La #RDA pratiquait à grande échelle le #dopage d'Etat sur des très jeunes #sportifs. Sandra Kaudelka raconte cette monstrueuse dérive dans un film glaçant, “Jamais vaincu !”. Nous avons fait réagir le spécialiste du dopage Jean-Pierre de Mondenard aux révélations de ce documentaire.

Née en 1977 à #Leipzig, dans l’ex-Allemagne de l’Est, #SandraKaudelka a été éduquée, bien malgré elle, dans le culte du sport et de la performance. Repérée dès l’école maternelle pour sa sveltesse, elle a intégré l’académie du sport de sa ville, véritable fabrique de #champions, censée la transformer en reine du plongeon acrobatique... Se remémorant l’emprise de cet #entraînement intensif sur sa jeunesse, la documentariste a recueilli dans un film poignant (diffusé lundi 3 et dimanche 9 novembre sur Histoire) les souvenirs de quatre anciens médaillés de RDA. Deux d’entre eux, la relayeuse #InesGeipel et le lanceur de poids Udo Beyer, évoquent sans fard les pratiques de dopage systématisé auxquelles ils ont été soumis. #Jean-PierredeMondenard, médecin du sport et auteur de nombreux ouvrages sur le dopage (dont un Dictionnaire du dopage, Masson, 2004) revient sur deux thématiques abordées dans le documentaire Jamais vaincu !.

Les femmes, principales victimes

Dans ce premier extrait, Ines Geipel dévoile les effets secondaires des #stéroïdes #anabolisants androgéniques ( #hormones mâles) sur la santé des sportives qui ont été dopées. Elle décrit aussi la manière dont ces produits ont été administrés aux jeunes #athlètes, lors des entraînements.

Jean-Pierre #deMondenard : « Le dopage en #AllemagnedelEst était systématique, mais il concernait surtout les jeunes nageuses, dès l’âge de 10 ans. Les athlètes n’étaient pas informées de ce qu’elles prenaient. C’était des boissons, des pilules multicolores pour les plus jeunes, toujours présentées sous le vocable de “vitamines”. Si les filles étaient massivement visées, c’est parce que le #dopagehormonal est plus efficace sur la #femme que sur l’homme. Ce qui fait la différence, dans le sport, c’est l’ #hormonemâle. Donc, donner des hormones mâles aux femmes permet d’améliorer considérablement leurs performances et d’avoir des progrès immédiats car les femmes, qui ont naturellement peu d’hormones mâles, réagissent vite quand on leur administre des anabolisants... En clair, il est plus facile de viriliser des femmes que de surviriliser des hommes pour améliorer les performances. La caractéristique de l’Allemagne de l’Est était justement de dominer le #sport féminin, et non le sport masculin, où elle était au même niveau que les autres. Il y avait des athlètes masculins de haut niveau en RDA mais ils étaient peu nombreux, au regard de toutes les #championnes d’athlétisme et de natation qui ont hissé le pays aux premières places des podiums olympiques.

Avec les femmes, les dirigeants est-allemands étaient d’autant plus sûrs d’obtenir des #médailles que les autres nations avaient de fortes réticences à doper leurs #sportives, de peur de perturber à jamais leur fonction génitale. Les autorités et les médecins de RDA n’ont eu, pour leur part, aucun scrupule à doper massivement des femmes, des enfants... Sans se préoccuper de la vie #future de ces sportifs ! Dans le camp d’en face, aux Etats-Unis et ailleurs, on se dopait également, mais on épargnait les jeunes femmes pour ne pas risquer de provoquer des répercussions irréversibles. Un grand nombre de sportives est-allemandes qui ont pris des hormones sur un long terme sont d’ailleurs devenues stériles : cela a bloqué leur production d’ #ovocytes. »

Un douloureux héritage

En 2000, à Berlin, deux anciens responsables sportifs est-allemands, Manfred Ewald, ex-président de la Confédération des sports de RDA, et Manfred Höppner, ex-directeur adjoint du service de la médecine sportive, sont jugés et condamnés. Comme l’indique cette séquence du film, ils écopent respectivement de 22 mois et de 18 mois de prison avec sursis.

Jean-Pierre de Mondenard : « Au moment du procès en 2000, on a surtout évoqué les malformations spécifiques sur les fœtus. On a mis en évidence les effets #tératogènes des traitements sur la descendance des femmes #dopées. Il s’agit de malformations qui apparaissent pendant la gestation de l’enfant chez une mère qui a subi antérieurement un traitement dopant ou qui est soumise à un dopage pendant sa #grossesse. Ces effets tératogènes ont permis à certaines athlètes #est-allemandes de faire valoir, devant la commission ad hoc du procès de Berlin, la reconnaissance des #malformations de leurs fils ou de leurs filles, qui étaient nés avec des pieds bots, ou sans bras ni avant-bras...

Après la réunification, il y a eu nettement une volonté de minimiser ces pratiques de dopage, car le camp #ouest-allemand se dopait aussi ! La grande différence, c’est qu’en RDA on avait affaire à un dopage d’Etat, organisé de façon pyramidale. Les instances dirigeantes avaient mis en œuvre tout un système de sélection, d’entraînement et de dopage massifs. Le régime #communiste a même fait fabriquer par un laboratoire un produit spécifique, et ce fut une nouveauté : jusqu’alors, tous les #dopants utilisés par les sportifs étaient des médicaments dérivés de leur justification médicale et consommés dans un but de #performance. En Allemagne de l’Est, les chercheurs ont modifié des anabolisants pour qu’ils soient indétectables : cela a donné ces produits maintenant connus dans le monde entier, l’ #Oral-Turinabol, les fameuses pilules bleues, et le #Turinabol en injections. Il s’agit de #testostérone légèrement modifiée, pour demeurer indécelable au contrôle anti-dopage.

Les performances de l’ #athlète étaient par ailleurs déterminantes pour que la décision de le doper soit prise. Si le #sportif s’approchait de 30 % d’un record du monde, on l’inscrivait dans un programme global. Il fallait donc atteindre un certain niveau pour être dopé, avoir franchi les différents stades de sélection dans les académies du #sport. On a parlé de 10 000 victimes du dopage en RDA. Il est toujours difficile de donner des estimations, mais cela me paraît être un minimum ! ».

Jamaisvaincu ! sur Histoire, lundi 3 et dimanche 9 novembre 2014 à 20h40.

#documentaire #télérama

guillaume_f@diaspora.psyco.fr

À l’Assemblée, un assistant parlementaire fantôme nommé Fabien Roussel

De 2009 à 2014, le dirigeant communiste a été rémunéré pour un temps plein par un député du Nord. Or le collaborateur ne travaillait pas à la permanence et des anciens collègues ne savent pas dire ce qu’il faisait. Malgré plusieurs relances, Fabien Roussel ne nous a fourni aucune preuve de son travail : ni document, ni mail, ni SMS…

Pascale Pascariello et Antton Rouget

20 février 2022 à 18h01

C’est l’un des secrets les mieux gardés du Parti communiste français (PCF) : qu’a donc fait Fabien Roussel pour le député qui l’employait, à plein temps et sur fonds publics, de 2009 à 2014 ? Mediapart a cherché à le savoir, et le résultat n’est guère convaincant pour le candidat communiste à la présidentielle, qui promet dans son programme de garantir la vertu des élus.

Malgré de nombreuses sollicitations (voir notre Boîte noire), le chef de file du PCF, qui a pris les rênes du parti en 2018, n’a pas été en mesure de produire le moindre élément matériel permettant de retracer ses activités d’assistant parlementaire pendant cinq ans. Même chose pour l’ancien député du Nord Jean-Jacques Candelier, qui l’a salarié de mai 2009 à juin 2014.

Pire : plusieurs documents et témoignages recueillis par Mediapart accréditent l’idée que Fabien Roussel a été rémunéré pendant toutes ces années sur des fonds de l’Assemblée alors qu’il travaillait en réalité pour son parti.

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Fabien Roussel lors d’une réunion publique contre la reforme des retraites à Saint-Denis, le 11 decembre 2019. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart

Issu d’une famille communiste, Fabien Roussel a commencé à militer en 1985, à l’âge de 16 ans, avant de gravir les échelons du PCF. En juin 2010, il prend la tête de la puissante fédération du Nord, qui compte alors 7 600 adhérent·es et plusieurs permanents, succédant au député Alain Bocquet, son mentor en politique.

À l’époque, Fabien Roussel, qui n’a pas de mandat national, fixe les priorités de sa fédération : il faut « reconquérir le monde du travail » et renforcer la « formation et le renouvellement » des militant·es. Il mobilise ses troupes contre la réforme des retraites du gouvernement Fillon, multiplie les interventions dans la presse et s’implante à Saint-Amand-les-Eaux (dans la 20e circonscription du Nord), ville dirigée par Alain Bocquet depuis 1995.

Le dirigeant communiste tire à cette période ses revenus d’un emploi à temps plein, dont il ne parle pas dans les archives de presse locale consultées par Mediapart, auprès de Jean-Jacques Candelier, député communiste de la 16e circonscription du Nord.

Fabien Roussel explique aussi qu’il exerçait parallèlement ses responsabilités au PCF « à titre militant et bénévole ».

Réputé proche du « pôle de renaissance communiste de France », une tendance minoritaire du PCF, Candelier est une figure respectée du bassin minier, mais reste peu impliqué dans les instances dirigeantes du parti. Fabien Roussel bénéficie auprès de lui d’un salaire mensuel de 3 000 euros net par mois, soit près d’un tiers de l’enveloppe dévolue au député pour rémunérer son équipe.

Questionné sur ses missions exactes dans l’équipe parlementaire, le candidat communiste a expliqué à Mediapart qu’il remplissait un « rôle très politique » auprès de Jean-Jacques Candelier.

« J’irriguais ses travaux, ses discours, ses questions au gouvernement de mon travail avec les acteurs sociaux et politiques du département et de sa circonscription. Je me déplaçais sur les lieux de lutte, rencontrais les militants politiques, syndicaux, associatifs et les salariés afin de nourrir l’action et l’ancrage de terrain de mon député », a-t-il indiqué.

Fabien Roussel explique aussi qu’il exerçait parallèlement ses responsabilités au PCF « à titre militant et bénévole », en dehors de ses horaires de travail pour le député donc (voir l’intégralité de sa réponse en annexes), alors que les archives de la presse regorgent d’articles sur son activité en tant que secrétaire fédéral.

En 2013, un an après l’élection de François Hollande, Fabien Roussel multiplie, par exemple, les apparitions médiatiques en lançant avec le PCF une campagne pour alerter sur la situation de l’emploi dans le Valenciennois. Il fonde un collectif, L’Appel du Valenciennois, adossé à un site internet spécialement créé pour l’occasion, et recueille à partir du mois de juin près de 3 000 signatures de soutien. Quatre mois plus tard, c’est la consécration : une représentation de dix élus communistes est invitée à l’Élysée, le 22 octobre 2013.

Le député qui le salarie, Jean-Jacques Candelier, n’est pas de la délégation reçue par le président de la République. Et pour cause : le territoire pour lequel s’active tant Fabien Roussel recouvre, certes, le canton de Saint-Amand-les-Eaux, où il réside et se présentera aux élections municipales un an plus tard, mais pas la circonscription de son député.

C’était un peu la course, on se téléphonait souvent.

Jean-Jacques Candelier au sujet de son ancien collaborateur Fabien Roussel

Malgré plusieurs relances depuis le jeudi 10 février, l’ancien collaborateur ne nous a pas fourni le moindre document (une note, un mail ou un SMS, par exemple) attestant de ses cinq années de travail aux côtés de Jean-Jacques Candelier. Également sollicité, ce dernier ne nous a pas, lui non plus, montré d’élément concret.

Au téléphone, l’ancien député, aujourd’hui âgé de 76 ans, a toutefois assuré que Fabien Roussel « travaillait sur les dossiers importants de l’Assemblée nationale ». Sur quel sujet exactement ? Les réponses demeurent générales : « Il a fait son boulot », « C’était un conseiller politique », « Il m’a bien aidé dans ma tâche ».

Jean-Jacques Candelier peine aussi à définir les lieux où il retrouvait son assistant pour travailler. Tour à tour, il cite la mairie de Bruille-lez-Marchiennes, commune qu’il dirige depuis 1977, ou la permanence à Somain, mais « le soir ». Plus loin dans l’entretien, l’ancien député, qui soutient Fabien Roussel pour la présidentielle, indique : « C’était un peu la course, on se téléphonait souvent. » Jean-Jacques Candelier ajoute qu’il pouvait aussi voir Fabien Roussel à Paris, tout en précisant dans la même phrase que son collaborateur « venait à Paris en tant que responsable du parti »…

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Fabien Roussel, secrétaire fédéral du PCF dans le Nord, en août 2011. © Capture d’écran France 3

Parlementaire particulièrement travailleur, Jean-Jacques Candelier a toujours eu « l’habitude de beaucoup écrire », ainsi qu’il le reconnaît au cours de l’interview. « J’écris beaucoup, je note », insiste-t-il dans un premier temps, ce que nous ont confirmé plusieurs de ses proches. Peut-il donc nous transmettre des écrits issus de ses réunions de travail avec Fabien Roussel ? « Non, je ne note pas tout, se dédit-il, avant de mettre un terme à notre échange. On va arrêter là. »

L’ancien député n’a pas toujours été aussi catégorique sur le fait que Fabien Roussel avait bien travaillé pour lui au Parlement. Un an après avoir quitté l’Assemblée nationale en 2017, il a même reconnu, au cours d’une discussion dont il reste une trace, que la situation de Fabien Roussel « n’était pas trop nette ».

Au cours de cette conversation, Jean-Jacques Candelier ajoutait que le fait de faire passer des salaires de permanents du parti sur des enveloppes dédiées aux collaborateurs parlementaires aurait alors été monnaie courante. « Ça s’est toujours fait, dans tous les partis, indiquait-il. C’était des habitudes. »

Il précisait aussi qu’il avait « bien fait d’arrêter » son contrat avec Fabien Roussel en 2014, alors que les affaires des assistants parlementaires du Front national et du MoDem ont surgi ensuite.

Dans ces deux affaires, toujours en cours d’instruction, les juges soupçonnent les partis d’extrême droite et du centre d’avoir rémunéré plusieurs assistants européens alors qu’ils travaillaient essentiellement pour leur parti, ce qui s’apparenterait à des détournements de fonds publics.

Questionné par Mediapart sur ces déclarations, Jean-Jacques Candelier n’a pas répondu.

Des collègues de travail qui ne savent pas dire ce qu’il faisait précisément

Plusieurs anciens assistants du député n’ont pas été en mesure de nous dire quelles étaient les fonctions de Fabien Roussel, qui n’assistait pas aux réunions d’équipe hebdomadaires, le lundi, à la permanence de Somain.

Un ancien collaborateur explique ainsi, dans des termes vagues, que Fabien Roussel travaillait sur des « dossiers d’envergure nationale ». Membre de la commission de la défense nationale, Jean-Jacques Candelier, qui ne disposait pas d’équipe à Paris, était un député à l’activité prolifique, étant connu de tous ses collègues pour battre des records de questions écrites déposées (plusieurs centaines) chaque année.

Fabien Roussel en rédigeait-il pour son député ? « Non, c’était plutôt nous, ça », répond l’ancien collaborateur pré-cité, avant d’écourter la discussion.

Même gêne chez cette autre collaboratrice de Jean-Jacques Candelier, membre de son équipe parlementaire en même temps que Fabien Roussel. Tout en se disant « fière aujourd’hui de le voir à la télévision et d’avoir travaillé avec lui », l’ancienne salariée se montre hésitante quand on lui demande quelles étaient les tâches précises de son collègue. Elle « ne se souvient plus » et botte finalement en touche : « Il était assistant. »

Interrogée sur la possibilité que Fabien Roussel ait rédigé des questions écrites, elle se montre catégorique, avec une formule troublante : « Non, c’étaient les assistants en général. »

« Fabien Roussel a toujours été un permanent du parti », tranche pour sa part Éric Renaud, ancien salarié du PCF dans le Nord jusqu’en 2015, en guerre ouverte avec le candidat communiste depuis plusieurs années.

Le témoignage d’une autre personne ayant travaillé pour Jean-Jacques Candelier en même temps que l’embauche de Fabien Roussel va dans le même sens. « On ne le voyait pas, on ne travaillait pas avec lui », indique formellement cette personne, en précisant le rôle de chaque membre de l’équipe.

En février 2010, neuf mois après son embauche par l’Assemblée, le nom de Fabien Roussel n’apparaît pas dans la présentation de l’équipe du député sur son site internet, à la différence des autres collaborateurs alors sous contrat, comme le montre une archive consultée par Mediapart (voir ci-dessous). La page a ensuite été supprimée, la composition de l’équipe de Jean-Jacques Candelier n’étant plus détaillée sur son site internet.

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Présentation de l’équipe de Jean-Jacques Candelier sur son site internet en février 2010. © Document Mediapart

L’identité du candidat à la présidentielle n’apparaît pas non plus dans un fichier, édité en septembre 2012, au début de la XIVe législature, par le secrétariat général du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine) et dont Mediapart a aussi pu prendre connaissance. Ce document référence les contacts des députés communistes qui siègent à l’Assemblée.

Dans la case correspondant à Jean-Jacques Candelier sont recensés trois noms, ceux des collaborateurs qui travaillent à la permanence de Somain, accompagnés de leurs coordonnées téléphoniques. Pas de trace, en revanche, de Fabien Roussel.

Sollicitée par Mediapart, la secrétaire générale du groupe parlementaire, à qui nous avons envoyé des extraits du document, n’a pas pu « attester que ce document vient du groupe ».

Jamais nous n’avons évoqué de dossier que Fabien Roussel aurait suivi dans les cinq années précédentes.

Un collaborateur embauché en 2015

Après les élections municipales de 2014, Jean-Jacques Candelier perd la présidence de la communauté de communes Cœur d’Ostrevent, qu’il présidait depuis plus de 30 ans et où était salarié un de ses fidèles conseillers politiques.

Le député souhaite réorganiser son équipe parlementaire, dans un contexte où les noms des collaborateurs sont désormais publiés dans des déclarations d’intérêts, ainsi que le prévoient les lois sur la transparence votées en 2013 après l’affaire Cahuzac.

Fabien Roussel apparaît publiquement dans la liste des collaborateurs officiels de Jean-Jacques Candelier sur sa déclaration approuvée le 25 janvier 2014, que Mediapart a pu consulter. Cinq mois plus tard, il quitte ses fonctions.

« Nous avons alors l’un et l’autre convenu que notre collaboration nous avait apporté à chacun tout ce que nous en attendions et qu’il était temps d’écrire un nouveau chapitre », explique Fabien Roussel pour justifier son départ. « Il voulait se consacrer à ses tâches politiques à 100 % », déclare, de son côté, Jean-Jacques Candelier.

À lire aussi Fabien Roussel, à l'ecole de boucherie a Paris (12e), le 19 janvier. Fabien Roussel : le Rouge qui fâche

28 janvier 2022

L’année suivante, un nouveau collaborateur rejoint l’équipe du député. « Quand je suis arrivé, j’ai pris connaissance de tous les anciens dossiers du cabinet, les dossiers locaux comme les questions écrites, le nom de Fabien Roussel n’est jamais apparu », témoigne-t-il auprès de Mediapart.

« Tous les lundis, on se réunissait pour faire le point, préparer les textes à l’Assemblée, évoquer ce qu’il se passait au niveau des mouvements sociaux, éplucher les dossiers locaux. Jamais nous n’avons évoqué de dossier que Fabien Roussel aurait suivi dans les cinq années précédentes, or ce sont des dossiers au long cours », appuie cet ancien collaborateur, par ailleurs soucieux de rappeler l’importance de l’activité de Jean-Jacques Candelier à l’Assemblée. « Avec lui, ça ne chômait pas. Il avait personnellement à cœur de montrer à la population du Douaisis qu’il travaillait énormément, qu’il défendait les intérêts des travailleurs », tient à rappeler son ancien salarié.

Le collaborateur raconte aussi que le député ne travaille pas avec ses équipes à distance, ce qui va à l’encontre des explications fournies par Fabien Roussel. Un souvenir surgit alors : « Quand je suis entré au cabinet à Somain [en 2015], j’habitais en banlieue lilloise [à une cinquantaine de kilomètres]. J’ai demandé si je pouvais faire ne serait-ce qu’une journée de télétravail par semaine. Cela a été obtenu à l’arrachée. »

« Il ne veut pas avoir ses collaborateurs loin de lui, par crainte que le travail ne soit pas fait », ajoute l’ancien assistant, « il ne parlait d’ailleurs pas de télétravail, mais de ‘télé-télé’ avec un sourire en coin. »

Pascale Pascariello et Antton Rouget

source : https://www.mediapart.fr/journal/france/200222/l-assemblee-un-assistant-parlementaire-fantome-nomme-fabien-roussel

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Le PCF, encore plus à droite que le PS ?

Après avoir voté en parti pour la loi Séparatisme, le PCF récidive et accuse la France Insoumise d'être de dangereux communistes quand Danièle Obono porte un projet de loi pour la garantie de l'emploi…


➡ source : https://twitter.com/Deputee_Obono/status/1383037284270891009
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