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ALSACE : MARINE LE PEN PREND LA POSE AVEC UN NAZI

Le 1er avril, Marine #LePen se déplaçait dans la commune de #Haguenau en #Alsace. Dans cette ville où l’ #extrême-droite fait des scores importants, un réseau #néo-nazi avait été démantelé par les services anti-terroristes en 2021 : selon les enquêteurs, une cellule s’apprêtait à commettre des attentats.

C’est donc là bas que la candidate du #Rassemblement-National a pris la pose avec une figure de l’extrême droite la plus #violente : un leader d’un groupe de hooligans #néonazis baptisé : «Strasbourg Offender». La photo a été diffusée sur les réseaux sociaux de Marine Le Pen.

Le groupe de #Hooligans dont fait parti l’individu se démarque par sa grande violence en organisant des «fights» contre d’autres supporters, tout en s’impliquant politiquement, notamment aux côté du #Bastion-Social, éphémère groupuscule #fasciste issu du Groupe Union Défense – #GUD. Ces hooligans alsaciens ont notamment commis des agressions #racistes aux abords de stades ou attaqué une manifestation contre la «Loi de sécurité globale» à Stasbourg.

Le crane rasé qui pose avec la candidate figurait sur la liste du #Front-National aux élections municipales de Haguenau en 2014. Il était aux côté d’un autre nostalgique d’ #Hitler : Thibaud #Rufra, l’un des individus arrêtés l’an dernier pour un projet d’ #attentat. Celui ci se faisait surnommer «Thibault Aryan» par ses copains, et porte un tatouage #nazi sur le torse.

Avant cela, le même leader hooligan sur la photo avec Marine Le Pen était également membre du groupuscule nazi Elsass Korps dissout par le gouvernement De Villepin pour leurs nombreuses agressions et la dégradation en série de cimetières juifs.

Eric #Zemmour a mené une candidature #néo-fasciste assumée, réhabilitant #Pétain, et proposant la déportation d’1 million de personnes.
Pendant ce temps, l’héritière du clan Le Pen n’a pas fait campagne : les #médias l’ont faite pour elle. Elle s’est faite discrète, n’a pas organisé de grand meeting, et a attendu son heure, en capitalisant sur l’ambiance brune qui plane sur la France et la « #dédiabolisation» dont elle bénéficie. Si elle passe au second tour face à #Macron, cette fois ci, elle pourrait bien gagner.

L’extrême droite est littéralement aux portes du pays. Et le dernier geste politique du gouvernement aura été de dissoudre un groupe #antifasciste.

Sources :

Le journaliste Guillaume Krempp : https://twitter.com/GuillaumeKrempp/status/1510206901337874435

Et : https://www.rue89strasbourg.com/avant-son-projet-dattentat-le-neonazi-de-haguenau-naviguait-entre-fn-et-groupuscules-dultradroite-207151

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Des radicaux d’extrême droite attaquent une conférence #antifasciste à Strasbourg

Une vingtaine d’assaillants, identifiés par les victimes comme membres du groupuscule #néonazi Strasbourg Offender, ont fait deux blessés vendredi soir. Un fait divers de plus à ajouter à la litanie des violences d’ #ultradroite perpétrées ces dernières années.

«[Vendredi] soir, une vingtaine de nazis ont attaqué la Maison des syndicats où se tenait une table ronde du collectif antifasciste 67», a condamné Cem Yoldas, porte-parole de la Jeune Garde Strasbourg sur Twitter samedi, vidéo à l’appui. (Twitter Cem Yoldas)
par Maxime Macé et Pierre Plottu
publié le 27 février 2022 à 12h35

Il est autour de 22 heures, vendredi soir à Strasbourg, lorsqu’un commando d’extrême droite se déchaîne soudain. Entre 15 à 20 personnes, selon les différents témoignages, ont attaqué, à coups de bâtons et de projectiles, une conférence #antifasciste qui se tenait à la Maison des syndicats, dans le centre-ville. Des militants de gauche présents sur place, dont un responsable du groupe antifasciste Jeune Garde contacté par #Libération, désignent des néonazis héritiers du GUD comme les assaillants. Deux blessés légers sont à dénombrer.

«[Vendredi] soir, une vingtaine de #nazis ont attaqué la Maison des syndicats où se tenait une table ronde du collectif antifasciste 67», a condamné Cem Yoldas, porte-parole de la Jeune Garde #Strasbourg sur Twitter samedi, vidéo à l’appui. «On les a empêchés de rentrer dans la Maison des syndicats, c’est très grave qu’ils attaquent ce lieu», dénonce le même auprès de Libé. Les images qui circulent en ligne montrent un groupe de jeunes hommes tentant de pénétrer dans le bâtiment mais se heurtant au service d’ordre qui en défend l’entrée. S’ensuivent de longues minutes de violences à coups de bâtons et de projectiles lancés par les assaillants, tandis que les militants de gauche tiennent l’embrasure de l’entrée. Les Dernières Nouvelles d’Alsace ont recensé deux blessés parmi ces derniers, l’un ayant eu une dent cassée, un autre ayant dû se faire poser des points de suture à la tête.

Hier soir, une vingtaine de nazis ont attaqué la maison des syndicats où se tenait une table ronde du collectif antifasciste 67.
Heureusement ils ont étés repoussés par le service d'ordre de l'événement. pic.twitter.com/1kiMvGSqwk

— Cem Yoldas (@CemYoldass) February 26, 2022
Cette conférence réunissant une historienne, une autrice, un syndicaliste et un membre de la #JeuneGarde avait pour thème le danger fasciste en France et une centaine de personnes y assistaient, détaille Rue89 Strasbourg. Le site d’actu a recueilli le témoignage d’une riveraine «choquée par une scène d’extrême violence».

La mouvance d’extrême droite radicale a revendiqué l’attaque via ses canaux habituels. Un compte rendu partial, viriliste, accompagné d’une vidéo des violences en version longue. Mais qui omet de nommer un auteur. Les participants à la réunion désignent pourtant clairement Strasbourg Offender, des hooligans néonazis supporters du RC Strasbourg (RCS). «On les a formellement reconnus, assure Cem Yoldas. Et ça criait “ #RCShooligan” !»

Des anciens du GUD
Une version confirmée par les images que nous avons pu consulter. Ce qui, entre le mode opératoire, le canal de revendication et le motif politique, flèche très clairement vers Strasbourg Offender (qui nie toutefois son implication auprès de Rue89 Strasbourg). Des radicaux pour qui militer se résume à la violence de rue. Attaques de manifs, de militants de gauche, agressions… ces anciens du #GUD, devenu Bastion social en 2017 (dissous par les autorités dès avril 2019), ont également attaqué des supporters d’un club israëlien en juillet 2019. Ils l’avaient revendiqué en diffusant une photo de leur groupe brandissant leur bannière, faisant des saluts #nazis et exhibant un drapeau à croix gammée.

#StrasbourgOffender appartient à la galaxie de groupuscules #néonazis qui militent à coups de poing un peu partout en France. Des #ZouavesParis (qui ont molesté des militants de SOS Racisme au meeting de #Zemmour à Villepinte et dont le leader est en prison) au #GuignolSquad à Lyon, en passant par le #LagafCrew de Toulouse… une épidémie de bandes mêlant #néonazis, #identitaires et autres militants d’ #extrêmedroite, la baston réconciliant les chapelles.

Une conséquence aussi de la stratégie de décentralisation commencée pour contrer l’interdiction du #Bastionsocial, qui s’est reformé quasi immédiatement en montant une nébuleuse de groupes locaux. Et qui est désormais très ancrée à l’ #extrêmedroite radicale. Libé a démontré que #GénérationIdentitaire a reproduit le même schéma dans la foulée de sa dissolution en mars 2021, s’illustrant également par un regain de violence.