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Exécution d’opposants en Birmanie : un crime de guerre selon le chef des enquêteurs de l’ONU

Les condamnations à mort d’opposants politiques en Birmanie pourraient constituer un crime de guerre ou un crime contre l’humanité

Le 3 juin, la junte birmane a annoncé qu’elle allait exécuter quatre personnes dont un ancien membre du parti de l’ex-dirigeante civile Aung San Suu Kyi et un célèbre militant pro-démocratie, les premières exécutions judiciaires dans le pays depuis 1990.

Dans une déclaration écrite, Nicholas Koumjian, à la tête du Mécanisme onusien d’enquête indépendant pour la Birmanie, a indiqué suivre de près ces événements. « Les informations disponibles suggèrent fortement qu’au regard du droit international, les droits fondamentaux des personnes condamnées ont été violés de manière flagrante dans le cadre de ces procédures ».

Or « imposer une peine de mort, ou même une période de détention, sur la base d’une procédure qui ne satisfait pas aux exigences fondamentales d’un procès équitable peut constituer un ou plusieurs crimes contre l’humanité ou crimes de guerre », a-t-il observé.

Des dizaines d’opposants condamnés à mort

La junte birmane a condamné à mort des dizaines de militants mobilisés contre le coup d’Etat qui l’a portée au pouvoir l’an dernier, dans le cadre d’une répression féroce des protestations qui avaient suivi le putsch, mais la Birmanie n’avait plus exécuté personne depuis plus de trente ans.

Pour qu’un procès soit considéré comme étant équitable, il est fondamental, explique M. Koumjian, qu’il se tienne dans la mesure du possible en public, et les exceptions fondées sur des questions de sécurité nationale ou d’autres considérations ne sont possibles que si elles sont « strictement justifiées ». Or, poursuit-il, « il apparaît qu’il n’y a pas eu de procédure publique et que les jugements ne sont pas accessibles au public ».

Selon M. Koumjian, l’emprisonnement en tant que crime contre l’humanité est commis lorsqu’une personne est détenue sans procédure légale régulière. Et, indique-t-il, « c’est également un crime de guerre que d’imposer des peines et de procéder à des exécutions sans un jugement rendu par un tribunal régulièrement constitué, offrant toutes les garanties judiciaires reconnues comme indispensables ».

Sud Ouest avec Agence France Presse – 21 juin 2022

#birmanie #droits-de-l-homme #justice #o-n-u

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Dans un rapport accablant, l'ONU accuse la Birmanie d'avoir torturé des enfants

C’est un rapport accablant pour la junte au pouvoir en Birmanie. Selon le rapporteur des Nations unies pour les droits de l’homme dans ce pays d’Asie, des centaines d’enfants ont été tués et torturés par les force de sécurité birmanes depuis le coup d’État de 2021.

Ces attaques contre des enfants, victimes collatérales ou directes des affrontements, constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité aux yeux des Nations unies

Selon le rapport rendu public mardi 14 juin, plus de 140 enfants ont été torturés par des militaires des policiers ou des miliciens depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021.

Les informations réunies par le rapporteur spécial de l’ONU Tom Andrews sont terribles et accablantes pour la junte au pouvoir. Selon des témoignages recueillis auprès des agences de l’ONU et d’organisation humanitaires, des mineurs ont été battus à mort ou poignardés ; certains ont eu les ongles et les dents arrachés, d’autres enfin ont subi des simulacre d’exécution. Le rapporteur estime que plus de 250 000 enfants ont été déplacés et que près de 400 ont été tués.

« Les attaques incessantes de la junte contre des enfants soulignent la perversité des généraux et leur volonté d’infliger des souffrances à des victimes innocentes pour soumettre la population », peut-on lire dans le communiqué publié par le rapporteur. Celui-ci estiment que ces attaques sont constitutives de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et demande aux pays membres de l’ONU de répondre à la crise en Birmanie avec le même caractère d’urgence que pour la crise en Ukraine.

Radio France Internationale – 15 juin 2022

#birmanie #droits-de-l-homme #enfance #o-n-u

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Birmanie. Des centaines d’enfants ont été tués et torturés par la junte, selon l’ONU

Selon Tom Andrews, rapporteur des Nations unies pour les droits de l’homme en Birmanie, la junte au pouvoir dans le pays depuis février 2021 s’est rendue coupable de nombreuses exactions contre des enfants.

Dans un rapport publié ce mardi 14 juin 2022, le représentant de l’ONU dénonce notamment la mort de 382 jeunes birmans et la torture de milliers d’autres.

Des centaines d’enfants ont été tués et torturés par les forces de sécurité birmanes depuis le coup d’État de 2021, non seulement comme victimes collatérales des affrontements mais en tant que cibles délibérées de la junte pour semer la terreur, a déclaré ce mardi 14 juin 2022 un expert de l’ONU.

Des enfants battus à mort ou torturés

Des mineurs ont été battus à mort, poignardés ou torturés, quand d’autres ont subi des simulacres d’exécutions, détaille Tom Andrews, rapporteur des Nations unies pour les droits de l’homme en Birmanie, dans un rapport publié mardi.

La junte militaire, qui dénonce régulièrement les ingérences de l’ONU et des pays occidentaux, n’a pu être immédiatement jointe pour réagir à ces accusations.

250 000 enfants birmans déplacés

Selon le rapport, qui s’appuie sur des informations des agences de l’ONU, d’organisations humanitaires et de groupes de défense des droits humains, quelque 250 000 enfants ont été déplacés par les combats en Birmanie et au moins 382 ont été tués, dont certains dans des bombardements aériens ou des tirs d’artillerie.

« Les attaques incessantes de la junte contre des enfants soulignent la perversité des généraux (de la junte) et leur volonté d’infliger d’immenses souffrances à des victimes innocentes pour soumettre le peuple », écrit Tom Andrews dans un communiqué.

« Les attaques de la junte contre les enfants sont constitutives de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre », ajoute-t-il.

En Birmanie, le retour de la répression et de la guerre civile

Le coup d’État militaire de l’an dernier et la répression brutale qui s’en est suivie ont fait replonger la Birmanie dans la guerre civile, de nombreux groupes ayant pris les armes pour résister.

Dans ce contexte, l’ONU a rassemblé des informations selon lesquelles au moins 142 enfants ont été torturés par des militaires, des policiers ou des milices pro-junte, indique le rapport, qui fait aussi état d’une augmentation du travail forcé des mineurs, y compris en tant qu’enfants-soldats.

Tom Andrews appelle les membres des Nations unies à isoler financièrement la junte et à « répondre à la crise en Birmanie avec le même caractère d’urgence que pour la crise en Ukraine ».

Ouest France avec Reuters – 14 juin 2022

#birmanie #droits-de-l-homme #enfance #o-n-u

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Coup d'État en Birmanie : l'ONU dénonce des crimes contre l'humanité

L’ONU a dénoncé mardi 15 mars des tueries de masse en Birmanie, accusant l’armée de possibles crimes contre l’humanité et crimes de guerre depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021.

Dans un rapport portant sur la période ayant suivi le putsch, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a appelé la communauté internationale à prendre immédiatement des mesures pour enrayer la spirale de violence en Birmanie. «L’ampleur et la portée effroyables des violations du droit international subies par le peuple de Birmanie exigent une réponse internationale ferme, unifiée et résolue», a déclaré la Haute-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, dans un communiqué.

«Violations» et «atteintes systématiques» aux droits de l’Homme

Le Haut-Commissariat accuse l’armée birmane de s’être livrée «à des violations et à des atteintes systématiques et généralisées aux droits de l’homme», et de faire part d’un «mépris flagrant pour la vie humaine». Certaines de ces violations «pourraient être assimilées à des crimes de guerre et à des crimes contre l’humanité», estime l’ONU, qui a pour habitude de laisser le soin aux tribunaux de trancher.

«Nous avons vraiment été en mesure d’identifier l’existence d’un mode opératoire au cours de l’année écoulée, qui montre qu’il s’agit d’attaques systématiques coordonnées et planifiées, et qu’il existe des indications claires qu’il pourrait s’agir de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité», a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, lors de la présentation du rapport.

Plus d’un an après le coup d’État du 1er février 2021 qui a renversé Aung San Suu Kyi et mis fin à une parenthèse démocratique de 10 ans, la Birmanie reste plongée dans le chaos. Des milices anti-junte ont pris les armes contre les généraux qui étouffent dans le sang la contestation. Ravina Shamdasani a également souligné qu’avant le coup d’État, le Haut-Commissariat avait déjà «parlé du fait que la Tatmadaw (forces armées birmanes) avait commis des crimes contre l’humanité en relation avec le traitement des Rohingyas», minorité musulmane du pays.

Le Figaro avec Agence France Presse – 15 mars 2022

#birmanie #droits-de-l-homme #guerre #o-n-u

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Birmanie : l'ONU lance un appel urgent à des fonds pour combattre la faim

L’ONU a lancé un appel urgent à des fonds en Birmanie, où le nombre de personnes souffrant de la faim pourrait plus que doubler d’ici octobre et frapper jusqu’à 6,2 millions d’habitants de ce pays en proie au chaos sanitaire, économique et politique.

Stephen Anderson, directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le pays, a expliqué vendredi que son organisation estimait avoir besoin de 86 millions de dollars pour les six prochains mois et que pour l’heure il manquait 70% de cette somme, lors du point de presse régulier de l’ONU à Genève.

«Nous avons vu la faim se répandre plus largement en Birmanie. Presque 90% des ménages qui vivent dans des bidonvilles autour de Rangoun (la capitale économique du pays, NDLR) ont indiqué qu’ils sont forcés d’emprunter de l’argent pour acheter de la nourriture», a-t-il souligné, s’exprimant par visioconférence depuis la capitale Naypyidaw. Il a évoqué «le tsunami» sanitaire, politique et économique, auquel le pays est confronté depuis le coup d’État du 1er février, quand l’armée a renversé le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi, mettant fin à une parenthèse démocratique de dix ans.

Depuis mai, le PAM a mis en place un plan pour apporter une aide alimentaire à 2 millions de personnes à Rangoun et Mandalay, les deux plus grandes villes du pays, qui cible principalement les mères, enfants, personnes âgées et handicapées. Jusqu’à ce jour, 650.000 personnes ont reçu dans l’aide dans les zones urbaines, précise un communiqué de l’organisation. Au total, 1,25 million de personnes ont reçu de la nourriture et de l’argent du PAM depuis le début de l’année, dans les zones urbaines et rurales.

Le Figaro avec Agence France Presse – 6 août 2021

#birmanie #famine #o-n-u

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Washington inculpe deux personnes qui prévoyaient d'attaquer l'ambassadeur de Birmanie à l'ONU

La justice américaine a annoncé vendredi 6 août avoir inculpé deux ressortissants birmans pour leur projet d’attaque sur Kyaw Moe Tun, ambassadeur de Birmanie à l’ONU, partisan du mouvement pro démocratie qui avait refusé de quitter ses fonctions malgré les injonctions de la junte.

Dans le cadre de ce projet, déjoué par des enquêteurs américains, les deux hommes inculpés avaient évoqué l’embauche d’agresseurs qui forceraient Kyaw Moe Tun à démissionner, ou s’il refusait, qui le tueraient, selon des responsables. Les deux hommes «ont projeté de gravement blesser ou de tuer l’ambassadeur de Birmanie aux Nations unies, dans le cadre d’une attaque planifiée d’un responsable étranger qui devait avoir lieu sur le sol américain», a déclaré Audrey Strauss, procureure fédérale pour le district sud de New York.

En contact avec un marchand d’armes

La directrice adjointe par intérim du FBI Jacqueline Maguire a affirmé que la police fédérale avait agi «rapidement et assidûment», après avoir eu vent le mois dernier de ce potentiel assassinat, prévu dans une banlieue du nord de la ville de New York. «Nos lois s’appliquent à tous dans ce pays, et ces hommes feront désormais face aux conséquences pour avoir supposément enfreint ces lois», a-t-elle déclaré. Les suspects, âgés de 28 et 20 ans, ont été inculpés devant une cour fédérale et risquent jusqu’à cinq ans de prison.

Les procureurs en charge du dossier ont affirmé que les deux hommes avaient été en contact avec un marchand d’armes en Thaïlande, connu pour être en affaires avec la junte birmane. Kyaw Moe Tun avait fait les gros titres, après le putsch du 1er février, en effectuant le salut à trois doigts des manifestants pro-démocratie depuis son siège à l’ONU d’ambassadeur de Birmanie. Il avait déclaré à l’AFP mercredi qu’il existait une menace sur sa personne et qu’il s’était vu conférer davantage de protections.

La Birmanie est en plein chaos politique depuis que la junte a démis le gouvernement d’Aung San Suu Kyi en février, l’accusant de fraudes aux élections de 2020. Plus de 900 personnes ont été tuées dans une sanglante répression menée par la junte pour étouffer toute protestation, selon une ONG locale de surveillance. Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a promis dimanche la tenue d’un nouveau scrutin «d’ici août 2023».

Le Figaro avec Agence France Presse – 7 août 2021

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