Bogues de châtaignes, coquilles de noix...
Les idées anti-gaspi des producteurs de fruits secs.
"Sur une production de dix-huit à vingt tonnes de châtaignes, on arrive à avoir pas loin de 100 m3 de pelons*. C’est énorme. Quand j’étais enfant, ma grand-mère adorait les chats et les plantes. Il y en avait beaucoup à la maison, donc les chats grattaient dans les plantes. Un jour, mon grand-père a ramené des bogues de châtaignes, les a mises dans les pots de fleurs et les chats ont arrêté de gratter.
Le but, c'est d’avoir des morceaux avec les piquants qui restent, et peuvent ainsi perturber le passage des petits animaux ou des limaces et des escargots. Ca n’est qu’un répulsif, ça s’arrête là. L’animal qui vient s’y frotter s’y pique, et puis après automatiquement, il s’en va." (Thierry Chibois, Castanéiculteur à Coussac-Bonneval).
* Les pelons sont les bogues des châtaignes.
