Loin dans l'infini s'étendent de grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante dans les arbres secs et creux.
Ô terre de détresse, où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher.
Dans ce camp morne et sauvage entouré de murs de fers
Il nous semble vivre en cage au milieu d'un grand désert
Ô terre de détresse, où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher.
Bruit des pas et bruit des armes, sentinelles jour et nuit
Et du sang, et des cris, des larmes, la mort pour celui qui fuit
Ô terre de détresse, où nous devons sans cesse
Piocher, piocher, piocher.
Mais un jour dans notre vie le printemps refleurira
Liberté, liberté chérie je dirais tu es à moi
Ô terre enfin libre où nous pourrons revivre
Aimer, aimer, aimer.
Le "chant des déportés" (ou "chant des marais" en allemand) est un chant écrit en 1933 par trois déportés communistes du camp de Börgermoor. Le titre de la chanson évoque les travaux forcés dans les marécages du camp : assèchement des marais et extraction de la tourbe à l'aide d'outils rudimentaires, tels que des bêches. Il acquiert une grande notoriété en devenant le chant des volontaires allemands au sein des Brigades Internationales anti-francistes lors de la guerre civile espagnole, et se repend d'un camp à l'autre en Allemagne et en Pologne. Il existe dans de nombreuses langues (allemand, espagnol, français, italien, anglais, polonais ...). Après la guerre, il devient l'hymne commémoratif des déportés et intégré au répertoire de l'armée française après des modifications. L'hymne des femmes réutilise l'air de ce chant avec d'autres paroles.
https://yewtu.be/watch?v=hWlQrGIhSk4
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chant_des_déportés
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