#vidéosurveillance

mlah@diaspora.psyco.fr

Message de la Quadrature du Net
#Attrap est public : un outil pour repérer les arrêtés préfectoraux trop discrets

Depuis que l’utilisation des #drones policiers a été légalisée par la #loi #Sécurité intérieure de 2022, et l’utilisation « expérimentale » de la #vidéosurveillance #algorithmique (#VSA) par la loi Jeux Olympiques de 2023, nous passons du temps à chercher des arrêtés préfectoraux en ligne. Pas pour le plaisir (encore que), mais parce que chaque sortie des drones policiers et chaque déclenchement de la VSA doit être autorisé et précédé par un arrêté du préfet, qui doit être rendu public. Et c’est là que ça se complique : documents publiés à la dernière minute (ou même après), documents planqués dans les arrière-fonds des sites web des préfectures, documents scannés au format image donc inaccessibles aux outils de recherche de texte, processus différents d’une préfecture à l’autre, architecture des sites préfectoraux pas du tout standardisée, etc. On pourrait presque croire que tout est fait pour que l’information soit aussi difficile à trouver que possible. Le pouvoir a une habitude de #secret et de #discrétion, il ne faudrait quand même pas que la #population, les journalistes, les chercheur·euses ou les militant·es exercent leur droit trop facilement.

Mais comme La Quadrature est un mélange de #juristes et de geeks, et parfois de juristes-geeks, on a développé un outil pour abattre le boulot et explorer pour nous les sites préfectoraux et rapporter les arrêtés en fonction des mots clés qu’on lui donne. « On » s’appelle d’abord Bastien, vite rejoint par Nono et par une bande de bénévoles, merci à elleux, pour déchiffrer et défricher les labyrinthes préfectoraux et perfectionner l’outil. Aucune IA n’a été maltraitée durant ce processus, seulement des militant·es motivé·es. Le logiciel s’appelle Automate de Traque de Termes et de Recherche dans les Arrêtés Préfectoraux, ou Attrap pour faire plus court – et c’est également plus facile à prononcer, ça tombe quand même drôlement bien.

On utilise Attrap depuis quelques mois, avec des recherches sur les mots-clés liés aux drones et à la VSA, pour alimenter un compte #Mastodon nommé #AttrapSurveillance et documenter la mise en œuvre quasi quotidienne de ces dispositifs de surveillance qui nous paraissaient encore si effrayants et exotiques lors du confinement de mars 2020.
On avait en tête depuis le début de rendre un jour l’outil public pour que tout le monde puisse s’en servir. C’est chose faite. Le site Attrap est en ligne depuis quelques jours, avec un article qui explique sa genèse et son utilité, et il fonctionne comme un moteur de recherche. On a aussi lancé des exemples de suivi de certaines décisions repérées par Attrap avec des thèmes précis, ici ou là par exemple, en espérant que cela donnera envie à d’autres collectifs de s’approprier l’outil. Dorénavant Attrap est à vous : apprenez à connaître votre préfecture, ce n’est pas sale !

Et si vous allez en Allemagne au Chaos Computer Congress (#CCC) cette année, vous pouvez venir ajouter de nouvelles préfectures dans le moteur de recherche, lors du hackathon Attrap organisé le 27 décembre à 18h au Komona. Une rumeur dit que les participant·es pourront récupérer des oreilles de chat qui brillent dans le noir en guise de petit remerciement…

Pour lire la présentation d’Attrap : https://www.laquadrature.net/2024/12/19/contre-lopacite-de-la-surveillance-locale-attrap-tes-arretes-prefectoraux/
Le compte Mastodon de Attrap’Surveillance : https://mamot.fr/@AttrapSurveillance
Pour utiliser Attrap tout de suite : attrap.fr

ldh_nice@diaspora-fr.org

#vidéosurveillance #police

Prendre des vessies pour des lanternes

Grâce à la vidéosurveillance, un malandrin à été arrêté.

Les statistiques officielles indiquent pour le département des Alpes-Maritimes en 2023 : 4.006 vols dans les véhicules

SAUF ERREUR, PAS LU OU VU DANS LA PRESSE LOCALE 4.500 FOIS : "ET MALGRÉ LA VIDÉOSURVEILLANCE LE VOLEUR COURT TOUJOURS"

On remarquera aussi que le fichier automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) pensé à l'origine pour confondre les auteurs de crimes à caractère sexuel, comporte à l'heure actuelle près de 3 millions d’empreintes et ,visiblement, est utilisé pour un cas de de vol à la tire.

oursnoir@diaspora.psyco.fr
ldh_nice@diaspora-fr.org

#police #vidéosurveillance #drones

ESTROSI AMIRAL DE LA FLOTTE DES DRONES SOUS-MARINS ?

Nous avons trouvé cet été sur les réseaux sociaux une lettre d’information « L’essentiel Nice » dont l’article publié le 31 juillet 2024 a particulièrement attiré notre attention.
Reprenons les éléments les plus saillants de cette lettre qui semble avoir été écrite sous la dictée de la directrice générale adjointe de la ville de Nice
La suite ICI

ldh_nice@diaspora-fr.org

Nice, une caméra de très longue portée sur la voie publique, c’est comme une caméra de supérette

Le 18 avril 2024, nous mettions en ligne sur notre site un article intitulé : « Aucune réponse ». En effet, un article paru dans le 5/12/2023 dans quotidien local Nice-Matin faisait état de l’installation d’une caméra de très longue portée capable de visionner une personne se déplaçant à l’aéroport à partir de Rauba Capeu, soit sur une distance d’environ six kilomètres à vol d’oiseau.

A la suite de cette information, nous avons adressé une série de courriers. La suite ICI

#police #vidéosurveillance

ldh_nice@diaspora-fr.org

#vidéosurveillance #police #libertés
La vidéosurveillance algorithmique (VSA) de la loi « Jeux Olympiques », du festival de Cannes, de la SNCF, etc. est en particulier conçue pour détecter instantanément des situations considérées par les concepteurs du logiciel comme anormales. Cet ouvrier allemand, « anormalement » réfractaire au salut nazi, aurait instantanément été détecté par la VSA. Pensez-y.

ldh_nice@diaspora-fr.org

#police #libertés #vidéosurveillance

Le tabou de la reconnaissance faciale

Avril 2024, Mme Véronique Borré - vice-présidente de la Région Sud en charge de la sécurité et directrice générale adjointe à la ville de Nice - met à profit, sans vergogne, l’émotion provoquée par l’intrusion d’un ancien élève dans un lycée de Toulon (1) pour tenter de remettre à la une de l’actualité la question de la reconnaissance faciale dans les lycées : « L’ensemble de ces dispositifs ne pourront atteindre leur efficience maximale que lorsque nous lèverons le tabou autour de l’utilisation de la reconnaissance faciale dans nos lycées » Web Région Sud 11/04/2024.
Le lobby politico-financier lié à l’industrie de la vidéosurveillance procède toujours de la même façon : mettre à profit un évènement qui, légitimement, impacte l’opinion publique pour placer ses pions. La première tentative menée fin 2018 par la région Sud a été stoppée net par le tribunal administratif de Marseille (février 2020) saisi par la LDH, la Quadrature du net, la CGT Educ et la FCPE.
Se positionner en pourfendeur d’un tabou est censé procurer un avantage : tabou évoque immanquablement un interdit primitif, voire naïf ; donc, s’attaquer à un tabou place les responsables de la Région Sud dans une position offensive avec un message subliminal de pourfendeurs de croyances empreintes d’irrationalité ; mais c’est aussi tenter de se placer sous la protection des « Lumières » modernes et progressistes face aux tenants des chimères du passé.
La ficelle Orwellienne d’inversion des rôles est un peu grosse ; elle ne saurait masquer l’irresponsabilité, ou le cynisme, de ceux et celles qui voudraient nous faire prendre des vessies d’oppressions sécuritaires pour des lanternes libératrices.
Protéger la vie privée n’est pas un moyen de s’extraire du contrôle social ; la vie privée a non seulement une valeur sociale, mais elle est la condition de la liberté et de la démocratie.
Nice, le 26 avril 2024

(1) « L’intrusion qui avait suscité un vif émoi au lycée Claret ce mardi ne présentait aucun caractère de dangerosité, a souligné le procureur de la République. » Var-Matin 11/04/2024

dandauge@fedi.thechangebook.org

Pas vue pas prise Contre la video-surveillance

Image/photo

Pas vue pas prise Contre la video-surveillance

Savoir où sont placées les caméras, comment elles fonctionnent, comment leurs images sont transmises et consultées et comment les technologies évoluent, c’est se donner des moyens concrets de pouvoir, avec plus de confiance, s’en prendre à la vidéosurveillance et aux intérêts qu’elle protège : https://www.notrace.how/resources/download/pas-vue-pas-prise/pas-vue-pas-prise.pdf

#vidéosurveillance #surveillancedemasse #repression

ldh_nice@diaspora-fr.org

#vidéosurveillance #financements #argent-public

"AUCUNE RÉPONSE"

Lorsque les citoyens et citoyennes ou les associations garantes de l’intérêt général adressent des demandes d’information aux autorités, la moindre des choses serait que celles-ci leur répondent dès lors que les demandes ne sont pas manifestement abusives. Or, au travers de deux exemples récents sur la place de Nice, nous voyons que, au contraire, des demandes réitérées par tous les moyens légaux se heurtent à un silence confinant au mépris. Aucune réponse n’a été apportée dans les deux cas évoqués ci-dessous.
La suite : CLIQUEZ ICI
Temps de lecture : 4mn

ldh_nice@diaspora-fr.org

#vidéosurveillance

Caméras Piéton

4/01/24 -Arrêté préfectoral autorisant l’enregistrement audiovisuel des interventions du garde champêtre de la commune de Gourdon (Alpes-Maritimes).

On pense immédiatement à Pagnol : « Le château de ma mère »

Prochaine étape : un fusil d’assaut pour les garde champêtre ?

ldh_nice@diaspora-fr.org

#vidéosurveillance #police
XXX On entend souvent dire : « la vidéosurveillance, ça me rassure ». Tant mieux si ça procure un sentiment de sécurité à certaines personnes. Mais à Nice, les statistiques sont cruelles ; si on voulait faire un peu de polémique, on pourrait même dire que plus il y a de caméras, plus il y a de « coups et blessures » La suite ICI

magdoz@diaspora.psyco.fr

France : La police nationale utilise illégalement un logiciel israélien de reconnaissance faciale

https://disclose.ngo/fr/article/la-police-nationale-utilise-illegalement-un-logiciel-israelien-de-reconnaissance-faciale

En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.

Dans la foulée, ce sont les services de la police judiciaire, les préfectures de police de #Paris et #Marseille, la sûreté publique et la gendarmerie nationale qui vont être dotés du logiciel de Briefcam sur des ordinateurs dédiés. Une installation massive qui s’est faite en dehors du cadre légal prévu par une directive européenne et la loi française Informatique et Libertés.

En France, « plus d’une centaine de villes » ont équipé leur police municipale avec l’application Briefcam, selon son représentant en Europe, Florian Leibovici. C’est notamment le cas de #Nice, #Roanne, #Aulnay-sous-Bois, #Perpignan ou #Roubaix. Les algorithmes de Briefcam scrutent également les visiteurs du parc d’attraction du Puy du Fou et, bientôt, les élu·es de l’Assemblée nationale. Une implantation qui fait de la société l’un des leaders sur le marché hexagonal.

(Le Canard réfractaire en parle)
#France #Politique #Disclose #PoliceNationale #Police #GendarmerieNationale #Gendarmerie #DGPN #illégal #CNIL #logiciel #Israël #ReconnaissanceFaciale #FDO #Secret #Vidéosurveillance #Briefcam #MinistèreIntérieur #Darmanin #VidéosurveillanceAlgorithmique #VSA #JeuxOlympiques #JO #ViePrivée #IA

dandauge@diaspora-fr.org