#barrages

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Pendant ce temps-là, les castors...

Au fin fond du Diois se trouve l’un des plus vieux GAEC de la Drôme : la ferme de Montlahuc où un jeune castor s’est installé il y a trois ans, inondant 2000m2 de terre, un exploit pour un lieu situé à 1000m d’altitude. Aujourd’hui, les 6 associés du GAEC cohabitent avec cet allié, réhydratant petit à petit les paysages et régénérant la biodiversité.

D’une prairie sèche et d’une végétation pauvre, la parcelle est devenue riche et dense. Des légumineuses sont apparues et ont diversifié le paysage. Une aubaine pour le pâturage. Ces légumineuses amènent des fleurs qui attirent tout un cortège de papillons et d’insectes, créant ainsi une vie spectaculaire avec l’apparition de feuillus là où auparavant ne cohabitaient que des pins...

#biodiversité #faune #castors #barrages #rééquilibre

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Sècheresse : les barrages au chômage technique ?...

Le réchauffement climatique risque de compromettre le recours à l’hydroélectricité du fait du manque d’eau dans les fleuves mais aussi en raison du moindre enneigement en montagne car la fonte des neiges alimente fortement le débit des cours d’eau.
L’eau des fleuves sert aussi à refroidir les centrales nucléaires...

#barrages #énergie #réchauffement-climatique #sécheresse

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Grâce à leurs digues, les castors font barrage au changement climatique

Les castors passent le plus clair de leur temps à construire des barrages hydrauliques. Si de tels travaux peuvent paraître assez vains, ils ont de multiples effets bénéfiques sur l’environnement. Ils ​​participent notamment à la dépollution des eaux, comme le révèle une nouvelle étude américaine.

Christian Dewey et des collègues de l’université de Stanford ont découvert l’impact des barrages de castors sur la biodiversité par hasard, alors qu’ils effectuaient une étude de terrain le long de l’East River dans le comté de Gunnison (Colorado). Ils s’étaient donné pour mission de suivre les changements saisonniers de l’hydrologie. “Un castor a décidé de construire un barrage sur notre site d’étude”, a déclaré Dewey dans un communiqué. “La construction de ce barrage de castors nous a donné l’occasion de mener une grande expérience naturelle”.

Les chercheurs ont alors examiné les données sur les niveaux d’eau recueillies toutes les heures par des capteurs installés dans la rivière et dans toute la zone rivulaire. Ils ont aussi prélevé des échantillons d’eau, notamment sous la surface du sol, afin de surveiller les niveaux de nutriments et de contaminants.
Les scientifiques ont constaté que les digues des castors font monter le niveau de l’East River en amont, ce qui permet à l’eau d’être détournée vers les sols environnants et les cours d’eau secondaires du bassin. “Ces zones agissent comme des filtres, éliminant les nutriments et les polluants en excès avant que l’eau ne réintègre le canal principal en aval”, détaillent-ils dans une étude, récemment publiée dans la revue Nature Communications.

Les barrages de ces animaux s’avèrent notamment très efficaces pour réguler la quantité de nitrates en milieu aquatique. Cette forme oxydée de l’azote provoque la prolifération d’algues qui vont consommer tout l’oxygène présent dans l’eau, ce qui engendre la mort de nombreux poissons. Le sujet est au cœur de l’actualité puisque les épisodes de forte chaleur réduisent la quantité d’eau des rivières et autres cours d’eau, augmentant ainsi la concentration des polluants comme les nitrates. Il faut alors attendre de grandes averses ou la fonte des neiges saisonnières pour que la qualité de l’eau soit rétablie.

Christian Dewey et ses confrères ont toutefois constaté que les digues des castors accéléraient considérablement ce processus. Elles ont poussé plus d’eau et de nitrates dans le sol environnant que ne l’ont fait les deux extrêmes saisonniers, ce qui entraîne une élimination beaucoup plus importante des nitrates. Ce cycle vertueux profite aux 40 millions d’habitantes et d’habitants qui dépendent de l’eau potable issue du fleuve Colorado.

Cette dynamique est potentiellement propre aux conditions particulières de l’ouest des États-Unis, mettent en garde les scientifiques. Mais elle constitue une nouvelle encourageante dans la lutte contre le changement climatique. Et pour cause, les dérèglements qu’il engendre favorisent l’extension des populations de castors, ces techniciens hydrauliques dont les digues ont mille et une vertus. Un phénomène dont ce mammifère à la queue plate n’a pas vraiment conscience : il construit avant tout des barrages pour se protéger des prédateurs, et non pour sauver l’environnement.
Source : paru sur Positivr (que je n'aime pas et que je boycotte, mais vous pouvez facilement retrouver l'article sur le site si les trackers ne vous dérangent pas).

Mais les barrages de castors ne recueillent pas tous les sympathies...

Certains cultivateurs, comme au Québec où ces constructions peuvent être très grandes et nombreuses, les appellent des "bombes à retardement", à cause des inondations que les ruptures provoquent parfois, noyant terres et habitations.
Mais aussi parce que les barrages, en inondant les terres, créent des zones humides riches en faune et en flore, qui elles, sont protégés par la loi. Autant de surfaces cultivables qui ne sont plus accessibles, et dont la valeur diminue...

Voici une vidéo montrant l'effondrement d'un barrage de castors à deux étages, dans le Minnesota, dont la hauteur (presque 3 mètres !) avait créé un immense étang. C'est impressionnant. On se rend bien compte de l’inondation provoquée en aval...

Heureusement, il y a des solutions pour toute le monde.

Comme par exemple, installer un siphon sur les barrages, afin de mieux réguler le débit de l’eau sans pour autant déranger l’animal. Comme ici, dans les Vosges. (article à péage, désolée).

Un siphon, ou une "cage de Morency", comme en installe le groupe de travail Castors de Natagora, en Wallonie, où on trouve des experts, des sentinelles, et des conseillers, pour établir une cohabitation équitable entre le castor et les riverains, les associations locales, les communes...

Ce sont des initiatives intelligentes, dont il faut s'inspirer rapidement si on a vraiment l'intention de garder cette Terre vivante...

#nature #environnement #biodiversité #faune #castors #barrages #eau

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bastamedia@framasphere.org

Comment la Turquie utilise l’eau comme une arme pour assécher le Nord-Est syrien et son expérience démocratique

Le Nord-Est syrien est essentiellement tributaire de l’Euphrate pour son approvisionnement en eau. Malgré un accord international, la Turquie qui le contrôle en amont en limite le débit, avec des conséquences dramatiques pour la population.

Depuis fin janvier, le débit de l’Euphrate est d’environ 250 mètres cubes par seconde, ce qui est très bas pour le fleuve. La Turquie est accusée de le réduire en amont par des retenues sur ses nombreux barrages. « Voilà comment la guerre continue » nous dit Ahmed Alheriri, jeune comaire de Raqqa. Il appelle «la communauté internationale à faire pression sur la Turquie pour qu’elle redonne de l’eau»

Reportage à lire en accès libre dans le cadre de notre dossier sur l'expérience d'autonomie démocratique dans le Nord-Est syrien publié en partenariat avec Politis. https://www.bastamag.net/Syrie-Turquie-Kurdes-Euphrate-secheresse-approvisionnement-eau-potable-penurie-electricite

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