#blocages

dunoir@diaspora-fr.org

#Capitalisme, #Inégalités, #LuttesSociales #Paysans / #AgroIndustrie

Agriculteurs : deux salles, deux ambiances

Lien de la vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/GOtdPxlOAUeufEYEAKLoshJj9AVvbmdjAAAF.mp4

Les organisations agricoles de #droite, la #FNSEA, les #JA et la #CR demandent la levée des #blocages après avoir été reçues à Matignon et avoir simplement obtenu de pouvoir mettre plus de #pesticides toxiques dans le sol.
À l’inverse, la #Confédération-Paysanne appelle à poursuivre les mobilisations, tout en taclant les positions de la FNSEA sur le #libre-échange.

Pour une agriculture populaire, paysanne et respectueuse de l’humain et de la terre

Montage : Glupatate

dunoir@diaspora-fr.org

#Paysans #Capitalisme, #LuttesSociales

Grande distribution : la carte des blocages

La #ConfédérationPaysanne a listé 6 #blocages de #zones-logistiques en cours ce jeudi soir

  • La plateforme de Carrefour à Bourges dans le département du Cher.
  • La plateforme Leclerc à Cabannes dans les Bouches-du-Rhone.
  • La plateforme Aldi à Cavaillon dans le Vaucluse. La presse locale écrit : «environ 160 camions transitent chaque jour par cette plateforme. La direction régionale d’Aldi craint une pénurie dans certains magasins de la région».
  • La plateforme Leclerc à Saint-Étienne de Montluc en Loire-Atlantique, qui ravitaille les grandes surface de tout le grand ouest.
  • La plateforme de Saint-Quentin Fallavier dans l’Isère : la plus grande plateforme logistique de France, située près du péage dans la même commune.
  • La plateforme Leclerc de Ruffec en Charente qui alimente 97 magasins.

Ces blocages visent juste. Alors que la #FNSEA détourne l’attention en faisant croire que «les #écologistes» seraient responsables du mal-être des agriculteurs, c’est bien la #grande-distribution et le #capitalisme qui étranglent le monde #paysan et arnaque les acheteurs.

Rejoignez les blocages près de chez vous. Le pouvoir est logistique, bloquons tout

bon et ce soir crevé, dodo
#Bonne-Nuit au compagnons, camarades, et amis !

dunoir@diaspora-fr.org

#Agriculture #Agriculteur #Paysans #Agro-Industrie #Blocages #manifestations #Solidarité ... #mais :

Communiqué des #SoulevementDeLaTerre #SDT #SDLT sur la #Crise-Agricole

https://lessoulevementsdelaterre.org/fr-fr/blog/mouvement-agricole-communique-soulevements

Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes.

Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.

Nous sommes un mouvement, d'habitant·es des villes et des campagnes, d'écologistes et de paysan·nes, installé·es ou en installation. Nous refusons la polarisation que certains essaient de susciter entre ces mondes. Nous avons fait de la défense de la terre et de l'eau notre point d'entrée et d'ancrage. Ce sont les outils de travail des paysans et des milieux nourriciers. Nous nous mobilisons depuis des années contre les grands projets d'artificialisation qui les ravagent, les complexes industriels qui les empoisonnent et les accaparent. Soyons clair·es, le mouvement actuel dans son hétérogénéité même, a été cette fois initié et largement porté par d'autres forces que les notres. Avec des objectifs affichés parfois différents, et d'autres dans lesquels nous nous retrouvons absolument. Quoi qu'il en soit, lorsque que les premiers blocages ont commencé, nous avons, depuis différents comités locaux, rejoint certains barrages et certaines actions. Nous sommes allé·es à la rencontre de paysan.nes et d'agriculteurs.rices mobilisé·es. Nous avons échangé avec nos camarades de différentes organisations paysannes pour comprendre leurs analyses de la situation. Nous nous sommes retrouvé·es nous-mêmes dans la digne colère de celles et ceux qui refusent de se résigner à leur extinction.

Nous ne pouvons que nous réjouir que la majorité des agriculteurs.rices bloquent le pays aujourd'hui. Qu'ils et elles soient représenté·es par la FNSEA et des patrons de l'agrobusiness dans les instances de négociation avec le gouvernement est consternant, à l'heure où les cadres du syndicat majoritaire sont copieusement sifflé·es sur certains blocages et où ce dernier ne peut plus retenir ses bases. De nombreuses personnes sur les barrages ne sont pas syndiquées et ne se sentent pas représentées par la FNSEA.
"Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs" - Michel Debatisse, secrétaire général de la FNSEA, 1968

Fondé après guerre, ce syndicat hégémonique a accompagné le développement du système agro-industriel depuis des décennies, en co-gestion avec l'État. C'est ce système qui met la corde au cou des paysan·nes, qui les exploitent pour nourrir ses profits et qui finalement les poussent à s'endetter pour s'agrandir afin de rester compétitif·ves ou disparaître. En 1968, Michel Debatisse, alors secrétaire général de la FNSEA avant d'en devenir le président, déclarait [1] : "Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs". Mission plus que réussie : le nombre de paysan.nes et de salarié.es agricoles est passé de 6,3 millions en 1946, à 750 000 au dernier recensement de 2020. Tandis que le nombre de tracteurs dans nos campagnes augmentait d'environ 1000%, le nombre de fermes chutait lui de 70% et celui des actifs agricoles de 82% : autrement dit, ce sont plus de 4 actifs sur 5 qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997. Et la lente hémorragie se poursuit aujourd'hui...

Alors que la taille moyenne d'une exploitation en France en 2020 est de 69 hectares, celle d'Arnaud Rousseau, actuel dirigeant de la FNSEA, ancien courtier et négociant tout droit sorti d'une business school, s'élève à 700 hectares et il est à la tête d'une quinzaine d’entreprises, de holdings et de fermes, président du conseil d'administration du groupe industriel et financier Avril (Isio4, Lesieur, Matines, Puget, etc.), directeur général de Biogaz du Multien, une entreprise de méthanisation, administrateur de Saipol, leader français de la transformation de graines en huile, président du conseil d'administration de Sofiprotéol...

Les cadres de la FNSEA tout comme les dirigeants des plus grosses coopératives agricoles - abondamment représentés par la "Fédé" et ses satellites - se gavent [1] : le revenu moyen mensuel des dix personnes les mieux payées en 2020 au sein de la coopérative Eureden est de 11 500 €.

Les revenus moyens des agriculteurs brandis sur les plateaux et le mythe de l'unité organique du monde agricole masquent une disparité de revenus effarante et de violentes inégalités socio-économiques qui ne passent plus : les marges des petits producteurs ne cessent de s'éroder tandis que les bénéfices du complexe agro-industriel explosent.

Dans le monde, le pourcentage du prix de vente qui revient aux agriculteurs est passé de 40 % en 1910 à 7 % en 1997, selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). De 2001 à 2022, les distributeurs et les entreprises agroalimentaires de la filière lait ont vu leur marge brute s'envoler de respectivement 188% et 64%, alors même que celle des producteurs stagne quand elle n'est pas simplement négative.

Une des raisons qui poussent le monde agricole à bloquer les autoroutes, à ouvrir des bouteilles de lait à Carrefour (Epinal-Jeuxey) ou à bloquer les usines Lactalis (Domfront, Saint-Florent-le-Vieil, etc.), à labourer un parking (Clermont-l'Hérault), à bloquer le port de la Rochelle, à vider des camions venus de l'étranger, à asperger de lisier une préfecture (Agen), à retourner un Macdo (Agens), à osrtir c'est que les industriels intermédiaires de l'amont (fournisseurs, vendeurs d'agroéquipements, semenciers industriels, vendeurs d'intrants et d'aliments) et de l'aval des filières (les coopératives de collecte-distribution comme Lactalis, les industriels de la grande distribution et de l'agroalimentaire comme Leclerc) qui structurent le complexe agroindustriel les dépossèdent des produits de leur travail.

C'est ce pillage de la valeur ajoutée organisé par les filières qui explique, aujourd'hui, que sans les subventions qui jouent un rôle pervers de béquilles du système (en plus de profiter essentiellement aux plus gros) 50% des exploitant·es auraient un résultat courant avant impôts négatif : en bovins lait, la marge hors subvention qui était de 396€/ha en moyenne entre 1993 et 1997 est devenue négative à la fin des années 2010 (-16€/ha en moyenne), tandis que le nombre de paysans pris en compte par le Réseau d'information comptable agricole dans cette filière passe sur cette période de 134 000 à 74 000 [2]...

Les accords de libre échange internationaux (que dénoncent et la Confédération paysanne, et la Coordination rurale) mettent en concurrence les paysanneries du monde entier et ont accéléré ces déprédations économiques. Nous savons bien que, aujourd'hui, lorsque l'on parle de "libéralisation", de "gains de compétivité", de "modernisation" des structures, c'est que des fermes vont disparaître, que la polyculture élevage va régresser (elle ne représente plus que 11% des exploitations actuellement), ne laissant plus qu'un désert vert de monocultures industrielles menées par des exploitant-es à la tête de structures toujours plus endettées de moins en moins maîtres d'un outil de travail et d'un compte en banque qui finit par n'appartenir plus qu'à ses créanciers.

Le constat est sans appel : moins il y a de paysan·nes, moins ils et elles peuvent gagner leur vie, sauf à agrandir toujours et encore leur surface d'exploitation, en dévorant au passage les voisin·es. Dans ces conditions, 'devenir chef d'entreprise' comme le promet la FNSEA, c'est en réalité se trouver dans la même situation qu'un chauffeur Uber qui s'est endetté jusqu'au cou pour acheter son véhicule alors qu'il dépend d'un donneur d'ordres unique pour réaliser son activité... Ajoutons à cela la brutalité du changement climatique (évènements climatiques extrêmes, sécheresses, incendies, inondations...) et les dérèglements écologiques entraînant dans leur sillage la multiplication de maladies émergentes et autres épizooties, et le métier devient presque impossible, invivable, tant l'instabilité est grande.

Si nous nous soulevons, c'est en grande partie contre les ravages de ce complexe agro-industriel, avec le vif souvenir des fermes de nos familles que nous avons vu disparaître et la conscience aiguë des abîmes de difficultés que nous rencontrons dans nos propres parcours d'installation. Ce sont ces industries et les méga-sociétés cumulardes qui les accompagnent, avalant les terres et les fermes autour d'elles, accélérant le devenir firme de la production agricole, et qui ainsi tuent à bas bruit le monde paysan. Ce sont ces industries que nous ciblons dans nos actions depuis le début de notre mouvement - et non la classe paysanne.

Si nous clamons que la liquidation sociale et économique de la paysannerie et la destruction des milieux de vie sont étroitement corrélées - les fermes disparaissant au même rythme que les oiseaux des champs et le complexe agro-industriel resserrant son emprise tandis que le réchauffement climatique s'accélère - nous ne sommes pas dupes des effet délétères d'une certaine écologie industrielle, gestionnaire et technocratique. La gestion par les normes environnementales-sanitaires de l'agriculture est à ce titre absolument ambigüe. À défaut de réellement protéger la santé des populations et des milieux de vie, elle a, derrière de belles intentions, surtout constitué un nouveau vecteur d'industrialisation des exploitations. Les investissements colossaux exigés par les mises aux normes depuis des années ont accéléré, partout, la concentration des structures, leur bureaucratisation sous contrôles permanents et la perte du sens du métier.

Nous refusons de séparer la question écologique de la question sociale, ou d'en faire une affaire de consom'acteurs citoyens responsables, de changement de pratiques individuelles ou de "transitions personnelles" : il est impossible de réclamer d'un éleveur piégé dans une filière hyperintégré qu'il bifurque et sorte d'un mode de production industriel, comme il est honteux d'exiger que des millions de personnes qui dépendent structurellement de l'aide alimentaire se mettent à "consommer bio et local". Pas plus que nous ne voulons réduire la nécessaire écologisation du travail de la terre à une question de "réglementations" ou de "jeu de normes" : le salut ne viendra pas en renforçant l'emprise des bureaucraties sur les pratiques paysannes. Aucun changement structurel n'adviendra tant que nous ne déserrerons pas l'étau des contraintes économiques et technocratiques qui pèsent sur nos vies : et nous ne pourrons nous en libérer que par la lutte.

Si nous n'avons pas de leçons à donner aux agriculteur·rices ni de fausses promesses à leur adresser, l'expérience de nos combats aux côtés des paysan·nes - que ce soit contre des grands projets inutiles et imposés, contre les méga-bassines, ou pour se réapproprier les fruits de l'accaparement des terres - nous a offert quelques certitudes, qui guident nos paris stratégiques.

L'écologie sera paysanne et populaire ou ne sera pas. La paysannerie disparaîtra en même temps que la sécurité alimentaire des populations et nos dernières marges d'autonomie face aux complexes industriels si ne se lève pas un vaste mouvement social de reprise des terres face à leur accaparement et leur destruction. Si nous ne faisons pas sauter les verrous (traités de libre-échange, dérégulation des prix, emprise monopolistique de l'agro-alimentaire et des hypermarchés sur la consommation des ménages) qui scellent l'emprise du marché sur nos vies et l'agriculture. Si n'est pas bloquée la fuite en avant techno-solutionniste (le tryptique biotechnologies génétiques - robotisation - numérisation). Si ne sont pas neutralisés les méga-projets clés de la restructuration du modèle agro-industriel. Si nous ne trouvons pas les leviers adéquats de socialisation de l'alimentation qui permettent de sécuriser les revenus des producteurs et de garantir le droit universel à l'alimentation.

Nous croyons aussi à la fécondité et à la puissance des alliances impromptues. A l'heure où la FNSEA cherche à reprendre la main sur le mouvement - notamment en chassant de certains des points de blocage qu'elle contrôle tout ce qui ne ressemble pas à un agriculteur "syndiqué fédé" - nous croyons que le basculement peut venir de la rencontre entre les agriculteur·ices mobilisé·es et les autres franges du mouvement social et écologique qui se sont élevées ces dernières années contre les politiques économiques prédatrices du gouvernement. Le "corporatisme" a toujours fait le lit de l'impuissance paysanne. Comme la séparation d'avec les moyens de subsistance agricoles a souvent scellé la défaite des travailleur-ses.

Peut-être est-il temps de faire céder quelques murs. En continuant à renforcer certains points de blocage. En allant à la rencontre du mouvement pour celles et ceux qui n'y ont pas encore mis les pieds. En poursuivant ces prochains mois les combats communs entre habitant·es des territoires et travailleur·euses de la terre.

Les Soulèvements de la Terre - le 30 janvier 2024

[1] https://basta.media/enquete-Salaires-dirigeants-cooperatives-triskalia-coop-de-France-inegalites-agriculteurs-adherents#:~:text=11%20500%20euros%20%3A%20c'est,dans%20le%20Finist%C3%A8re%2C%20en%20Bretagne ; https://www.latribune.fr/economie/france/mediapart-revele-les-salaires-des-dirigeants-de-la-fnsea-payes-par-les-cotisations-des-agriculteurs-840217.html

[2] Voir : Atelier paysan, Observations sur les technologies agricoles, "Une production agricole ne valorisant quasiment plus le travail"

dunoir@diaspora-fr.org

#Gilets-Jaunes

#Gouvernement, #Histoire, #LuttesSociales, #Revolte, #JusticeSociale #Ordre, #Violences, #ViolencesPolicières #Blocages #Flux #Democratie, #Moncul !

5 ans : joyeux anniversaire au mouvement des Gilets Jaunes !

Le #17Novembre2018, une onde fluorescente déferle sur le pays. Des milliers de #ronds-points et de routes bloquées, les grandes surfaces paralysées, des centres de pouvoir attaqués, préfecture et péages en flammes, les beaux quartiers parisiens pris d’assaut…

Une révolte inédite, incontrôlable et protéiforme pendant plusieurs mois, pour la justice sociale et, rapidement, pour la chute du Régime.

Le 17 novembre 2018 commençait la plus grande vague insurrectionnelle en France depuis Mai 68. Le soulèvement n’a été contenu que par des centaines de milliers de munitions policières, des milliers d’arrestations et de blessé-es.

Mais les braises couvent encore. Toutes les raisons qui ont provoqué le soulèvement des Gilets Jaunes sont encore là. Elles se sont même énormément aggravées : vie chère, mépris, misère, répression…

C’était il y a 5 ans et le pouvoir est chaque jour plus crapuleux, la situation sociale chaque jour plus invivable. Les puissants espèrent se maintenir en organisant une transition vers un régime proche du fascisme.
Rien ne dit qu’ils y parviendront. Les Gilets Jaunes ont montré qu’aucune forteresse n’était imprenable.

xrlavache@diaspora.psyco.fr

ON NE DISSOUT TOUJOURS PAS UN SOULÈVEMENT - Quand Macron vole au secours de l'agro-chimie et du béton !

https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/on-ne-dissout-pas-un-soulevement-communique-du-15-juin

#dissolution #macron #agro-chimie #béton #soulèvement-de-la-terre #mouvement #jemesoulève #terre #révolte #conseil-des-ministres #répression #sainte-soline #darmanin #assemblée-nationale #soutien #organisations-syndicales #organisations-environnementales #collectifs #fermes #personnalités-scientifiques #personnalités-politiques #personnalités-intellectuelles #paris #tribune-internationale #rassemblements #comités-locaux #france #menace #actions #autoroute #castres-toulouse #contournement-routier #rouen #extension #carrières-de-sable #maraîchage-industriel #loire-atlantique #percement #maurienne #tav #camouflet #gouvernement #fnsea #borne #décret #coordinations #assemblées #coalitions #luttes-locales #contestation #mesure-liberticide #nappes #forêts #oiseaux #bocages #terres #eau #anachronisme #désobéissance #obstacle #ravage #blocages #occupations #désarmements #nécessité #écocide #rapport-de-force #populaire #btp #association-de-malfaiteurs #industries-toxiques #impact #autorité #insoumission #fête-de-la-musique #convergences #bétonneurs #responsables-locaux #empoisonnement #mobilisation #solidarité #lafarge #marseille #toulouse #paris #dijon #surveillance #mouvement-social #mouvement-écologique #industriels #ministres #mensonges #médias #écologie #enfumage #paysans #écolo #agriculteurs #front-commun #agriculture #vivant #extinction #rébellion

paco146@diaspora.psyco.fr

#retraite #grève #blocages #28mars #manifestations
https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1640005701039685634

tina@diaspora.psyco.fr
— Des records de mobilisation égalés ou battus.

L'affluence du mardi 7 mars a été la plus forte depuis 30 ans, toutes journées confondues, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Du côté des données syndicales, les chiffres montrent une affluence équivalente aux records de l'automne 2010.

— Opérations "ports morts" dans plusieurs villes de France.

Comme le 7 mars, on décompte 100% de grévistes parmi les agents portuaires et les dockers. Marseille, La Rochelle, Rouen, Le Havre, Dunkerque ou encore Nantes-Saint-Nazaire sont concernés.

— Raffineries : les expéditions toujours bloquées.

Tous les salariés du secteur de l'énergie sont appelés à la grève reconductible. Les raffineries, avec les sites de TotalEnergies, Esso-ExxonMobil et Petroineos, sont donc affectées par ce mouvement social.

— Electricité : une production toujours réduite.

Mardi après-midi, les grévistes faisaient état d'une baisse de production de 13 000 MW sur les centrales thermiques et nucléaires, un niveau "historique" selon le syndicat, équivalent à une douzaine de réacteurs. Ils affirment également avoir bloqué 8 000 MW de puissance disponible sur les barrages.

— Gaz : les terminaux méthaniers de nouveau bloqués.

Dans le secteur du gaz, les blocages se poursuivent également. Plus aucun gaz naturel liquéfié (GNL) n'est déchargé des navires depuis mardi, les quatre terminaux méthaniers portuaires du pays étant bloqués par les grévistes. Selon le responsable syndical, le mouvement va se poursuivre.

— Transports : des perturbations mais une légère amélioration.

Jeudi, la SNCF prévoit un trafic à nouveau "perturbé". La grève continuera au moins jusqu'à vendredi, mais le trafic s'améliorera.
A la RATP, tous les syndicats avaient également appelé à la grève reconductible.

— Transport aérien : 20 à 30% de vols en moins dans de nombreux aéroports.

Déjà affecté mardi, le trafic aérien subit aussi des perturbations mercredi, et au-delà. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a exigé des compagnies aériennes qu'elles renoncent à 20 à 30% de leurs vols jeudi et vendredi, comme les deux jours précédents.

— Déchets : les éboueurs bloquent deux incinérateurs.

Les trois incinérateurs de déchets parisiens sont toujours à l'arrêt. À Montpellier, les éboueurs sont également entrés en grève reconductible. Le dépôt Nicollin, à Sète, est fermé et le ramassage des ordures suspendu. À Niort, la collecte de poubelles est également bloquée.

[Source].

#réformes #retraites #manifestations #grèves #blocages

anar65@diaspora-fr.org

#Luttes-Sociales #Mouvement-Social #Syndicats #Grève-Générale-Reconductible #Grève #Grèves #Blocus-Étudiants #Blocages #Organiser les #luttes #Assemblées-Générales #AG #AG-Souveraines #1995 #Mai68 #Macron

🔴 Grève générale reconductible à partir du 7 mars ?

L’information est relayée ce jeudi 9 février par les médias dominants, elle est donc à prendre avec des pincettes.

Les syndicats comptent appeler à la grève générale reconductible à partir du mardi 7 mars. Tous les #commerçants seront invités à tirer leur rideau ce jour-là dans le cadre d’une “journée morte”. Cette grève totale sera suivie d’Assemblées Générales qui auront lieu tous les soirs pour décider de la suite. Un bras de fer qui s’engagerait dans la durée et paralyserait le pays.

Si cela se confirme, après les trois journées de grèves d’une ampleur historique, la multiplication des blocus étudiants et des actions syndicales ciblées, comme les coupures de courant, cela veut dire que l’on s’oriente vers un rapport de force crucial début mars. Les syndicats engageraient donc leur force dès le lendemain des vacances scolaires.

Une grève générale reconductible est un évènement rare : même en 1995, dernière grève victorieuse et massive, c’était le secteur des transports qui avait “tenu” pendant trois semaines, accompagné par les autres secteurs sur des journées ponctuelles.

À notre connaissance, la dernière grève durable et conjointe de toutes les professions remonte à Mai 68. Le pari est gros : d’un côté, Macron joue son mandat sur sa réforme des retraites, il n’a rien à négocier, et ne reculera que dos au mur. De l’autre, un mouvement social aussi puissant qui n’arracherait pas la victoire serait un terrible signal.

Ainsi, il s’agit de construire un rapport de forces victorieux. Prendre des lieux pour organiser la lutte et les assemblées, se réunir pour préparer des actions et des blocages, renforcer ou construire des liens entre les forces en mouvement. Il reste moins de quatre semaines. C’est peu, et beaucoup. À nous de jouer !

anar65@diaspora-fr.org

#Blocage #Lycée #gazage #Répression #Lycéens -nes #Luttes-Sociales, #Violences-Policières #Vidéo

🤡 Blocus : quand des policiers se gazent eux-mêmes

Lien de la Vidéo

3ème journée de #grève, de manifestations et de #blocages ce mardi 7 février. 3ème fois que la #police est envoyée contre des lycéens et lycéennes qui se mobilisent. Avec à chaque fois des intimidations, du gaz, des coups pour empêcher les #blocus.

Ce matin, au lycée Racine à #Paris, les policiers ont massivement gazé des jeunes qui bloquaient leur établissement. Ils ont utilisé tellement de spray chimique que la plupart ont dû quitter les lieux tellement l’air était saturé. Côté lycéen-nes, ça tenait bon ! C’est pourtant difficile, car les gazeuses ont un pouvoir irritant extrêmement élevé.

Leur répression est-elle en train de créer une #génération plus #résistante au #lacrymogène ? ^^

🎥 : Adrien AdcaZz

anar65@diaspora-fr.org

bon désolé mais lien YT, :((( vu que je ne sais pas avec "invidious" faire démarrer la vidéo a l'endroit ou je veux ?
si quelqu'un a la solution je suis preneur #question #Aide #informatique

#RéformesDesRetraites #Retraites et le reste ... #Grèves #Manifestations #LutteDesClasses #GuerreDesClasses #Débordons #Bordélisons #Blocages #Sabotages et #MacronAuTouquet !

#Meeting de #Révolution-Permanente ( #RP) du 1er février : Comment gagner face a #Macron ? Avec #Anasse-Kazib

https://youtu.be/9TCVOJvTWm8?t=4643 a partir de 1h17'30"

sinon voir le Meeting complet avec avant Anasse ( #cheminot) : #Fredéric-Lordon ( #philosophe) et aussi :
- #Fernande-Bagou ( #travailleuse du nettoyage à #Onet),
- #Lorélia Fréjo ( #étudiante),
- #Mouloud Sahraoui ( #ouvrier dans la logistique à #Geodis)
- #Adrien Cornet ( #raffineur #Total Grandpuits).

fiel@diaspora-fr.org
Contre-Attaque

#Amériques-Latine, #Equateur #Luttes-sociales #grève# manifestations #blocages

🇪🇨 ÉQUATEUR : VICTOIRE DE LA GRÈVE GÉNÉRALE

Vidéo

Après 18 jours d’affilée de grève et de combats de rue en Équateur, le Président avait fini par accepter de reprendre les négociations alors que les manifestations et blocages continuaient sur Quito. Hier les étudiant-es et les taxis ont rejoint la mobilisation

Il y a deux jours, le gouvernement décrétait l’état d’urgence dans quatre nouvelles provinces du pays. Un commissariat a été incendié, un militaire tué dans les affrontements.

Aujourd’hui, le gouvernement et les autochtones ont conclu un accord pour une baisse du prix des carburants, la réduction de l’extraction pétrolière et minière en Amazonie et la levée de l’état d’urgence. Quelques jours plus tôt, le pouvoir avait commencé à faire des concessions.

La victoire du mouvement social en Équateur prouve une fois encore que seule la lutte paie. Et que les gouvernants ne comprennent que le rapport de force.

#combats #rue #Équateur #négociations #étatdUrgence #affrontements #gouvernement #autochtones #victoire #mouvement-social #lutte

bastamedia@framasphere.org

Comment la Turquie utilise l’eau comme une arme pour assécher le Nord-Est syrien et son expérience démocratique

Le Nord-Est syrien est essentiellement tributaire de l’Euphrate pour son approvisionnement en eau. Malgré un accord international, la Turquie qui le contrôle en amont en limite le débit, avec des conséquences dramatiques pour la population.

Depuis fin janvier, le débit de l’Euphrate est d’environ 250 mètres cubes par seconde, ce qui est très bas pour le fleuve. La Turquie est accusée de le réduire en amont par des retenues sur ses nombreux barrages. « Voilà comment la guerre continue » nous dit Ahmed Alheriri, jeune comaire de Raqqa. Il appelle «la communauté internationale à faire pression sur la Turquie pour qu’elle redonne de l’eau»

Reportage à lire en accès libre dans le cadre de notre dossier sur l'expérience d'autonomie démocratique dans le Nord-Est syrien publié en partenariat avec Politis. https://www.bastamag.net/Syrie-Turquie-Kurdes-Euphrate-secheresse-approvisionnement-eau-potable-penurie-electricite

#Eau #GuerreDeLeau #Turquie #NordEstSyrien #Kurdistan #Rojava #Reportage #Democratie #EauPotable #AccèsALeau #Electricité #Energie #Barrages #Blocages #Approvisionnement #Autonomie #Euphrate #Syrie #Raqqa #Arme

bastamedia@framasphere.org