//PRESSE// Aujourd'hui dans Valeurs actuelles notre candidat Alexandre Langlois évoque les motivations de sa campagne, son engagement à protéger et servir, hier dans la police, aujourd'hui en politique. #Refondation2022 #AlexandreLanglois2022 #présidentielles
La société civile à l’assaut de l’Élysée : Antoine Martinez et Alexandre Langlois, l’appel du devoir
À neuf mois de l’élection présidentielle, les partis traditionnels peinent à susciter l’enthousiasme de leurs électeurs. Alors que l’abattement semble s’emparer de la campagne, des figures de la société civile s’engagent dans la bataille, sur le front culturel ou politique. Comme Antoine Martinez et Alexandre Langlois.
« Les circonstances font surgir les hommes », disait Adolphe Thiers. Une maxime que les opportunistes de la société civile ne connaissent hélas que trop bien. Abattement face à “l’inévitable” second tour Macron-Le Pen, opposition parlementaire à l’état de mort cérébrale, abstention massive… Voilà un moment que les Français n’avaient pas fait preuve d’une si profonde lassitude à l’endroit de la “chose publique”. Surtout à quelques mois d’une élection présidentielle. Le ciel sans nuages de 2022 pourrait bien vite s’assombrir, car à l’horizon s’amassent les cumulus de la société civile, venus en découdre avec le “nouveau monde” déjà ridé d’Emmanuel Macron. Ils sont de gauche, de droite, Gilets jaunes ou syndicalistes.
Certains sont éditorialistes, écrivains ou animateurs de télévision. D’autres encore sont routiers, cheminots, voire chanteurs. Par-delà leurs différences, un point commun les rassemble : tous veulent profiter du prochain rendez-vous électoral pour renverser l’ordre établi.
Le duo du jour : Antoine Martinez et Alexandre Langlois. Leur honneur, ils l’ont mis au service de la France. L’un est militaire. L’autre est policier. Depuis le premier jour de leur engagement, jamais leur patriotisme et leur sens du devoir ne les ont quittés. Premiers de cordée des corps régaliens de l’État, Antoine Martinez et Alexandre Langlois présentent d’éminents états de service. Tous deux liés par leurs missions dans le renseignement, ils ont payé le prix de leurs opinions. « La tribune des généraux » d’Antoine Martinez, appel au sursaut d’honneur de la classe politique, a provoqué l’ire du gouvernement. La dénonciation des « barbouzeries » d’ Alexandre Benalla et des violences policières dans les manifestations de Gilets jaunes ont entraîné la mise à pied d’Alexandre Langlois par sa propre hiérarchie. Le délitement institutionnel et les crises sociales que traversent la France, les ont poussés à s’engager dans la course à l’élection présidentielle de 2022. Pour eux, point d’orgueil personnel à vouloir occuper la fonction suprême. Le sous-brigadier Langlois et le général Martinez aspirent à ce que la France retrouve sa grandeur. […]
Alexandre Langlois, le flic « Gilet-jaune » au service du peuple
Les poursuites judiciaires à l’encontre d’Alexandre Benalla, c’est lui. La dénonciation des violences policières dans les cortèges de Gilets jaunes, c’est lui. Alexandre Langlois est la bête noire du ministère de l’Intérieur. À 38 ans, le secrétaire générale du syndicat de police Vigi monte au front et n’a pas peur de distribuer les coups. Son adversaire : les gros bonnets de la Place Beauvau. En ne cautionnant pas ces dérives, en refusant l’omerta de sa hiérarchie et en la dénonçant, Alexandre Langlois défend la Police et l’intégrité de ses collègues.
« La liberté s’accompagne de responsabilités. Aujourd’hui, le monde politique semble favoriser l’un au détriment de l’autre. L’affaire Benalla est l’illustration de tous les excès de nos hommes politiques. Ils ne sont plus responsables de rien. Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Ils ne réfléchissent plus aux conséquences de leurs actes. Aujourd’hui, nos politiques ont modifié les règles du jeu. Leur autorité se borne uniquement à contraindre le quotidien des Français. Je ne puis accepter de servir plus longtemps un État qui confond son autorité avec le respect des institutions », clame Alexandre Langlois.
Contre son gré, Alexandre Langlois va subir la portée de son engagement. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner sera se rappeler à son bon souvenir. En 2019, il est mis à pied par sa hiérarchie. Une décision incompréhensible à ses yeux. « J’aspirais à pouvoir changer les choses de l’intérieur. Lorsque je me suis engagé dans les rangs de la police, c’était pour aider mes concitoyens. Lorsque j’ai intégré le syndicat Vigi, c’était également pour porter la voix de mes collègues et tenter de procéder à des améliorations au sein de notre institution », raconte le policier.
Malgré tous ses efforts, les idéaux d’Alexandre Langlois se heurtent violemment à la réalité institutionnelle : « Notre administration joue contre son propre camp. Tout est fait pour incriminer les policiers. Et pour les Français, c’est la même chose. Il y a un système qui aujourd’hui ne permet plus l’expression du débat public. La politique est devenue une guerre pour des intérêts personnels au détriment de l’intérêt national. Que ce soit la hiérarchie policière ou les élites politiques, ils ne défendent plus la démocratie. Pire, ils la mettent en péril.
» Les dérives impunies de son institution et le mutisme de ses supérieurs face à ces abus sont les éléments déclencheurs de sa candidature à l’élection présidentielle. « C’est en accédant à cette magistrature suprême que je pourrai faire changer les choses. Le corps régalien de l’État mérite plus de considération. Les Français, eux, veulent un président qui les défendent et qui les rassemblent », explique-t-il à propos de son engagement pour la campagne électorale de 2022.
Redonner du crédit à la parole politique, tel est l’engagement pris par le candidat Alexandre Langlois. « La politique c’est servir les Français, en se mettant à la disposition de la Nation. Je considère que la politique, c’est la cohérence des actes avec la sincérité de la parole. La finalité de cet engagement, c’est défendre la souveraineté du peuple », analyse-t-il avec recul.
Originaire d’un milieu modeste, il est se passionne très tôt pour le droit et la philosophie. Un fantasme d’adolescent lui fera entrevoir une carrière de juge. « Je voulais faire un métier qui apaise les maux de la société. Cette voix me semblait la plus noble pour trancher les différends entre les individus. » Mais rapidement, les rêves candides d’Alexandre Langlois sont rattrapés par la réalité de ce métier et ses travers. « Dans les procès, c’est celui qui a le plus gros carnet qui gagne. Voilà comment m’a été présenté ce métier par un de mes professeurs de droit », relate Alexandre Langlois. Dépité, il renonce à devenir juge. Sa voie est toute tracée. Pour faire changer les choses, il deviendra policier.
« Cette vie de policier, je l’ai tant aimée. Ce métier concours au quotidien à la sécurité des Français. Les policiers sont les relais de l’État sur le terrain. Ils représentent un lien direct avec la population pour ce dernier. » Alexandre Langlois ne tarit pas d’éloges sur sa profession. À 23 ans, il intègre les rangs de la Police nationale avec des idéaux plein la tête. Son premier poste : stagiaire à la Police aux frontières. À l’aéroport de Roissy, il participe aux missions de lutte contre l’immigration clandestine et aux contrôles des passeports des voyageurs. Le sous-brigadier Langlois poursuit sa carrière dans les Renseignements généraux (ex-RG). Sa nouvelle affectation est le renseignement territorial des Yvelines. Il est notamment en charge du suivi des mouvements sociaux et des groupes de casseurs. « Dans la police, le renseignement est à la base de toute action. On anticipe le suivi des auteurs de futurs actes délictuels. Cette spécialité contribue au quotidien à la mission de sécurité publique », précise le policier.
Ses états de service sont irréprochables. Son engagement demeure inchangé. Mais, dans le fond, Alexandre Langlois ne peut rester insensible au délitement qui ronge l’institution policière. Les maux s’accumulent et gangrènent le quotidien des forces de l’ordre. Suicide de ses collègues, pressions et menaces de la hiérarchie, équipements hors d’usage, locaux vétustes, mutations arbitraires, violences de ses collègues en manifestations … La longue litanie de ces calamités l’ulcère. Alexandre Langlois se syndique. Son action pour entamer la mue de son institution, il la fera sous les couleurs de la CGT-Police puis de Vigi. « Cette bureaucratie étouffe le propre fonctionnement de la police. Ce système a cautionné les violences lors des manifestations de Gilets jaunes. Pire, elle a participé à cette aggravation de la violence dans les manifestations. Elle est muette face à ces débordements », s’indigne Alexandre Langlois, qui ajoute, « elle prend des décisions disproportionnées quand un de ses agents recourt dans le cadre légal d’une intervention à un usage mesuré de la force. Elle déploie des effectifs à outrance, sans avoir une vision concrète sur le terrain. Aujourd’hui, la police ne protège plus les policiers. »
Face à cette hiérarchie sourde aux souffrances des forces de l’ordre et cette instrumentation perverse des élites politiques, la politique s’est naturellement imposée à lui. La scène présidentielle sera son nouvel espace d’expression pour changer les choses. La démocratie et la justice sont deux valeurs qui lui sont chères. Les dernières législations, comme le projet de loi de sécurité globale et le passe sanitaire, n’ont fait que renforcer sa détermination pour la bataille pour l’Élysée. Pour Alexandre Langlois, « tout a été fait en France pour ne plus aller voter. L’expression du peuple français n’est plus écoutée. La démocratie n’est plus écoutée. Les responsables politiques n’agissent plus dans l’intérêt général. La France est une nation éprise de la liberté. Il ne faut pas laisser mourir notre pays. »
Par Maxime Coupeau
Publié le 23 septembre 2021 à 16h00