#seashepherd

biophil@diaspora-fr.org

Pourquoi Paul Watson va-t-il être extradé au Japon et ne sera pas soutenu par la France ?

...Parce que son discours et ses actions sont intolérables pour le pouvoir en place. Point barre

Paul Watson & Lamya Essemlali

Cette excellente interview (début 2024, VOSTFR) nous aide à parfaitement comprendre les enjeux.

"Il y a aujourd'hui trop de monde sur cette planète pour manger du poisson durable.", "8 milliards de personnes ne peuvent pas manger du poisson durable", La meilleure chose que les gens puissent faire pour l'océan c'est juste oublier le poisson", Nous avons besoin d'un moratoire de 75 ans sur les activités de pêche industrielle pour permettre à l'océan de réparer les dommages qu'il a subi et se rétablir" ...et un tas d'autres propos carrément politiquement incorrects !
La France (d'en haut) n'a pas soutenu Julian Assange, elle ne soutiendra pas Paul Watson, et ce pour les mêmes raisons: ces fouteurs de merde ne sont pas les bienvenus.

#PaulWatson #Paul_Watson #Watson #SeaShepherd #sea_shepherd #climat #océans #effondrement #ecoterrorisme #eco_terrorisme #biodiversité #écologie

biophil@diaspora-fr.org

Paul Watson demande l'asile politique en France

Le militant écologiste Paul Watson incarcéré au groenland demande l'asile en France

"Accorder le statut de réfugié politique à Paul Watson, c'est un geste extrêmement fort qui pèsera dans la balance", défend jeudi 17 octobre sur France Culture Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France alors que l’ONG a fait savoir mercredi que le militant écologique demandait l'asile politique à la France.

On imagine mal que la France le lui refuse...

#Watson #PaulWatson #paul_watson #sea_Shepherd #SeaShepherd #politique #écologie #Baleines #chasse #EtatVoyou #Japon #Danemark

tina@diaspora.psyco.fr

Paul Watson sera maintenu en détention jusqu'au 5 septembre.

Pour les conseils (avocats) de Paul Watson, le mandat d'arrêt repose sur des données fallacieuses. "La cour a refusé de regarder les preuves vidéo de la série Whales Wars (qui suivait les activités de Sea Shepherd) qui montrent que les Japonais ont fabriqué des preuves".
"Ces vidéos montrent que le Japon invente des faits pour obtenir l'extradition et la condamnation" de Paul Watson, a souligné Mme Stage, dénonçant un nouveau gage de la faillibilité du système judiciaire nippon.
"Cette affaire est une question de vengeance de la part du système juridique japonais et des autorités japonaises, a estimé l'avocat François Zimeray ; au Japon, il existe une présomption de culpabilité, ce qui permet aux procureurs un taux de condamnation de 99,6%".

#SeaShepherd #Watson #Japon #Danemark

Plusieurs pays continuent de chasser les baleines ou de massacrer les dauphins en toute illégalité, malgré le moratoire international de la Commission baleinière.
Parmi eux, le Japon n'en a rien à foutre, malgré la diminution de consommation de chair de baleine, ce qui rend cette chasse obsolète et inutilement cruelle. Le Japon a à coeur de maintenir ses traditions, même si pour cela il faille oublier une autre tradition, l'honneur des guerriers, et corrompre la justice pour éliminer quelqu'un qui les gêne. Quel qu'il soit.

biophil@diaspora-fr.org

Le Japon demande au Groenland l'extradition du militant anti-chasse à la baleine Paul Watson - La Libre

Paul Watson - Une vie pour les océans - Arte-tv

Comme le dit Paul Watson, activiste des mers fondateur de l'ONG Sea Shepherd : « Plus de baleines = plus de phytoplancton. Plus de phytoplancton = plus de zooplancton. Plus de zooplancton = plus de poissons. »

Bien moins connu que l'Amazonie, le vrai « poumon de la Terre » est invisible à l’œil nu car sa taille est microscopique. Il s’agit du phytoplancton, le plancton végétal constitué de micro-algues et de cyanobactéries. Ces organismes végétaux évoluent dans la partie superficielle des océans qui recouvrent 71% de la surface de la planète, bien loin des 1,4% de l’Amazonie. Absolument essentiel à la vie aquatique comme terrestre, le phytoplancton produit grâce à son activité photosynthétique 50 à 85% de l’oxygène de la planète selon les saisons. En pompant le CO2 et en le transformant en oxygène, il joue aussi un rôle essentiel dans la régulation du climat. Au moins la moitié de l’oxygène que nous respirons est prodiguée par le phytoplancton, le reste provenant des plantes vertes terrestres. Étonnant quand on pense qu'ils ne pèsent que 1% de la biomasse des organismes photosynthétiques.
La photosynthèse du phytoplancton a d’ailleurs été un facteur déclencheur de la production d'oxygène atmosphérique dès le début du Précambrien, il y a plusieurs milliards d’années. C’est cette activité qui aurait permis la diversification évolutive du biote tel qu’on le connaît aujourd’hui. Les périodes de baisse de productivité ou de disparition du phytoplancton auraient également profondément affecté la vie sur Terre.
(source: https://quizanthropocene.fr/quiz/archipel-du-vivant)

Les baleines sont essentielles à la survie du phytoplancton tout comme à la captation du CO2. D’une part, leurs excréments, riches en fer et en azote, font partie de l’alimentation du phytoplancton. D'autre part, elles se nourrissent de ce plancton et capturent ainsi énormément de CO2. Cela fait d’elles d’extraordinaires puits de carbone. Quand une baleine meurt et sombre au fond de l’océan, elle piège 33 tonnes de CO2 en moyenne, supprimant ce carbone de l’atmosphère pendant des siècles. A titre de comparaison, un arbre n’absorbe que jusqu’à 22 kilos de CO2 par an. Sauver une baleine est aujourd’hui beaucoup plus efficace pour le climat que de planter un arbre. (source: https://quizanthropocene.fr/quiz/archipel-du-vivant)

Sauvons Paul Watson !

#paulwatson #océan #réchauffementclimatique #écologie #seashepherd #baleines #Japon #Danemark #climat

paco146@diaspora.psyco.fr

RÉCIT DU MASSACRE DE DAUPHINS DU 6 JUILLET 2024, ILES FÉROÉ.

#Danemark #dauphins #globicéphales #souffranceanimale #écocide #animaux #spécisme #SeaShepherd

Par Lamya Essemlali
Fondatrice et Présidente de Sea Shepherd France

Il est presque 17h00. C’est l’effervescence sur la plage de Hvalvik. Les enfants jouent et courent partout, les adolescents et les jeunes adultes trépignent d’impatience, on sent l’adrénaline qui monte. A l’horizon, la ligne des bateaux commence à être visible. Mon cœur se serre.

Les dauphins sont devant, ils fuient le mur de sons que font les bateaux pour les rabattre vers la baie qui va se remplir de leur sang dans quelques instants.
Ils sont en train de nager leurs dernières brasses, plus jamais ils ne reverront la mer. J’aimerais arrêter le temps, j’aimerais un miracle. Je maudis le Danemark qui mobilise ses frégates militaires pour empêcher nos bateaux d’intervenir comme nous l’avions fait avec succès en 2014, où nous avions sauvé des centaines de dauphins.

Je sais que les globicéphales sont particulièrement solidaires, que quand la première goutte du sang de l’un des leurs sera versée, ils resteront tous. Même ceux qui pourraient fuir.

Je retiens mon souffle, je vais devoir plonger dans l’horreur, ça va être suffocant. Avec Elodie, c’est la troisième fois que nous traversons l’enfer aux côtés des globis, le téléphone que je tiens à la main, diffuse un live sur les réseaux. Je lis les messages en direct de ceux qui en France, loin de tout cela, sont d’un seul coup embarqués avec nous. Nous ouvrons une fenêtre sur le monde.

Les premiers dauphins sont là, il y a très peu de fond, certains s’échouent loin de la berge, ce qui va rendre la mise à mort encore plus compliquée, il n’y a pas assez de personnes sur la plage pour que “ça aille vite”.

J’essaye de suivre certains dauphins en particulier. Qu’ils ne soient pas dilués dans “la masse”. Les premiers sont rabattus sur la berge avec un crochet enfoncé dans l’évent. Ils se débattent et sont achevés avec une lance qui sectionne leur moelle épinière. Un bébé isolé nage seul, perdu, apeuré… des féringiens s’approchent de lui pour lui enfoncer le crochet dans l’évent. A ce moment-là, un globicéphale adulte arrive droit sur eux, il prend littéralement la place du petit qui parvient à s’échapper. L’adulte est massacré… Des gamins marchent dans l’eau près de globicéphales adultes en détresse, ils sont tellement puissants qu’ils pourraient leur briser la nuque en un coup de nageoire mais ils n’en font rien.

J’essaye de suivre le bébé mais je le perds de vue, je ne sais plus où regarder, il y a du sang partout, j’entends les cris et les souffles des globis, les rires des gens, les sourires, je jette un œil aux commentaires furieux et impuissants des gens en France sur le live, certains disent qu’ils n’en peuvent plus et quittent le live. Je ne leur en veux pas, je les comprends. J’espère juste qu’ils seront là quand nous aurons besoin de leur soutien. J’essaye pour ma part de me dissocier mentalement de la scène par moments, comme on reprend sa respiration lors d’une longue apnée dans une mer de sang. Lire les commentaires me fait cet effet. Un dauphin va brutalement me remettre la tête sous l’eau.
Après un premier coup de lance qui l’entaille sur quelques centimètres, un geyser de sang gicle, il se débat. Le type revient à la charge fait une entaille plus grande mais le dauphin continue à se contorsionner. Un autre arrive pour couper davantage, voilà sa tête à moitié découpée, le dauphin continue à respirer et à se débattre. Je franchis alors le cordon de restriction derrière lequel nous sommes censés rester et je m’approche en courant de la berge.

Le dauphin agonise et l’un des hommes s’appuie sur lui, un grand sourire aux lèvres pendant que son comparse enfonce de nouveau sa lance dans le cou charcuté de l’animal.

Les gars finissent par le laisser, vont vers d’autres dauphins mais celui-ci est toujours vivant, je leur hurle de revenir abréger ses souffrances. Une petite fille d’environ 8 ans est aux premières loges, elle se retourne surprise quand elle m’entend hurler. J’ai beau regarder ailleurs, je ne vois que le corps déchiqueté de ce dauphin qui s’accroche à la vie, qui continue de souffler bruyamment par l’évent alors même qu’il est quasiment découpé en deux… Il est mort à présent, mais son agonie s’est imprimée sur ma rétine. Le grindforman (chef de chasse) vient me dire de dégager, il n’apprécie pas que j’aie passé le cordon de sécurité alors qu’il me l’avait interdit, et encore moins que je hurle sur son équipe de bouchers amateurs qui charcutent un dauphin sans même être capables de l’achever.

Le bébé pour lequel le dauphin adulte s’était sacrifié quelques minutes plus tôt est maintenant tiré par des hommes qui l’amènent sur la berge, ils le trainent sur les cailloux, je l’entends crier. Vite que ça se termine….

Au bout de 30 minutes, plus aucun dauphin ne bouge, la mer est rouge et nous sommes, Elodie et moi dans un état second. Je dois conclure le live pour tous ceux qui sont restés à nos côtés jusqu’au bout. Je me raccroche à leur soutien, à leur empathie. A celle d’Elodie et du reste de l’équipe. J’espère que d’une façon ou d’une autre, les globis ont pu sentir que sur cette berge, tous les humains n’étaient pas leurs ennemis.

Je dois reprendre mes esprits car ça n’est pas terminé. Nous devons maintenant suivre les cadavres jusqu’au quai où ils vont être dépecés, des fœtus vont être arrachés du ventre de leur mère et je veux témoigner de ça. La Police nous empêchera de le faire cette fois. La veille, nous avions diffusé des images de fœtus victimes du massacre précédent. Ces images gênent les féringiens… Nous retrouverons quelques-uns des cadavres dépecés et atrocement mutilés le lendemain sur un autre quai où une partie de la viande, pourtant impropre à la consommation est distribuée à tous ceux qui en veulent.

La totalité de ce récit a été filmé, y compris l’intervention de la police qui nous a empêchés de filmer les femelles gestantes. Nous challengerons au Tribunal cette discrimination qui permet aux touristes et aux jeunes enfants d’assister à toute l’opération mais qui nous exclut pour la seule et unique raison, que nous aimons ces dauphins.

Cela fait maintenant deux jours et chaque fois que je ferme les yeux, je continue à voir des dauphins déchiquetés. Je cherche le sens à tout ça. Cela me propulse dans un questionnement que j’ai depuis longtemps. Que sommes-nous venus faire sur cette planète ? Qui sommes-nous ?

J’espère que l’âme des globis s’est élevée au-dessus de tout ça. Mais qu’en est-il de la nôtre ?

L’âme de l’humanité se noie elle aussi dans le sang des dauphins, dans les rires des hommes, des femmes et des enfants qui ne comprennent pas que ce qu’ils font à ces dauphins, ils se le font à eux-mêmes.

Tout comme l’humanité ne comprend pas que la guerre qu’elle mène contre le Vivant, est une guerre contre elle-même. Comment avons-nous pu nous perdre à ce point ? Au bout de 20 ans d’activisme, je n’ai toujours pas la réponse. Mais j’ai une certitude : jamais je n’abandonnerai. Jusqu’à mon dernier souffle, je défendrai l’océan. Le servir donne du sens à un monde qui n’en n’a plus.

Source: mail list

paco146@diaspora.psyco.fr

CAPTURES DE DAUPHINS : UNE FERMETURE HISTORIQUE D’UN MOIS QUI NE CHANGERA RIEN À L’HISTOIRE, À MOINS QU’ONGs ET PÊCHEURS NE SE PARLENT ENFIN.

#pêche #dauphin #biodiversité #océan #massacre #fr #Seashepherd

Communiqué de presse / 22 janvier 2024.

Aujourd’hui, la décision du Conseil d’État entre en vigueur. Le Golfe de Gascogne est interdit aux engins de pêche impliqués dans les captures de dauphins. Cette mesure d’urgence intervient au bout de plusieurs années pendant lesquelles les scientifiques et les ONGs n’ont cessé d’alerter sur le fait que le nombre de dauphins tués par les engins de pêche chaque année (nombre qui ne cesse d’augmenter d’année en année) est intenable pour la survie de la population. Malgré l’évidence, nous sommes face à un mur de déni et une diabolisation des ONGs, savamment orchestré par les Comités des Pêches pour empêcher tout dialogue constructif et détourner l’attention de leurs propres manquements et de leurs propres mensonges. On sait déjà que ce mois de fermeture n’entraînera pas de baisse significative des captures, (..)

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

UNE ORQUE DANS LA SEINE

Vous êtes nombreux à vous émouvoir et à vous inquiéter du sort d'une #orque qui évolue dans la #Seine depuis plusieurs jours et dont l'état de santé se dégrade au point que son pronostic vital est désormais engagé.
De nombreux messages nous interpellent sur la façon de lui venir en aide.

Orque dans la Seine

Tout d'abord, la priorité est que chacun garde ses distances. Si la curiosité est compréhensive, celle-ci est aussi invasive. La loi interdit de déranger intentionnellement les mammifères marins mais nous en appelons également à la responsabilité de tous ceux qui "lui veulent du bien". En effet, comme souvent, aimer les animaux sauvages, c'est les aimer de loin. C'est particulièrement le cas pour les animaux blessés, malades ou en détresse pour qui une dose supplémentaire de stress peut être fatale.

Voilà qui complique donc énormément la prise de décision sur la meilleure chose à faire pour lui venir en aide. L'approcher pour tenter de l'aider à rejoindre la mer est tentant mais pourrait aussi avoir des conséquences dramatiques et précipiter sa fin s'il s'avérait que le stress provoqué par l'opération était trop important. Dans le même temps, une orque ne peut rester qu'un temps limité en eau douce et des mycoses sont déjà visibles, témoignant de la dégradation de l'état de sa peau, au même titre que son état général. Son aileron dorsal est désormais complètement affaissé, en raison de la faible profondeur du fleuve qui ne permet pas à l'orque de faire des plongées suffisamment profondes. Cet aileron dorsal affaissé se retrouve chez toutes les orques captives, confinées dans des bassins qui ne répondent pas à leurs besoins physiologiques les plus élémentaires. Il est donc essentiel que cette orque puisse rejoindre la mer au plus vite pour avoir une chance de survivre.

Les membres du #GECC (Groupe d’Etudes des Cétacés du Cotentin) multiplient les missions d’observations et ont fait part de leurs grandes inquiétudes que nous partageons. Les scientifiques et spécialistes se réunissent ce jour avec les services de l’état pour voir si des actions sont possibles et si le rapport bénéfice/risque est en faveur de l'orque. La triste réalité est qu'aucune décision n'est simple à prendre et aucune ne peut garantir que l'orque survivra.

Beaucoup s'interrogent sur les raisons de la présence de cette orque dans la Seine. Plusieurs hypothèses sont possibles mais là encore, aucune certitude. Il se peut que ce jeune mâle ait été chassé de son groupe par la #matriarche à la mort de sa mère, ou encore qu'il ait été exclu en raison d'une maladie. Les orques forment des groupes dont les mœurs et les structures sociales sont complexes. Nous peinons à les appréhender dans leur globalité et les observations à long terme en milieu naturel, seules à mêmes de comprendre leur vraie nature, sont difficiles à réaliser.

Quelles que soient les raisons de la visite de cette représentante du plus grand prédateur des océans, elle nous interpelle.
Sa visite impromptue nous rappelle que l’ #océan est peuplé de créatures merveilleuses dont nous avons tendance à oublier l'existence et qui sont pourtant directement impactées par nos modes de vie et nos choix de consommation : surpêche, pollution, saumon d'élevage dont la consommation explose et dont l'impact sur les orques risque d'être fatal. (Voir notre campagne #VirusHunter). Chaque jour, #orques, #dauphins, #baleines et #requins meurent loin de nos yeux et de nos consciences sans que nous ne percevions le lien qui nous unit, pour le meilleur et pour le pire. Cette orque qui vient jusque dans nos villes est malgré elle, une ambassadrice de l'océan, représentante de la beauté du monde marin dont nous nous sommes coupés. Nous espérons de tout cœur qu'elle survivra à son incursion dans les terres et qu'elle ne connaitra pas une fin tragique. Mais quelle que soit l'issue, peut être aura-t-elle aidé à toucher le cœur des gens afin qu'ils protègent mieux le monde dont elle vient, l'océan, notre berceau à tous.

#SeaShepherd