#insulte

tina@diaspora.psyco.fr

«Grosse pute» ne serait pas une insulte sexiste.

Pour la justice, ça dépend du contexte.

Message de l'OPJ croyant avoir raccroché :
«C’est vraiment une pute. […] Putain, elle refuse la confront en plus la pute. Comme par hasard. En fait c’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr. […] Putain, grosse pute», [disait-il, donc] avant de raccrocher correctement le combiné.

Si le contexte est si important, peut-on supposer qu'en parlant au téléphone avec une tierce personne et lui disant : "Oui, je serai en retard, je suis bloqué au croisement par une bande de gros enculés qui n'ont rien d'autre à foutre qu'à nous casser les burnes parce que je roulais à 35 au lieu de 30 kmh, m'attend pas" ne serait pas ni une insulte homophobe ni un outrage à agents, parce que ne s'adressant pas directement à eux ?... 🤔

#justice #sexisme #insulte #impunité

salinger3@diaspora-fr.org

A QUOI S'EXPOSE-T-ON EN INSULTANT EMMANUEL MACRON SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX?

Une femme a été interpellée la semaine dernière dans le Pas-de-Calais à la suite d’un message publié sur Facebook où elle qualifait le chef de l’Etat d’"ordure". Mais quelle peine encourt-elle?

Trois policiers sont venus à son domicile pour l'interpeller trois jours après sa publication. Cette action faisait suite à une plainte déposée contre X par Guillaume Thirard, le sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Omer.

La loi de #1881 sur la liberté de la presse reste le moyen privilégié du président de la République pour se défendre d’une injure - à savoir, "toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait".

L’article 33 ne lui est pas réservé et englobe tous les citoyens, dont les ministres, les représentants de l'autorité publique, des armées, de l’administration ou des instances judiciaires.

Ce texte n’est pas spécifique aux agissements en ligne, mais inclut les injures proférées par voie électronique. Une catégorie qui intègre les publications sur les réseaux sociaux car accessibles depuis une connexion internet, détaille Numerama. La sanction encourue peut atteindre 12.000 euros d’amende.

Cette peine peut être portée à un an d’emprisonnement et 45.000 euros dans le cas d’injures liées à l’origine, l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. Il en va de même dans le cas de propos ciblant le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou un handicap.

Une seconde loi peut être invoquée par le chef de l’Etat en cas de messages insultants: l’article 433-5 du Code pénal encadrant le délit d’outrage.

"Constituent un outrage puni de 7500 euros d'amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie", indique le premier alinéa de l’article.

Ce texte prévoit qu’en cas d’outrage envers une personne dépositaire de l’autorité publique - ce qui est le cas d’Emmanuel Macron - les sanctions sont augmentées à un an d’emprisonnement et à 15.000 euros d’amende.

Ce texte sanctionne des propos publics. Il est donc important de garder en tête qu’une publication sur les réseaux constitue un écrit public, et non privé. Dans le cadre privé, les injures ne relèvent que d’une contravention de 38 euros.

https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/a-quoi-s-expose-t-on-en-insultant-emmanuel-macron-sur-les-reseaux-sociaux_AV-202303300506.html

#insulte #injure #droit #amende #contravention #invective

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/affaire-mila

#AffaireMila, cyber-harcèlement, #misogynie, technologie, #laïcité: vers une nouvelle culture de l' #insulte?

Mila a nouveau sur le devant de la scène enflamme une fois de plus les passions. Pourquoi?

La sortie du livre de Mila « Je suis le prix de votre liberté » la semaine dernière a coïncidé avec le procès de 13 des dizaine de milliers d’individus qui depuis Janvier 2020 lui promettent l’acide, le viol et la mort pour avoir insulté la #religion musulmane et remis au centre de la scène la jeune fille déscolarisée et interdite de vie sociale pour cause de menace aujourd’hui âgée de 18 ans. Cette même semaine, Arte a diffusé le documentaire « #HastagSalepute » réalisé par les journalistes et militantes #FlorenceHainault et #MyriamLeroy consacré au #cyber-harcèlement contre les femmes dans lequel Mila ne figure pas et, toujours cette semaine, jeudi dernier, l’une des femmes interviewée dans ce documentaire, la journaliste #LaurenBastide, publiait sur Instagram un post annonçant qu’elle refusai de soutenir publiquement Mila qu’elle considère comme #islamophobe et dénonçait la récupération de la jeune fille par l’ #extrême-droite. Hier enfin ce samedi, durant ce que l’on appelait autrefois la #gaypride et aujourd’hui la #marchedesfiertés, signe que l’on est plus là pour rigoler du tout, quelques incidents et agressions ont eu lieu à Metz et Paris, quand des trans, dans un cas et un groupe de #maghrébins #LGBTQ dans l’autre s’en sont pris à des manifestants affichant leur soutien à Mila. Etrangement, #Mila devenu figure clivante du nouveau paysage culturel et médiatique, se situe de façon complexe au centre de plusieurs questions centrales, « au cœur de la colère du pays », comme elle l’écrit elle-même au début de son livre. Pourquoi se distingue-t-elle ainsi des autres femmes harcelées ? Y a-t-il une spécificité Mila ? Quelle nouveau type de culture incarne-t-elle ?

Pour aller plus loin
"De l’affaire Mila à l’affaire d’État" par Benjamin Sire, Le Figaro, 31 janvier 2020.

#podcast #baladodiffusion #franceculture #france-culture #islam #religion #droitaublasphème