#sexisme

dunoir@diaspora-fr.org

#Féminicide #Féminisme, #Sexisme, #Police #TechniquePolicière

Complicité de féminicide ?

Dans le Var : la police intervient pour des violences sexistes, saisit plusieurs armes détenues illégalement, mais laisse le mari libre. Il assassine sa femme quelques minutes plus tard.

Ce vendredi 2 février, à Sanary-sur-Mer, dans le Var, la police intervient au domicile d’un couple, à l’appel de l’épouse, âgée de 64 ans. Dans un communiqué, le procureur ose encore parler d’une intervention policière dans le cadre d’un «différend conjugal», alors même que la femme a été assassinée, poignardée par son mari, quelques minutes seulement après l’intervention inutile des forces de l’ordre.

Refusant de déposer plainte, les policiers n’ont pas cherché à la mettre en sécurité. D’autant que le mari, ne cherchant même pas à dissimuler son niveau de dangerosité auprès des policiers, leur a remis «spontanément» plusieurs armes et munitions détenues illégalement. Rappelons que ce seul fait de détention illégale d’armes est une infraction qui peut, à elle-seule, justifier l’interpellation et des poursuites judiciaires à l’encontre du mis en cause. Les raisons juridiques ne manquaient donc pas pour l’interpellation de cet homme, au moins temporairement, pour éviter ce féminicide. Mais là n’est pas la priorité de la police, qui est repartie en le laissant tranquille. Provoquant la mort de sa compagne. Les agents se sont-ils identifiés à cet homme masculiniste et détenteur d’armes ?

Quand on connaît la répression féroce qui s’abat sur le moindre écologiste considéré comme éco-terroriste dans une manifestation champêtre, il semble invraisemblable qu’un homme pris en flagrance lors d’une scène de violence sur son épouse et possédant des armes et munitions détenues illégalement, ne soit même pas auditionné.

Une enquête administrative a été ouverte «afin de déterminer si les règles d’intervention et de traitement de ce type de situation ont été respectées. Une enquête administrative, parallèle à l’enquête judiciaire, a été ordonnée par le directeur interdépartemental de la police», précise le parquet. Comme si le ministère public croyait encore que sa police respecte la moindre règle et la moindre loi ! Comble de l’indécence.

C’est une affaire tragique, une de plus, qui a conduit à la mort brutale d’une femme du fait d’être une femme, alors que celle-ci aurait pu être évitée. Si seulement la police avait simplement fait le travail qu’elle prétend faire… Cette tragédie reflète encore une fois le mépris total des forces de l’ordre pour les personnes victimes de violences sexistes et sexuelles. Refus de prendre les plaintes, refus d’intervenir, accueil insultant… les témoignages de la #misogynie et du sexisme de la police sont plus que nombreux, ils sont la norme ! Mais cette norme est #criminelle. À ce niveau de #complaisance, peut-on encore considérer qu’il s’agit d’une simple incompétence et non pas d’actes de #complicité ?

En 2020, une enquête du monde révélait que «35 % des féminicides ont été perpétrés alors que les victimes avaient déjà subi des violences physiques, psychologiques et / ou sexuelles. Environ 75% de ces femmes avaient déposé une plainte auprès des forces de l’ordre, soit environ 18% de l’ensemble des victimes d’homicides conjugaux».

C’est déjà le 15ème féminicide de l’année 2024, recensé par le collectif Nous Toutes. La «première cause du quinquennat» a sombré dans l’oubli depuis bien longtemps, et le gouvernement priorise la répression des étrangers, des pauvres, des chômeur-ses… et avant toute chose, il protège le grand #capital.

Ne nous faisons aucune illusion, la police n’a jamais eu pour vocation de protéger les personnes sexisées et plus largement toutes les personnes victimes de l’oppression patriarcale et raciste. La police a pour unique fonction, tout comme la justice, de protéger l’ordre établi et la classe dominante. N’attendons pas qu’elle nous protège.

Sources :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/08/02/feminicides-en-2020-pres-d-une-victime-sur-cinq-avait-porte-plainte_6090306_3224.html

https://www.leparisien.fr/faits-divers/apres-un-feminicide-dans-le-var-une-enquete-administrative-visant-la-police-ouverte-03-02-2024-Z47IGPR3VBFBRGWMD4VORALPXA.php

tina@diaspora.psyco.fr

«Grosse pute» ne serait pas une insulte sexiste.

Pour la justice, ça dépend du contexte.

Message de l'OPJ croyant avoir raccroché :
«C’est vraiment une pute. […] Putain, elle refuse la confront en plus la pute. Comme par hasard. En fait c’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr. […] Putain, grosse pute», [disait-il, donc] avant de raccrocher correctement le combiné.

Si le contexte est si important, peut-on supposer qu'en parlant au téléphone avec une tierce personne et lui disant : "Oui, je serai en retard, je suis bloqué au croisement par une bande de gros enculés qui n'ont rien d'autre à foutre qu'à nous casser les burnes parce que je roulais à 35 au lieu de 30 kmh, m'attend pas" ne serait pas ni une insulte homophobe ni un outrage à agents, parce que ne s'adressant pas directement à eux ?... 🤔

#justice #sexisme #insulte #impunité

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Panot : La guerre contre l' #école publique doit cesser !
https://peertube.stream/w/p7SBj8rMa1SNBFQnYtbPwQ
L'école, priorité affichée par #Macron, nous rappelle ce journaliste...

J'adore ce type discours #politique : priorité ? mais en quoi ? C'est sa #destruction qui est la priorité ?
Il est temps de dégager les #droites du pays, car c'est la dernière étape avant la fin des services publics #Français...
#Mensonge #Stanislas #Éducation #Droite #Extrême-droite #FN #RN #Sexisme #Homophobie #Macron #Enfants #France #ServicePublic

d3@diaspora.psyco.fr

C'est assez sidérant

de voir la mansuétude qu'on a en France, pour Gérard Depardieu. Comme si le fait d'avoir une longue carrière au cinéma devait excuser des comportements et des propos violents envers les femmes, d'autant plus grave qu'ils s'inscrivent dans un rapport de force défavorable aux victimes - mais n'est-ce pas toujours le cas ?
On peut certes arguer de la présomption d'innocence face aux accusations de viols, au même titre qu'elle bénéficie à des types comme Darmanin ou Branco.
Toutefois, je ne comprends pas qu'on puisse soutenir un individu qui se permet des propos graveleux envers une fillette. La sexualisation d'une enfant n'est jamais anodin.
Le plus grave est de prétendre défendre l'art, la liberté d'expression et - tant qu'on y est - l'honneur de la France, en soutenant ce sinistre personnage.

Je me permets juste une question : "Un migrant faisant face à de telles accusations et ayant tenu de tels propos, bénéficierait-il, dans les forums et sur les réseaux sociaux d'une telle mansuétude" ?

#depardieu #cinéma #sexisme #violencesfaitesauxfemmes #violences-sexuelles #pédophilie

entreleslignesentrelesmots@diaspora-fr.org

Marre du rose. Jouets : stop aux stéréotypes sexistes !

À l’approche de Noël, la distinction entre les rayons de jouets pour « filles » et les rayons pour les « garçons » s’accroît. Rose pour les filles, bleu pour les garçons. La campagne Marre du Rose, créée avec Pépite Sexiste et Les Chiennes de Garde, vise à lutter contre le sexisme dont les grandes enseignes font preuve.

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/22/marre-du-rose-jouets-stop-aux-stereotypes-sexistes/

#féminisme #sexisme

socialisme_libertaire@diaspora-fr.org

🔴 L’amicale du capitalisme barbare...

" Javier Milei est le nouveau président d’extrême-droite en Argentine, élu le 19 novembre. Il propose un «plan tronçonneuse» ultra-violent socialement pour réduire brutalement les dépenses publiques, en supprimant purement et simplement les ministères de l’éducation, de la Santé, des Femmes… ... "

▶️ https://contre-attaque.net/2023/12/10/lamicale-du-capitalisme-barbare/

#Macron #Argentine #javiermilei #extrêmedroite #sexisme #climatosceptique...

xrlavache@diaspora.psyco.fr
dunoir@diaspora-fr.org
#Gouvernement, #Sexisme #Loi #Viol

La France refuse que la notion de consentement caractérise le viol au Parlement Européen

Depuis le 8 mars 2022, un projet de loi présenté par la Commission Européenne prévoit d’harmoniser les législations des pays européens concernant les violences faites aux femmes. Le texte fait plutôt consensus, sauf sur un point bien précis : l’adoption d’une définition commune du viol entre les états membres. L’article 5, qui fait particulièrement débat, entérinerait la notion de consentement dans la définition juridique du viol. Ainsi, tout acte sexuel non-consenti par la victime serait considéré comme un viol.

Qui, parmi les pays membres de la Commission, refuse de voir cette avancée judiciaire pour les droits des femmes ? Serait-ce un pays qui a au sein de son gouvernement un agresseur sexuel ? Serait-ce un pays où en moyenne 10 femmes sont victimes de viol et/ou de tentative de viol par heure ? COCORICO ! Et oui, c’est bien la #France ! Avec elle, la #Pologne, la #Hongrie ou encore la #République-Tchèque méprisent le combat mené par les féministes depuis des années. À titre de rappel, la Loi française définit le viol comme un acte de pénétration sexuelle commis sous la menace, la contrainte, la violence ou la surprise. Le consentement de la victime n’est absolument pas considéré comme central. Rappelons qu’en France toujours, 0,6% des plaintes pour viol aboutissent à une condamnation.

Que cherche donc à protéger ce gouvernement alors que Macron, à peine élu, racontait vouloir faire de la lutte contre les #violences faites aux #femmes un élément central de ses quinquennats ? Pas les victimes de violences en tout cas.

Retrouvons-nous le 25 novembre, journée de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, afin de revendiquer le consentement libre et éclairé comme élément central du crime et mettre fin à toutes les violences patriarcales.

Sources : Le Monde, Les Grenades

namas@diaspora-fr.org

Un kit affiche-brochure-livret... #violencesfaitesauxfemmes #sexisme

Une femme sur cinq de 18 à 64 ans a subi du #harcelement sexuel au cours de sa vie professionnelle (IFOP). La #Fonctionpublique est un secteur aggravant par rapport aux autres secteurs professionnels, notamment suite à un moindre degré de mobilité : les fonctionnaires représentent 16,5 % des victimes, alors que celles-ci et ceux-ci représentent 13 % de la population générale de l’étude (…).

https://www.centre-hubertine-auclert.fr/egalitheque/publication/kit-daction-contre-les-violences-sexistes-et-sexuelles-au-travail