#nouvellerussie

salinger3@diaspora-fr.org

Transnistrie : pourquoi la guerre en Ukraine suscite l’inquiétude pour ce territoire de Moldavie

Prorusse, la Transnistrie s’est autoproclamée pays indépendant en 1992. Elle a un nom (« république transnistrienne de Moldavie », dont l’acronyme local est « #PMR »), une capitale (#Tiraspol), un président (Vadim Krasnoselsky), une Constitution, un Parlement, une banque centrale, une monnaie (le rouble transnistrien), un système éducatif propre, et un drapeau orné d’une faucille et d’un marteau, vestiges soviétiques. Elle n’est cependant pas reconnue par l’ONU, ni par aucun Etat.

Sur ses quelque 500 000 habitants, un tiers est d’origine roumaine, et deux tiers sont russes et ukrainiens. Ils parlent le russe, là où les Moldaves de l’autre rive du Dniestr parlent le roumain.
(...)

Avant même la dislocation de l’URSS, la #Moldavie était déchirée entre l’est et l’ouest du Dniestr. Dès 1990, la #Transnistrie, avait décidé de faire sécession du reste de la République socialiste soviétique de Moldavie, dont elle redoutait un rapprochement avec la Roumanie, et demandé à devenir une enclave russe. A Moscou, le pouvoir a refusé cette possibilité.

En 2006, à l’occasion d’un référendum dont le vote n’a pas été reconnu, la Transnistrie a demandé son indépendance et son rattachement à la Russie, qui ne l’a jamais reconnue comme un Etat indépendant.

Les liens de la région avec Moscou sont cependant étroits. La Russie finance en partie cet « Etat fantôme » et lui fournit par exemple gratuitement du gaz (dont le coût est imputé à la dette moldave). Cela permet, entre autres, aux entreprises du territoire séparatiste de produire à moindre coût.

Sur le volet militaire, au moins 1 500 militaires russes sont déployés en Transnistrie depuis 1992, dans le cadre de ce que Moscou appelle une « mission de maintien de la paix », et la Russie a une base militaire à Tiraspol. Le départ de ces troupes fait partie des exigences répétées de Chisinau. Par ailleurs, d’importants stocks d’armes et de munitions soviétiques se trouvent toujours sur ce territoire.

(...)

Pour l’heure, les combats n’ont pas franchi la frontière entre l’Ukraine et la Transnistrie. Les déclarations, la semaine dernière, d’un général russe ont néanmoins laissé entendre que la Moldavie pourrait être une cible du Kremlin.

Le général Roustam Minnekaïev, commandant adjoint des forces du district militaire du Centre de la Russie, a affirmé que Moscou voulait s’emparer de tout le sud de l’Ukraine afin d’avoir un accès direct à cette enclave séparatiste. Son discours dépeignant la population russophone de Moldavie comme victime d’« oppression » n’était pas sans rappeler l’un des prétextes invoqués par Moscou pour intervenir en Ukraine et « défendre » la minorité russe.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/27/transnistrie-pourquoi-la-guerre-en-ukraine-suscite-l-inquietude-pour-ce-territoire-de-moldavie_6123890_3210.html

#roumanie #ukraine #nouvellerussie #guerre #invasion #néocolonialisme #impérialisme #poutine

salinger3@diaspora-fr.org

Et voilà que l #ossetie du sud ( république autoproclamée qui a fait sécession de la #georgie ) demande à être rattaché à la #russie via un referendum

Haha. On ne l'avait pas vu venir ( c'est le projet #nouvellerussie )

#poutine va donc poursuivre son attaque des pays environnants partout où il y a des poches russophones qui veulent faire sécession)

Tout ressemblance avec l annexion des #Sudètes par #Hitler serait fortuit. Haha

#ukraine #donbass #crimee

salinger3@diaspora-fr.org

Vladimir Poutine déclara en 2005 que la chute de l’URSS avait été la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle.

L’idée que la renaissance impériale russe passe par le contrôle de l’Ukraine est au cœur de la conception poutinienne des relations internationales. Ce principe géopolitique explique l’opposition farouche de la Russie de Poutine aux présidents prooccidentaux Iouchtchenko, Porochenko et Zelenski et la politique agressive menée par la Russie contre l’Ukraine après la révolution orange de 2004 puis surtout après la révolution de Maidan de 2014.

Après avoir réglé en grande partie la question tchétchène, la Russie n’hésita plus à recourir à des interventions armées au service de forces pro-russes au sein de certains États de l’ancien espace soviétique. C’est ainsi qu’en 2008, la Russie mena une guerre éclair contre la Géorgie afin d’empêcher la reprise de contrôle de Tbilissi sur l’Ossétie du Sud. La Russie reconnut alors l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, mettent en cause l’intégrité territoriale de la Géorgie.

En 2014, la Russie annexa la #Crimée et #Sébastopol qu’elle venait de prendre à l’ #Ukraine puis elle intervint dans le #Donbass afin de protéger les républiques autoproclamées de #Donetsk et de #Lougansk contre l’offensive ukrainienne. La Russie évita toutefois de reconnaître l’indépendance de ces deux républiques du Donbass afin d’en faire une monnaie d’échange dans le conflit en cours.

La Russie n’a pas hésité à annexer la Crimée, un territoire officiellement ukrainien. C’est aussi dans cette perspective que, dans le cadre du conflit ukrainien en décembre 2021, la Russie a demandé d’une part que les USA retirent leurs troupes et leurs matériels des pays d’Europe de l’Est, et ce alors même que ceux-ci font partie de l’OTAN ; et d’autre part que l’Ukraine ne puisse jamais faire partie de l’Alliance Atlantique.

La Russie apparaît ainsi comme une puissance révisionniste, mais a-t-elle les moyens de ses ambitions ? L’avenir proche le dira sans doute.

https://www.contrepoints.org/2021/12/28/418052-chute-de-lurss-il-y-a-30-ans-une-catastrophe-geopolitique

Vu que personne n'a réagit, Poutine a décidé de reconnaitre l'indépendance des républiques de Donetsk et Lougansk puis d'attaquer l'Ukraine et de marcher vers Kiev pour en destituer son président.

Vu que personne ne réagit....pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?

#poutine #nouvellerussie #urss #neocolonialisme #expansion #guerre #otan

salinger3@diaspora-fr.org