#crimée

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Faut-il tailler les #tomates : la #réponse de #PascalPoot - Les #graines de Pascal #Poot

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https://www.youtube.com/watch?v=Hn9EodQ8nZw

Dans cette #vidéo tournée début #Août, Pascal Poot aborde le #sujet de l' #importance de ne pas #tailler ni #tuteurer les tomates.
Il expérimente depuis plusieurs décennies une façon différente de #cultiver #naturellement les tomates et #divers #légumes dans son #potager.
Description de la tomate Noire de #Crimée au Potager de #Santé.
https://www.lepotagerdesante.com/

#jardiner #jardin #senourrir #nourriture

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« Je soutiens Poutine, ça fait de moi un monstre ? » : une journée dans une épicerie russe

#ColineRenault

Un an après le début de l’invasion en Ukraine, que se dit-on dans une épicerie russe à Paris ? On y croise une vendeuse certes avenante, mais particulièrement favorable au Kremlin, des Russes plutôt mal à l’aise, un éditorialiste d’extrême droite, et… deux Ukrainiennes. Reportage.

Elena* fond en larmes. « Je suis #russe, et alors ? » Nous sommes dans une minuscule épicerie russe de l’est parisien, devanture élégante, presque snob, intérieur soigné, mais pas aseptisé. Une avalanche de friandises multicolores scintillent sur les étals. Il y a les œufs russes et les samovars, et puis ce mannequin vêtu d’une tenue traditionnelle dans la vitrine, seule touche un peu kitsch qui donne à l’endroit quelque chose d’authentique… Bref : quelque chose de russe.

La vendeuse vient d’ouvrir ; elle refuse d’abord de parler. Des journalistes, elle en a vu défiler. En revanche, elle veut bien nous montrer ses produits : les truffes de #Moscou, du champagne de #Crimée, du vin géorgien, du riz ouzbek, du fromage de Riga, du tarama biélorusse… et des gâteaux de Kiev. Cette liste, finalement, la fait craquer, les larmes dévalent ses pommettes hautes et elle finit par avouer sans même qu’on l’ait interrogée : « Oui, je soutiens #Poutine, et alors ? Ça fait de moi un monstre ? » Elle, sans doute pas. Mais que dire du chef du Kremlin ?

En #Russie, un an après le début de l’invasion, trois quarts des habitants sont favorables à la politique de Vladimir Poutine. Difficile de savoir où se situent les quelque 50 000 membres de la diaspora établis en France. Il y a bien sûr les libéraux, qui ont fui le pays après le début du conflit en #Ukraine ; Des artistes, des intellectuels… Mais quid du reste de la communauté ? « C’est 50–50 », estime Elena, qui évacue le sujet. « Pas de politique dans cette boutique ! » Vraiment ? Un instant plus tard, trois jeunes hommes goguenards ouvrent la porte en lançant : « Slava Ukrainya ! » (« Gloire à l’Ukraine ! ») Ils s’esclaffent, très fiers de leur blague. Mais Elena fait les gros yeux. Depuis le début de la guerre, elle dit avoir été agressée au moins à trois reprises. « C’est vraiment pas facile », soupire-t-elle, fourrant dans les mains des poignées de chocolats, les meilleurs de Moscou.

Retour soviétique

Dans le creux de l’après-midi passent quelques clients, des riverains parisiens, très « citoyens du monde ». Elena offre son café, un, deux, des sablés, des chocolats, elle veut partager, faire goûter, une façon pour elle de défendre son pays natal. « Vous voyez ? La Russie, c’est tout ce qu’il y a dans ce magasin. C’est 163 peuples. Mes clients, je leur dis : « Nous sommes comme au temps de l’URSS : tous frères et sœurs ». Comme un certain nombre de Russes, Elena croit encore en l’ #Union Soviétique, à la Russie éternelle. Bien au-delà de la propagande, c’est une conviction profonde, viscérale. Elle semble de bonne foi quand elle raconte l’incroyable diversité et richesse de ses peuples ; elle-même est tatar, elle a grandi à Oufa dans une famille musulmane, mais ses sœurs sont converties à l’orthodoxie, ce qui n’a pas posé de problèmes aux aînés « tant qu’elles restaient des gens bien ».

La vendeuse a lu Zola, Rabelais, Balzac, cite Louis de Funès et Saint-Exupéry. Elle est venue en France en 2005 pensant que tous les hommes ressemblaient à Belmondo, s’est mariée avec un Français – qui ne ressemble pas vraiment à Belmondo. D’abord caissière à Auchan, elle a gravi les échelons pour devenir directrice adjointe du magasin, avant de démissionner pour ouvrir son épicerie : le projet d’une vie. L’inauguration est prévue en mars 2022, quelques jours après le début de l’invasion russe. Elle n’en dort pas la nuit, persuadée que les banquiers vont renoncer. La boutique prend alors un nouveau sens : défendre la culture russe au-delà des conflits.

Une jeune fille entre dans la boutique et remplit son tote-bag d’étudiante de salade olivier, de cornichons et de plombir, une glace à l’amande, à l’aise, comme chez elle. Née à Moscou, elle a grandi en France de parents russes, et lorsqu’elle évoque le conflit, quelque chose en elle semble résister, la peur de trahir, peut-être l’orgueil : « Je ne vais pas renier mes origines », répète-t-elle. Au début de la guerre, des camarades de classe l’ont traitée de terroriste. « La politique ça ne me concerne pas. La Russie, c’est mon sang, ma famille. »

Quant à cette grande femme élégante qui sort avec précipitation de la boutique, elle balaie les questions en secouant la tête comme pour chasser une mouche agaçante : « De toute façon, les Français, vous détestez Poutine », soupire-t-elle.

Fierté amère

N’y a-t-il pas quelqu’un, dans cette boutique, pour condamner la guerre ? Il y a bien Benoît, qui vient acheter des œufs de saumon pour sa compagne Olga. Il a rencontré cette ex-moscovite sur internet, une artiste, une libérale, opposante résolue à Poutine, mais qui refuse de parler du conflit, même avec son conjoint. Trop douloureux. Elle appelle sans cesse sa famille restée au pays, qui elle soutient la guerre menée par le Kremlin. « C’est très compliqué de manifester son soutien à l’Ukraine sans renier ses origines », analyse Benoît. Depuis l’invasion, le patriotisme a pris un goût amer et critiquer Poutine revient à renoncer à la grandeur d’un pays qu’on se refuse à désavouer.

Elena se met à ses commandes : les produits ne viennent pas directement de Russie, mais sont importés d’Allemagne, où une entreprise fabrique des produits slaves aux normes européennes. Puis elle se détache, mal à l’aise dans le silence de l’après-midi. « Les Ukrainiens avaient tout ce dont ils avaient besoin au temps de l’URSS. Tout le monde vivait bien. Pourquoi ils nous rejettent maintenant ? ». Ils avaient tout… sauf de la nourriture, pour qui connaît l’histoire des grandes famines qui ont meurtri l’Ukraine dans les années 30, faisant des millions de morts.

Elena poursuit en évoquant ce client, qui lui a un jour dit « La Russie, c’est la nostalgie ». « Comment ça la nostalgie ? », s’emporte-t-elle. « La Russie n’est pas terminée. La Russie est grande, la Russie c’est l’avenir. Poutine, le sait. Lui, au moins, il nous défend. » Elle s’interrompt pour saluer le nouvel arrivant, un voisin, éditorialiste pour des journaux « pas trop en désaccord avec la Russie » – comprenez, l’Incorrect et Boulevard Voltaire. Affable, il s’essaie à une analyse acrobatique du conflit : « Rien n’est noir ni blanc. La situation est complexe ». Un adjectif bien commode.

Le retour des Ukrainiens

Elena, elle, se lâche. La vendeuse accueillante qui nous a généreusement gavés tout un après-midi de friandises livre le fond de sa pensée ; mot pour mot, la propagande du Kremlin – il faut défendre le #Donbass, c’est atroce ce que l’armée ukrainienne fait là-bas, d’ailleurs le problème, « ce ne sont pas les Ukrainiens, ce sont les nazis », oui, les mêmes qui l’ont privée de ses grands-pères en 45, ils sont désormais légion en Ukraine, il existe même un proverbe ukrainien qui appelle à « pendre tous les Russes », et puis, elle a rencontré une femme, originaire d’Odessa , qui lui a assuré que ceux qui ne parlent pas ukrainien y sont désormais enlevés et torturés.

Le jour tombe. La tension monte. Elena veut nous convaincre. Deux femmes pénètrent dans la boutique, elles parlent russe. Elles sont ukrainiennes, et tombent dans les bras d’Elena qui les salue chaleureusement et assure la traduction : elles viennent acheter du Kvas, cette boisson si populaire en Ukraine, enfin en Russie, on ne sait plus trop, elles ont appris le russe à l’école, toute leur famille est en Russie, elles n’ont rien contre leurs voisins. Elena les embrasse et les raccompagne à la porte. « Pour des Ukrainiennes, elles n’ont pas l’air de vouloir vous pendre ! », lui fait-on observer. Un peu désarçonnée, l’épicière bafouille ; non, elle n’en veut pas aux Ukrainiens, seulement aux nazis, les Ukrainiens eux, ont tous deux bras deux jambes, (sauf les blessés, est-on tenté de rétorquer) il faut les sauver du nazisme. Et d’ajouter : « Je ne dis pas tout ça parce que je suis russe, vraiment. Mais on ne dit pas de mal de sa mère, même quand elle se comporte mal ».

#CharlieHebdo

salinger3@diaspora-fr.org

Boum anniversaire Poutine

Inauguré par Vladimir #Poutine en 2018, le pont de Crimée qui traverse le détroit de Kertch est l’un des symboles de l’annexion par les Russes de ce territoire en 2014. C’est le plus long pont d’Europe : 19 kilomètres. Construit à grands frais sur ordre de Vladimir Poutine, le pont sert notamment au transport d’équipements militaires russes pour l’armée russe combattant en Ukraine. La Crimée est employée comme base arrière logistique par l’armée russe depuis le début de l’invasion en Ukraine.

#ukraine #crimée #russie #invasion #pont #kertch

bliter@diaspora-fr.org

3e #guerre #mondiale : le #discours-choc que les #français ont besoin d'entendre - #Union #Populaire #Républicaine

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00:00 La #situation #internationale s’aggrave
00:17 À l’ #ONU, le #président #Poutine annonce la tenue de #referendums
01:00 Le #discours #traditionnel des 193 chefs d’ #états aux #NationsUnies
03:32 #Macron prend la parole devant un hémicycle au ¾ vide
04:27 Un discours de Macron #hystérique avec des formules à l’emporte-pièce
05:34 Un contenu #mensonger et #DANGEREUX sur l’ #origine du #conflit #Ukrainien
06:28 #FrançoisAsselineau rappelle – une fois de plus – son #analyse de la situation
08:44 La promesse non-tenue par les #États-Unis de ne pas étendre l’OTAN
10:23 1 – La progression du bloc #militaire de l’OTAN au détriment de la #Russie
10:59 2 – La volonté des #USA d’arracher l’Ukraine de la Russie à partir de 2013-2014
11:25 L’UE est la face #civile et l’OTAN la face #militaire, placées sous la #domination des États-Unis
12:10 En 2014, la #révolution du #Maïdan en Ukraine, dictée par les USA
12:59 L’ #indépendance de l’Ukraine lui “donnerait-elle la légitimité d’intégrer l’ #UE et l’OTAN” ?
14:16 La #réponse de Poutine : préserver l’accès de la Russie au port de #Sébastopol
15:15 C’est #Khrouchtchev, qui décida en 1954 de transférer la #Crimée à la #République #Socialiste #Soviétique d’Ukraine
15:48 Une #politique #américaine qui a consisté à arracher l’Ukraine à la Russie
16:59 L’Ukraine, un #pays récent créé par #Staline
20:26 Un pays #composite dont le #peuple du Nord-Ouest déteste les russes du Sud-Est !
21:08 L’excellent accueil réservé aux #nazis pendant la 2e guerre mondiale
24:02 La #collaboration actuelle des #américains avec les #Ukronazis
25:28 À partir de 2014 : la #vengeance des #populations du Nord-Ouest
26:55 En 2021, Poutine envisage d’envahir l’Ukraine
27:41 L’intervention du 24 février
30:33 La seule chose que nous voulons, c’est aboutir à la #paix !
30:59 Le #narratif délirant de Macron à l’ONU
32:40 La Crimée souhaite son rattachement à la Russie
35:22 Des #discours #occidentaux qui placent la situation dans une position inextricable qui ne peut se régler que par la guerre
35:48 En rejetant le #référendum organisé par la Russie, Macron relègue la #France au rang de marionnette de l’oncle Sam
36:23 Macron risque une 3e guerre mondiale
37:15 La #fable entretenue par Macron sur l’isolement #international de la Russie
40:10 Macron prend le reste du #monde pour des imbéciles !
40:55 Un très grand nombre de pays du monde sont contre la main-mise américaine
41:22 Les délégations étrangères désertent le discours de Macron
41:52 #VladimirPoutine se réserve le #droit d’utiliser toutes ses armes
42:15 80% de la #population russe soutient Poutine
43:08 #Objectif américain : l’éclatement de la Russie, mais aucun #média n’en parle
44:15 Que diraient les États-Unis si la Russie organisait à ses #frontières un #forum projetant de les détruire ?
45:30 Une population française sous “influence”
46:00 L’irrationalité des #élites inquiète François #Asselineau
47:16 Une situation qui rappelle les pires moments de l’ #histoire
49:59 Après 1939, il faut garder raison et arrêter cette dérive funeste
50:50 La priorité c’est la #PAIX
52:28 Qui paye Macron et les #médias qui les désinforment ?
53:00 Les livraisons d’ #armes à l’Ukraine par la France sont inacceptables pour #SergueïLavrov le #ministre des #affaires #étrangères Russe
53:27 Aucun débat au #parlement, contrairement à l’Art. 35 de la #Constitution !
53:46 Pourquoi un tel silence de tous les partis d’opposition ?
54:13 Pourquoi les acteurs politiques ne dénoncent pas l’ #autocratie de Macron qui met en jeu notre #sécurité ?
55:17 Que vont faire les russes vis à vis de la France ?
56:23 Est-ce que l’on se rend compte de la situation, et de la capacité militaire de la Russie ?
57:37 Une situation très grave et dangereuse dans les mains de Macron
58:12 Est-ce que Macron, le gouvernement, les #députés, ont présenté aux français les conséquences de ce qui se passe ?
59:20 #CharlesDeGaulle disait que “rien ne l’assurait que les États-Unis viendraient à notre secours”
01:00:00 Les américains nous ont fait savoir que nous n’aurions pas de #gaz de #schiste, car ils se le réservent
01:00:15 Ceux qui pensent que l’UE et l’OTAN nous protègent sont-ils certains que les USA viendraient à notre secours ?
01:01:01 Ceux qui se réjouissent de la situation sont des inconscients, car le plus grand trésor c’est la PAIX !
01:01:26 Allez faire #pression auprès de vos #élus, pour arrêter ça !

https://www.youtube.com/watch?v=LVY_LQ-9ie0

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

#'GUERRE EN #UKRAINE

Qui sont les soldats du régiment Azov, accusés d’être les « #néonazis » de l’armée ukrainienne ?
Des photos des membres de ce groupe militaire sont très partagées dans le but de montrer que l’ #arméeukrainienne est « infestée de néonazis ». Ils sont pourtant peu représentatifs des forces armées du pays.

Par #RomainGeoffroy

C’est devenu un argument majeur des prorusses pour défendre la guerre en Ukraine : l’armée de #Kiev serait infestée de néonazis. Alors que le président russe, Vladimir #Poutine, a justifié son invasion par une volonté de « dénazification » de l’Ukraine, de nombreux internautes partagent ces dernières semaines des photos de soldats ukrainiens avec des symboles nazis : ceux du #régimentAzov. Ils affirment que, en soutenant l’Ukraine militairement, les pays occidentaux armeraient ainsi des ultranationalistes.

Quelles sont les origines de ce régiment Azov qui se bat aujourd’hui contre l’invasion russe dans plusieurs villes du pays ? Quels sont ses liens avec le reste des forces armées ukrainiennes ? Les soldats qui le composent doivent-ils tous êtres étiquetés « néonazis » ?

A l’origine, un bataillon de volontaires néonazis pour combattre les #prorusses du Donbass
Quand la guerre éclate dans le #Donbass en avril 2014, l’armée ukrainienne est désorganisée et le gouvernement craint de perdre le contrôle de ce territoire au profit de la #Russie, comme ce fut le cas le mois précédent en Crimée. Pour contrer les séparatistes prorusses, le gouvernement autorise des bataillons de volontaires indépendants de l’armée à combattre. Plusieurs formations armées d’ #extrêmedroite apparaissent.

Parmi elles, on trouve le « Corps noir », qui prendra rapidement le nom de « bataillon Azov » en référence à la mer qui borde la #Crimée et le sud-est de l’Ukraine. Il s’agit d’une unité d’une centaine de volontaires aux idées nationalistes et néonazies, dont certains sont « issus du hooliganisme et du paramilitaire », explique #AdrienNonjon, chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales ( #Inalco), spécialiste de l’extrême droite et du nationalisme ukrainien.

Originaire de #Kharkiv, le fondateur du bataillon, #AndreïBiletski, dirige alors le parti xénophobe, antisémite et raciste Assemblée sociale-nationale (SNA). Azov va utiliser la même symbolique inspirée du nazisme que celle du #SNA. Son emblème, un #wolfsangel (« crochet de loup ») inversé, rappelle beaucoup l’emblème de la 2e division allemande SS « Das Reich ». Autre symbole du mysticisme nazi, un « soleil noir » représentant un svastika arrondi à plusieurs rayons est aussi incorporé un temps sur le logo du bataillon.

Sur Internet, les références assumées au #IIIeReich par certains membres du groupe sont documentées. Des photos sont régulièrement partagées par des militants prorusses souhaitant décrédibiliser l’armée ukrainienne, comme celle – remontant au moins à 2017 – où un homme pose, Kalachnikov au bras, devant plusieurs drapeaux, dont un d’Azov et un nazi aux couleurs ukrainiennes. Une autre, remontant au moins à 2015 selon Libération, montre un groupe d’hommes en pantalon treillis autour d’un portrait d’Adolf Hitler, dont l’un est vêtu d’un tee-shirt Azov.

En juin 2014, les hommes du bataillon Azov participent au combat qui permet aux forces ukrainiennes de reprendre le contrôle de #Marioupol, la grande ville portuaire de l’oblast de Donetsk, dans l’est du pays. Cette victoire contre les séparatistes prorusses appuyés par Moscou forge d’eux une image héroïque aux yeux de la population ukrainienne.

Un régiment de la garde nationale depuis novembre 2014
L’accord de Minsk I, en septembre 2014, prévoit notamment de « procéder au retrait du territoire ukrainien des formations armées et du matériel militaire illicites, ainsi que des combattants irréguliers et des mercenaires ».

Les bataillons ont alors le choix entre rejoindre la garde nationale ukrainienne ou se dissoudre. En novembre 2014, le bataillon #Azov devient officiellement un régiment de la garde nationale, sous la tutelle du ministère de l’intérieur ukrainien.

« Cela leur a permis de se légitimer, de recruter plus largement et d’obtenir des armes modernes. C’est devenu une unité d’élite de la garde nationale », retrace Adrien Nonjon. Des #Ukrainiens sont séduits, des combattants étrangers (des Géorgiens, des Russes, des Biélorusses et même quelques Français) viennent grossir les rangs d’un #régiment qui passe d’une centaine de soldats à sa création à près de 2 500 à la fin de 2017, selon une enquête du magazine allemand Spiegel. Ses #soldats sont réputés durs, et certains crimes de guerre dans le Donbass (tortures, viols) leur ont été attribués en 2016 par des rapports des Nations unies ainsi que d’ @AmnestyInternational et #HumanRightsWatch.

De nombreux volontaires s’engagent dans le régiment Azov sans pour autant être militants d’extrême droite. « [Le] rejoindre (…) n’était qu’un moyen de se battre pour leur pays de la façon qu’ils jugeaient la plus efficace, écrivait, en 2016, #ViatcheslavLikhatchev, historien et expert en sciences politiques, dans une note de l’Institut français des relations internationales. Cependant, toutes les nouvelles recrues étaient endoctrinées aux idées d’extrême droite, souvent xénophobes. »

Pour #MichaelColborne, chercheur et journaliste pour le site d’enquête #Bellingcat et auteur d’un livre publié en 2022 (en anglais) sur « le mouvement Azov », seule une minorité des soldats du régiment sont aujourd’hui portés par des idées d’extrême droite ou néonazies. En 2015, un porte-parole de la brigade, #AndriyDiachenko, affirmait au site du quotidien américain USA Today que « seuls 10 % à 20 % des membres du groupe [étaient] #nazis ».

Cette minorité constitue le noyau du régiment et continue ses provocations à la #haineraciale, comme récemment lorsque des soldats se sont filmés enduisant de graisse de porc leurs balles destinées aux militaires tchétchènes musulmans qui aident la Russie.

Malgré cela, « ce n’est pas une milice qui peut faire tout ce qu’elle veut, rappelle Michael Colborne. Elle n’est pas indépendante et doit répondre aux ordres de l’Etat ukrainien ». Comme le souligne Adrien Nonjon, « l’objet de leur intégration au sein de la garde nationale a été justement d’empêcher que ces bataillons se retournent contre l’Etat ».

Un parti d’extrême droite fondé avec des vétérans du régiment Azov
Le fondateur du régiment, le suprémaciste blanc Andreï Biletski, tente d’exploiter la popularité d’Azov sur le terrain politique. Aux élections législatives de 2014, il décroche un siège de député.

En 2016, il fonde le parti d’extrême droite Corps national avec des vétérans du régiment. « C’est un mouvement national révolutionnaire d’extrême droite prônant une troisième voie, estimant que l’Ukraine ne doit se ranger ni du côté de l’Eurasie, ni [du côté] de l’Occident, décrit Adrien Nonjon. Il met en avant un nationalisme soldatique selon lequel la guerre est le meilleur moyen pour que la nation parachève sa solidification. »

Dans son article de 2016, l’historien ukrainien Viatcheslav Likhatchev écrivait : « Azov est l’exemple le plus éclatant de la légalisation, voire de l’héroïsation, de l’ultranationalisme dans le discours public ukrainien. »

Des vétérans du régiment Azov participent au premier congrès du parti d’extrême droite Corps national, à Kiev, le 14 octobre 2016.
Des vétérans du régiment Azov participent au premier congrès du parti d’extrême droite Corps national, à Kiev, le 14 octobre 2016. GENYA SAVILOV / AFP
En 2017, des proches de Corps national et des vétérans du régiment Azov ont également créé une « milice nationale », qui veut « lutter contre la criminalité de rue, le trafic de drogue et l’alcoolisme public, selon un article du Guardian.

Une extrême droite quasi inexistante aux élections
Mais tous ces efforts pour transformer la popularité d’un régiment en bulletins de vote semblent avoir échoué. Lors des législatives de 2019, Andreï Biletski perd son mandat de député. L’alliance entre les partis ultranationalistes Svoboda, Secteur droit et Corps national n’obtient que 2 % des voix.

« Azov a grandi trop vite pour se constituer une base solide, estime Adrien Nonjon. Le milieu nationaliste ukrainien est extrêmement divisé et Corps national n’a pas su adapter son programme aux problèmes des Ukrainiens. Du fait de la menace russe, on peut aussi considérer que tous les partis ukrainiens sont aujourd’hui nationalistes, pour la défense de leur nation. »

Lire aussi Guerre en Ukraine : parcourez les infox et les fausses images qui circulent depuis le début de l’offensive russe
Bien que la galaxie constituée autour d’Azov ait connu un échec dans les urnes, Michael Colborne souligne que des ultranationalistes comme Andreï Biletski ont réussi à s’intégrer et à être normalisés dans le paysage politique ukrainien. De par sa grande liberté de parole et sa capacité à multiplier ses branches (militaire, politique…), Azov a également bénéficié d’une forte popularité au sein des mouvements d’ultradroite occidentaux. Des néonazis américains, norvégiens et même français se sont ainsi rendus en Ukraine pour rencontrer ses membres.

Un régiment qui représente moins de 2 % des forces armées ukrainiennes
Difficile de dire précisément combien de personnes compte actuellement le régiment Azov. Michael Colborne estimait ce chiffre à 2 000 avant la guerre avec la Russie. Adrien Nonjon avance plutôt un chiffre situé entre 3 000 et 5 000 membres (avec les réservistes).

Le conflit en cours rend l’évaluation beaucoup plus difficile en raison des recrutements massifs auprès de la population. De plus, « l’Etat ukrainien et le régiment entretiennent délibérément le flou sur les effectifs exacts car il s’agit d’une information militaire hautement stratégique », rappelle le chercheur de l’Inalco.

Selon l’International Institute for Strategic Studies, l’Ukraine comptait au total, au début de cette année, 196 000 soldats et 60 000 membres de la garde nationale. Le régiment ne représenterait donc pas plus de 2 % des forces armées du pays.

#Décodeurs #LeMonde

salinger3@diaspora-fr.org

Les féministes russes contre Poutine

En tant que citoyennes russes et féministes, nous condamnons cette guerre. Le féminisme, en tant que force politique, ne peut être du côté d’une guerre d’agression et d’une occupation militaire. Le mouvement féministe en Russie lutte en faveur des groupes vulnérables et pour le développement d’une société juste offrant l’égalité des chances et des perspectives, et dans laquelle il ne peut y avoir de place pour la violence et les conflits militaires.

La guerre dans le #Donbass est une conséquence de l’annexion illégale de la #Crimée. Nous pensons que la #Russie et son président #Poutine ne sont pas et n’ont jamais été préoccupés par le sort des habitants de #Louhansk et de #Donetsk, et que la reconnaissance des républiques huit ans après leur proclamation n’était qu’un prétexte pour envahir l’Ukraine sous couvert de libération.

(...)

Nous appelons les #féministes du monde entier :

  • à rejoindre des manifestations pacifiques et à lancer des campagnes de terrain et en ligne contre la guerre en Ukraine et la dictature de V. Poutine, en organisant vos propres actions. […]
  • à propager les informations sur la guerre en Ukraine et l’agression de V. Poutine. […]
  • à partager ce manifeste autour de vous.

Il est nécessaire de montrer que les féministes sont contre cette guerre – et tout type de guerre. Il est également essentiel de montrer qu’il existe encore des militantes russes prêtes à s’unir pour s’opposer au régime de V. Poutine. Nous risquons toutes d’être victimes de la répression d’État désormais et nous avons besoin de votre soutien.

Résistance féministe anti-guerre (Russie)

http://www.gds-ds.org/les-feministes-russes-contre-poutine/

#ukraine

salinger3@diaspora-fr.org

Vladimir Poutine déclara en 2005 que la chute de l’URSS avait été la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle.

L’idée que la renaissance impériale russe passe par le contrôle de l’Ukraine est au cœur de la conception poutinienne des relations internationales. Ce principe géopolitique explique l’opposition farouche de la Russie de Poutine aux présidents prooccidentaux Iouchtchenko, Porochenko et Zelenski et la politique agressive menée par la Russie contre l’Ukraine après la révolution orange de 2004 puis surtout après la révolution de Maidan de 2014.

Après avoir réglé en grande partie la question tchétchène, la Russie n’hésita plus à recourir à des interventions armées au service de forces pro-russes au sein de certains États de l’ancien espace soviétique. C’est ainsi qu’en 2008, la Russie mena une guerre éclair contre la Géorgie afin d’empêcher la reprise de contrôle de Tbilissi sur l’Ossétie du Sud. La Russie reconnut alors l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, mettent en cause l’intégrité territoriale de la Géorgie.

En 2014, la Russie annexa la #Crimée et #Sébastopol qu’elle venait de prendre à l’ #Ukraine puis elle intervint dans le #Donbass afin de protéger les républiques autoproclamées de #Donetsk et de #Lougansk contre l’offensive ukrainienne. La Russie évita toutefois de reconnaître l’indépendance de ces deux républiques du Donbass afin d’en faire une monnaie d’échange dans le conflit en cours.

La Russie n’a pas hésité à annexer la Crimée, un territoire officiellement ukrainien. C’est aussi dans cette perspective que, dans le cadre du conflit ukrainien en décembre 2021, la Russie a demandé d’une part que les USA retirent leurs troupes et leurs matériels des pays d’Europe de l’Est, et ce alors même que ceux-ci font partie de l’OTAN ; et d’autre part que l’Ukraine ne puisse jamais faire partie de l’Alliance Atlantique.

La Russie apparaît ainsi comme une puissance révisionniste, mais a-t-elle les moyens de ses ambitions ? L’avenir proche le dira sans doute.

https://www.contrepoints.org/2021/12/28/418052-chute-de-lurss-il-y-a-30-ans-une-catastrophe-geopolitique

Vu que personne n'a réagit, Poutine a décidé de reconnaitre l'indépendance des républiques de Donetsk et Lougansk puis d'attaquer l'Ukraine et de marcher vers Kiev pour en destituer son président.

Vu que personne ne réagit....pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?

#poutine #nouvellerussie #urss #neocolonialisme #expansion #guerre #otan

mishal@diasp.org

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Entrer une description pour l'image ici

La date d’aujourd’hui, communément écrite 22.02.2022, sera facile à retenir pour les futurs écoliers. Diverses personnes s’en souviendront de diverses manières. Les habitants de #Donetsk et de #Lougansk, les deux villes anciennement ukrainiennes, aujourd’hui redevenues russes, qui ont été soumises à des conditions proches du #génocide depuis le renversement du gouvernement par les #États-Unis en 2014, se souviendront d’avoir dansé dans les rues avec jubilation, tiré de nombreux feux d’artifice, brandi des drapeaux russes et hurlé l’hymne national russe. Pour eux, c’est le jour où est arrivé un nouvel espoir que leur cauchemar qui dure depuis huit ans sera bientôt terminé et que la vie reviendra enfin à la normale.

#géopolitique

La plupart des Russes se souviendront également de ce jour avec soulagement, car c’est le jour où leur gouvernement a enfin – enfin ! après huit années littéralement sanglantes – décidé qu’un règlement négocié en #Ukraine n’aurait tout simplement jamais lieu et qu’il était inutile d’attendre davantage pour aller de l’avant et faire le ménage. C’était cathartique pour eux d’entendre leur président déverser un torrent de vérité sur l’Ukraine, la qualifiant de concoction bolcheviste de terres historiquement russes pour la plupart, qui n’a tout simplement jamais été destinée à devenir un État indépendant, soulignant qu’elle n’a jamais payé sa part de la dette extérieure de l’ère soviétique (la Russie l’a payée pour elle), qu’elle a refusé de remettre les actifs russes avec lesquels elle s’est incidemment retrouvée, et a plutôt absorbé plusieurs centaines de milliards de dollars de subventions russes, qu’elle a extorqué de l’argent pour l’utilisation de son gazoduc de construction soviétique qu’elle a obtenu gratuitement, et qu’elle a dilapidé et volé le reste de son vaste patrimoine soviétique. Il a également mentionné les ambitions déclarées de l’Ukraine de rejoindre l’ #OTAN et d’envahir la #Crimée, ce qui déclencherait automatiquement une guerre mondiale. Il a mentionné l’ambition déclarée de l’Ukraine d’utiliser le plutonium provenant de ses stocks de combustible nucléaire usé et de ses fusées datant de l’époque soviétique pour concocter des armes de destruction massive – une situation à laquelle il fallait tout simplement faire face. Enfin, il a clairement indiqué que tous les crimes de guerre ukrainiens des huit dernières années ont été soigneusement documentés et que tous ces criminels de guerre seront traduits en justice.

bliter@diaspora-fr.org

Comprendre la #crise ukrainienne : des origines à aujourd’hui - #lObservateur

La Timeline 👉
00:00 Introduction : la crise ukrainienne, une tragédie grecque.
04:02 Les origines du mal : la réunification de l’ #Allemagne et la fameuse promesse de l’ #OTAN.
11:03 #Ukraine et #Georgie, la goutte d’eau qui fait déborder le vase russe.
13:18 #Poutine dénonce la grossière erreur stratégique de Gorbatchev ( et de l’URSS ).
16:48 Le discours de Munich et le premier avertissement de Poutine.
24:05 Maïdan : la révolte ukrainienne et l'annexion de la #Crimée.
28:58 pourquoi l’Ukraine est un territoire aussi stratégique pour #Moscou ?
32:01 Poutine, le stratège.
33:39 Comment la #Russie a humilié l’occident en Syrie.
42:17 Les lignes rouges sont posées : quels sont les scénarios possibles pour l’Ukraine ?
49:36 Leçon de virilité de Vladimir Poutine à un occident féminisé.

https://www.youtube.com/watch?v=oy9_Oyux5FY
#politique #Géopolitique #Ukraine #Russie