France : La police nationale utilise illégalement un logiciel israélien de reconnaissance faciale
En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.
Dans la foulée, ce sont les services de la police judiciaire, les préfectures de police de #Paris et #Marseille, la sûreté publique et la gendarmerie nationale qui vont être dotés du logiciel de Briefcam sur des ordinateurs dédiés. Une installation massive qui s’est faite en dehors du cadre légal prévu par une directive européenne et la loi française Informatique et Libertés.
En France, « plus d’une centaine de villes » ont équipé leur police municipale avec l’application Briefcam, selon son représentant en Europe, Florian Leibovici. C’est notamment le cas de #Nice, #Roanne, #Aulnay-sous-Bois, #Perpignan ou #Roubaix. Les algorithmes de Briefcam scrutent également les visiteurs du parc d’attraction du Puy du Fou et, bientôt, les élu·es de l’Assemblée nationale. Une implantation qui fait de la société l’un des leaders sur le marché hexagonal.
(Le Canard réfractaire en parle)
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