Le Japon demande au Groenland l'extradition du militant anti-chasse à la baleine Paul Watson - La Libre
Paul Watson - Une vie pour les océans - Arte-tv
Comme le dit Paul Watson, activiste des mers fondateur de l'ONG Sea Shepherd : « Plus de baleines = plus de phytoplancton. Plus de phytoplancton = plus de zooplancton. Plus de zooplancton = plus de poissons. »
Bien moins connu que l'Amazonie, le vrai « poumon de la Terre » est invisible à l’œil nu car sa taille est microscopique. Il s’agit du phytoplancton, le plancton végétal constitué de micro-algues et de cyanobactéries. Ces organismes végétaux évoluent dans la partie superficielle des océans qui recouvrent 71% de la surface de la planète, bien loin des 1,4% de l’Amazonie. Absolument essentiel à la vie aquatique comme terrestre, le phytoplancton produit grâce à son activité photosynthétique 50 à 85% de l’oxygène de la planète selon les saisons. En pompant le CO2 et en le transformant en oxygène, il joue aussi un rôle essentiel dans la régulation du climat. Au moins la moitié de l’oxygène que nous respirons est prodiguée par le phytoplancton, le reste provenant des plantes vertes terrestres. Étonnant quand on pense qu'ils ne pèsent que 1% de la biomasse des organismes photosynthétiques.
La photosynthèse du phytoplancton a d’ailleurs été un facteur déclencheur de la production d'oxygène atmosphérique dès le début du Précambrien, il y a plusieurs milliards d’années. C’est cette activité qui aurait permis la diversification évolutive du biote tel qu’on le connaît aujourd’hui. Les périodes de baisse de productivité ou de disparition du phytoplancton auraient également profondément affecté la vie sur Terre. (source: https://quizanthropocene.fr/quiz/archipel-du-vivant)
Les baleines sont essentielles à la survie du phytoplancton tout comme à la captation du CO2. D’une part, leurs excréments, riches en fer et en azote, font partie de l’alimentation du phytoplancton. D'autre part, elles se nourrissent de ce plancton et capturent ainsi énormément de CO2. Cela fait d’elles d’extraordinaires puits de carbone. Quand une baleine meurt et sombre au fond de l’océan, elle piège 33 tonnes de CO2 en moyenne, supprimant ce carbone de l’atmosphère pendant des siècles. A titre de comparaison, un arbre n’absorbe que jusqu’à 22 kilos de CO2 par an. Sauver une baleine est aujourd’hui beaucoup plus efficace pour le climat que de planter un arbre. (source: https://quizanthropocene.fr/quiz/archipel-du-vivant)
Sauvons Paul Watson !
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