#durabilité

frenchhope@diaspora-fr.org

Contre la « fast fashion », les productions locales doivent être plus et mieux soutenues

#mode #vêtements #habillement #fastfashion #relocalisation #consommation #soutenabilité #textile #industrie #durabilité #artisanat #upcycling #recyclage #écologie

‼️ Clause de non-responsabilité : je n'ai pas toujours le luxe d'être perfectionniste, si le site ou la plateforme sur lequel pointe le lien ne vous convient pas ou que vous n'êtes pas protégé contre le pistage, vous pouvez malgré tout bénéficier de l'information ici partagée et faire des recherches ailleurs (peertube, invidious, archive.org, etc.) à l'aide du titre, des mots-clés, du résumé, des commentaires. Il suffit de placer le pointeur sur le titre pour connaître l'URL ou la copier avant de cliquer. Par ailleurs : ce texte est ajouté automatiquement, contrairement au fait de republier un contenu sur une autre plateforme ou de modifier le lien et d'utiliser une interface alternative dont la perrenité n'est pas garantie (ex : nitter abandonné par ses développeurs). Par ailleurs une nouvelle preuve que le mieux est l'ennemi du bien : des gens qui se prétendent de mon bord si l'on en croit leur activité ici, sont pourtant extrêmement méprisants concernant mon activité et prétendent être plus purs dans la qualité de leurs partages, jusqu'à me harceler à ce sujet. Sans doute pour récupérer une audience qu'ils estiment légitime, quels qu'en soient les moyens. Une méthode violente qui crée une lutte interne contreproductive. Désolé par avance si ce genre de commentaire (auquel je pourrais avoir à répondre s'ils sont mensongers ou calomnieux) est publié sur votre timeline, je n'y suis pour rien non plus. Je n'ai pas vocation à être en conflit, ni ici, ni ailleurs.

tina@diaspora.psyco.fr

Les Licoornes : les coopératives passent de 9 à 13 membres.

Créée en 2019, l'alliance des Licornes rassemble 9 acteurs engagés : Enercoop, TéléCoop, Mobicoop, Commown, Coop Circuits, La Nef, Citiz, Railcoop et Label Emmaüs.
Ce jeudi 7 septembre, les Licoornes annoncent l'arrivée de quatre nouvelles coopératives dans le mouvement : Biocoop, éthi'Kdo, Windcoop, et Tënk.

La maman et les quadruplés se portent bien. 😄

L'article est maintenant réservé aux abonnés, mais il a été en accès libre et il est consultable ici en format .pdf : Les Licoornes...

#société #économie #coopératives #fédération #transition #écologie #durabilité

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

#Automobile : il lance la "2 CV" du 21e siècle, une voiture électrique low tech et très économe en énergie

Écrit par #CendrineAlbo

C'est une pépite née à Bordeaux en Gironde. La Gazelle est fabriquée à partir de matériau composite dans des micro-usines, en un rien de temps. Très légère, elle consomme presque deux fois moins que ses concurrentes. Son concepteur veut lancer un nouveau modèle industriel.

Gaël Lavaud est-il un visionnaire ? Cela fait des années qu'il réfléchit à changer les méthodes de fabrication dans l' #industrie automobile. Il est aujourd'hui tout près du but.

Une auto artisanale
Ancien de la prestigieuse école Centrale de Lyon, ex de la direction du développement du groupe Renault, il est persuadé que l'avenir sera au #lowtech à l'exact opposé de la high-tech.

Soit une technologie basée sur la simplicité, la #durabilité, fabriquée localement et de façon plutôt artisanale qu'industrielle.

#GaëlLavaud a mis 8 ans à mettre au point sa Gazelle, après avoir levé 8 millions d'euros et fabriqué 4 prototypes

A l'inverse des giga usines qui concentrent la production à un endroit puis exportent dans le monde entier, on veut au contraire répartir des #micro-ateliers d'assemblage aux quatre coins du monde et créer des emplois là où ils vont être utilisés.

Micro usines
Ce lundi matin, il nous accueille dans la toute première " #usine " qu'il a conçue, installée dans les locaux de l'incubateur de startups Bordeaux Technowest à Blanquefort, dans la métropole bordelaise.

Quatre containers sont accolés, aucune grosse machine, nul robot à l'intérieur...

Voilà la "micro usine" conçue par Gaël Lavaud. De simples containers et quelques outils suffisent à assembler sa voiture.

"C'est vraiment ultra basique avec trois containers dédiés à l'assemblage et un au fond pour le stockage des pièces détachées. Vous avez un concept dans la logique du low tech où on va rendre l'assemblage et la maintenance des véhicules le plus simple possible ".

Avec une caisse à outils et un peu d'air comprimé on peut monter des voitures !

En effet. Le chassis de la Gazelle est monté en une heure, tel un lego. Et pour cause : il n'y a que 10 éléments à assembler contre environ 300 pour une voiture classique.

Le secret ? C'est le matériau utilisé. Pas d'acier, pas d'équipement coûteux.

"C'est une technologie de châssis entièrement en matériau composite. Avec une fibre de verre associée à d'autres matériaux peu chers qui permettent un comportement mécanique extraordinaire en termes d'absorption d'énergie et de rigidité" explique Gaël Lavaud qui a obtenu la note maximum au crash test.

Sa technologie est brevetée et jalousement gardée secrète.

Ultra légère, hyper économe
Outre l'assemblage facile, le matériau composite permet d'alléger considérablement la voiture.

"Elle fait à peu près 900 kg, on pourrait encore baisser à 800 " assure le concepteur girondin. Alors qu'une citadine classique pèse au minimum 1,2 tonnes.

"La légèreté, c'est de la consommation en moins puisque les trois-quarts de la consommation d'un véhicule, c'est son poids. En allégeant comme on l'a fait, on réduit à peu près de 40% la consommation".

La gazelle est vouée aux trajets du quotidien, en ville ou en zone rurale. Elle ne dépasse pas les 100 km/h pour 180 km d'autonomie.

"Et puis, un des coûts importants du véhicule électrique, c'est sa batterie. Là, en réduisant la batterie on obtient la même autonomie que les autres. C'est grâce à ça qu'on arrive à avoir un véhicule compétitif en prix. Il va sortir autour de 20 000 euros".

La batterie permet d'effectuer 180 kilomètres. Elle se recharge en 4 heures sur une prise électrique classique. "C'est une #voiture qui ne dépasse pas les 100 km/h. L'idée, c'est d'avoir vraiment un #véhicule simple et efficace pour tous les trajets du quotidien, c'est un peu la 2 CV du 21e siècle" explique Gaël.

Equiper collectivités et entreprises
Son premier objectif est d'équiper les collectivités et les entreprises qui devront obligatoirement convertir leurs flottes de #véhicules au tout électrique d'ici quelques années.

Mais rapidement, ce sont ces micro usines qu'il veut commercialiser. Les vendre, vendre les pièces détachées et de la formation auprès de concessionnaires ou autres.

"Ils assureront l'assemblage en plus de la vente et de la maintenance. Ca leur coûtera très peu en investissement de départ. Une micro usine, c'est environ 250 000 euros".

#GaëlLavaud a ainsi pour ambition de créer de l'activité dans tous les endroits du territoire.

L'intérêt des #micro-usines est qu'elles permettent de développer une activité économique avec très peu d'investissement là où il n'y a rien. Elles sont adaptées pour créer de l'emploi dans nos campagnes et dans des pays émergents qui n'ont pas de constructeurs.

Gaël Lavaud
France 3 Aquitaine

Avant de voir rouler les "Gazelle", il reste à franchir une étape importante : l'obtention de l'homologation officielle. Elle est prévue à l'automne 2022.

#solutionisme #écologie #voitureindividuelle

bastamedia@framasphere.org

« Sur les déchets nucléaires, nous sommes déjà en train de déplacer le problème sur trois générations »

En France, les partisans du nucléaire défendent volontiers que l’énergie atomique serait une solution à la crise climatique, les centrales nucléaires émettant très peu de CO2. À Bruxelles, l’Union européenne étudie en ce moment si elle classera – ou non – le nucléaire parmi les énergies dites « soutenables ». C’est l’enjeu de ce qui s’appelle en langage bureaucratique européen la « taxonomie verte » ou « taxonomie durable » : établir la liste des activités vertes qui contribuent à la transition écologique.

Derrière, il est question d’argent : l’objectif de cette taxonomie est de définir quelles activités pourront faire l’objet de financements publics dans le but atteindre la neutralité carbone en 2050. L’outil pourrait ainsi changer la donne en matière d’investissements dans les différentes énergies. La taxonomie établit six objectifs environnementaux : promouvoir l’économie circulaire, éviter et contrôler la pollution, protéger la biodiversité, protéger les ressources aquatiques et marines, atténuer le changement climatique et s’y adapter. Pour qu’un investissement soit qualifié de vert, il doit contribuer à l’un d’eux et ne pas causer de préjudice aux cinq autres.

Dans cette perspective, le nucléaire peut-il être considéré comme une énergie soutenable ? Pour répondre à cette question, Jan Haverkamp, expert énergétique et nucléaire pour Greenpeace, a soumis l’énergie nucléaire à 26 critères de soutenabilité. Ceux-ci touchent au volet technique de la production – émissions de CO2, risques d’accident aux conséquences majeures, déchets… Ils s’étendent aussi aux aspects économiques, sociaux et politiques : transparence des financements, effets sur la concentration du pouvoir, charge financière aux futures générations, renforcement de la démocratie, pas de contribution aux tensions militaires.... Entretien. https://www.bastamag.net/nucleaire-energie-soutenable-emissions-de-CO2-dechets-radioactifs-green-deal-greenpeace

#Nucleaire #EnergieDurable #Taxonomie #TaxonomieVerte #TaxonomieDurable #Durabilité #Soutenabilité #Democratie #DechetsNucleaires #NeutralitéCarbone #Pollution #Contamination #Securité #Centralisation #EnergiesRenouvelables #Risque #AccidentNucleaire #DechetsRadioactifs #Entretien #Greenpeace #UrgenceClimatique

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://www.liberation.fr/france/2021/01/01/qu-est-ce-que-l-indice-de-reparabilite-desormais-obligatoire-pour-certains-produits_1809990

https://www.indicereparabilite.fr/

Qu'est ce que l'indice de réparabilité, désormais obligatoire pour certains produits ?

Le logo assorti d'une note figure depuis ce vendredi sur cinq catégories d'appareils électriques ou électroniques. Il a été établi en concertation avec plusieurs associations, vendeurs et distributeurs.
Qu'est ce que l'indice de réparabilité, désormais obligatoire pour certains produits ?
Dans les magasins ou en ligne, un nouveau logo fait son entrée ce 1er janvier. Orné d’une clé et d’un écrou, il s’accompagnera d’une note sur dix. Proche du modèle de l’étiquette énergie, sa couleur variera du rouge vif au vert foncé. C’est l'«indice de réparabilité». Il est désormais obligatoire de l’afficher sur certains équipements électriques. Cette mesure, destinée à tordre le cou à l’obsolescence programmée, fait partie de la loi #anti-gaspillage pour l’économie circulaire du 10 février. Des ONG telles que Halte à l’ #obsolescenceprogrammée (HOP), les Amis de la Terre ainsi que l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ou encore le groupe #Fnac #Darty ont ensuite planché pour concrétiser le procédé. Alors que seulement 40 % des #pannes des produits électriques et électroniques donnent lieu à une réparation, l’objectif est d’atteindre un taux de 60%. Allonger la durée de vie des produits permettrait ainsi de réduire les coûts pour les ménages et l’environnement. Réparer plutôt que remplacer évite de puiser inutilement dans les ressources de la planète et d’accumuler les #déchets électroniques.

Quels produits sont concernés ?
En magasin, le logo comportant la note sera affiché sur les produits, leur emballage ou à proximité du prix, sur une étiquette ou une affiche. Il sera accompagné d’une notice d’utilisation. Pour un achat en ligne, il figurera sur la fiche produit. Pour le moment, il ne s’applique qu’à cinq catégories d’appareils : #lave-linge, #téléviseurs, smartphones, #ordinateurs #portables et #tondeuses à gazon. «A chaque fois que cela est pertinent, le produit devra aussi proposer un compteur d’usage (similaire à un compteur kilométrique)», précise aussi la loi.

Comment est-il calculé ?
Le score final de l’ #indicederéparabilité sera une moyenne des notes obtenues selon cinq critères : la qualité de la documentation fournie par le vendeur, la facilité de #démontage, l’accès et la disponibilité des pièces détachées et outils, leur prix et enfin le type de produit en lui-même. Les notes sont attribuées par le fabricant et la #DGCCRF contrôlera l’effectivité et de la sincérité de l’affichage. Ce nouveau logo n’est donc pas un gadget et paraît relativement fiable.

Cette mesure est-elle suffisante ?
La mise en place de cet indice demande un effort de transparence de la part des entreprises, dont certaines ont été épinglées pour leurs pratiques peu scrupuleuses sans en avoir informé les consommateurs. Dernièrement, deux plaintes ont par exemple été déposées contre #Apple et Epson. La marque à la pomme est accusée d’avoir volontairement ralenti le fonctionnement de certains #smartphones en imposant à ses utilisateurs l’installation de mises à jour logicielles. #Epson est, de son côté, dans le collimateur pour ses #imprimantes dotées d’une puce qui limiterait le nombre de copies, alors que la cartouche d’encre ne serait pas encore épuisée.

La nouvelle loi devrait inciter les fabricants à revoir leurs méthodes et la conception de leurs produits en amont, pointe l’ #Ademe, pour pouvoir afficher la meilleure note possible et ainsi séduire les acheteurs. La mesure semble aussi compatible avec le faible pouvoir d’achat des classes les moins aisées. «L’indice leur permet de choisir parmi les produits d’entrée ou de moyenne gamme lesquels sont plus réparables, et d’accroître les chances de recours à la réparation», signale les #AmisdelaTerre sur son site. Cependant, l’ONG pointe «l’incapacité de cette mesure de changer, à elle seule, les modes de consommation». Et plusieurs associations jugent l’amende, allant jusqu’à 15 000 euros par produit, insuffisante pour les grandes entreprises dont l’affichage du score serait mensonger ou manquant.

Des mesures complémentaires viennent en revanche s’attaquer à deux freins : les délais et le coût de la réparation. «A partir du 1er janvier aussi, le délai de mise à disposition des pièces détachées par le fabricant au vendeur ou réparateur sera de quinze jours ouvrables», précise le texte de loi. Il prévoit également «des fonds de #réparation financés par certaines filières #pollueur-payeur. L’objectif est de réduire le coût de la réparation pour le consommateur lorsqu’il se rend chez un réparateur labellisé».

D’autres dispositifs vont-ils suivre ?
Ce n’est qu’un début. Le 1er janvier 2024, un indice de durabilité obligatoire viendra «compléter ou remplacer l’indice de réparabilité», dit la loi. La liste des #produits et équipements auxquels il s’appliquera sera étendue, mais ne couvrira sans doute pas 100% de ce qui se trouve en magasin.

Le passage à un indice de durabilité est une «bonne nouvelle» selon l’association HOP, qui plaidait en sa faveur : «La durabilité est une notion plus large qui peut comprendre non seulement la réparabilité mais aussi la robustesse des matériaux, l’aspect logiciel, la fiabilité du produit…» En attendant, il existe d’autres outils pour vérifier la #durabilité des objets neufs.

L’indice n’est pour le moment que national, mais cela pourrait bientôt changer. Le Parlement européen a adopté fin novembre une résolution pour demander à la Commission européenne de rendre les réparations de #produitsélectroniques plus accessibles, à travers notamment la mise en place de l’harmonisation de «l’étiquetage des produits en fonction de leur durabilité».
#MargauxLacroux