#scolarité

tina@diaspora.psyco.fr

Au moins 1 990 enfants sont sans solution d'hébergement pour la rentrée scolaire.

L'Unicef et la FAS ont recensé 3 735 personnes en famille qui avaient sollicité le 115 dans la nuit du 21 au 22 août et qui n’ont pas pu être hébergées faute de places disponibles dans les structures d’hébergement pouvant les accueillir. Parmi ces personnes, 1 990 avaient moins de 18 ans, dont 480 de moins de trois ans.
L'Unicef France et la Fédération des acteurs de la solidarité exhortent le gouvernement à se donner les moyens d’honorer son engagement de "ne plus avoir aucun enfant à la rue".

Eh bien bon courage. On se souvient de la rodomontade de Rodomont 1er : "Je ne veux plus voir personne dans la rue d'ici la fin de l'année". C'était en 2017. Puis, galvanisé par l'émoustillement provoqué par les promesses non tenues, il en a enchaîné sans repos. Il faudrait l'arrêter, il frise le burn-out...

#scolarité #enfants #paupérisation #hébergement #mal-logement #promesses

tina@diaspora.psyco.fr

Libérer l’école des GAFAM.

Les multinationales du numérique prennent toujours plus de place dans l’éducation, mettant la main sur les données personnelles des élèves et de leurs parents. Des alternatives émergent, s’appuyant sur les logiciels libres.

Au début de la pandémie, il n’y avait aucun critère pour choisir les outils, pas même la protection des données, relate Inge Klas, parente d’élève dans le sud de l’Allemagne. Ce sont les syndicats de professeurs qui ont dit très tôt que quelque chose n’allait pas.

En France, la situation est bien différente de l’Espagne, ou même de l’Allemagne. Dans les établissements scolaires français, l’essentiel des déploiements en logiciel de gestion de classe et de vie scolaire se font avec Pronote, un logiciel développé par une entreprise française, Index Éducation.

L’an dernier, la direction du numérique de l’Éducation nationale a embauché l’un des cofondateurs de Framasoft, l’association française historique de promotion du logiciel libre. Depuis, Alexis Kauffmann y est chargé de développer des projets de logiciels et ressources éducatives libres.

#enseignement #école #scolarité #gafam #données-personnelles #logiciels-libres #Framasoft

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

Témoignage

J'aurais beaucoup de choses à dire sur l' #école. Je vais me concentrer ici sur un point particulier : l' #apprentissage des maths.

Toute ma #scolarité durant, j'ai été une brèle en #math. J'ai des souvenirs précis. Vous voyez les "calculs écrits", qu'on apprend en CM1 ou CM2 ? Je ne sais toujours pas résoudre une division de cette manière, mais je fais encore des cauchemars de leur apprentissage. Les premières #équations en 6ème... la torture. J'ai eu besoin de cours de rattrapage tellement je n'y pigeais rien. J'étais le seul dans ce cas dans ma classe ! Et même avec ces derniers, et bien, au final, je n'y pigeais toujours rien.

Bref, vous voyez le genre du gusse. J'arrivais à passer à trav' dans les autres matières sans trop d'effort. Mais les maths... FFS.

Toute ma scolarité durant, donc... sauf UNE année. En seconde, on a eu un prof de math formidable. Concret. Pratique. Physique dans ses explications, gestuel, vivant, et proposant pleins de moyens mnémotechniques pour se rappeler comment appréhender tel ou tel élément. Révélation totale. Immédiatement, je ne tapais plus que des 18, des 20 (en Belgique on a des contrôles d'évaluation continue). Je me suis retrouvé à être celui à qui les autres demandaient de leur expliquer certains points. Je faisais plus que comprendre les #maths : je les ressentais en moi. Et la cerise sur le gâteau, c'est que j'adorais ça. J'étais tellement stimulé ! Bon, ça a duré un an. Puis vint la première. On nous assigna alors un autre prof, un type barbant, académique comme la plupart des autres. Retour à la case départ. Moyenne de 5 en #math. Ça a eu beaucoup d'impact sur mon moral et ça a été un des nombreux facteurs qui m'ont fait quitter le lycée en milieu d'année (avant quelques années de galère), mais ça, ce sera pour une autre fois.

Aujourd'hui encore, je me dis que si ça trouve je suis un #mathématicien raté faute d'un apprentissage adapté. Sans doute pas, hein, mais qui le saura jamais à coup sûr ?

La conclusion c'est que, bordel, si on pouvait avoir un enseignement plus adapté aux spécificités intellectuelles de chaque gamin·e, qui sait quels trésors cachés on trouverait dans chacun·e d'entre-elleux ?

#mathématique #école #autisme #tdah#éducation #enseignement #pédagogie

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